A l’auteur : "Nous sommes tous des Américains" sous la plume d’un journaliste français peut se comprendre ainsi : nous nous en sentons proches. D’ailleurs nous pouvons cohabiter avec des Américains. Vivre auprès de Talibans est plus difficile dans la mesure où ce sont des fondamentalistes religieux qui prônent un Islam pur (et, quelque part, un retour à une sorte de Moyen-Age de la pensée), qu’ils sont pour un état islamiste, qu’lls lapident les femmes soupçonnées d’adultère, qu’ils commettent des attentats particulièrement meurtriers en victimes innocentes au nom de la religion qu’ils instrumentalisent.
Mais l’auteur, apparemment, serait prêt à renoncer à tout cela : à la laïcité, aux droits des femmes, à la paix civile, à la liberté de pensée... Il serait près sans doute, pour vérifier les "rumeurs", à voir de ses propres yeux sa femme enterrée jusqu’au coup et lapidée à mort sur l’ordre d’un dignitaire religieux islamiste. Alors "nous sommes tous des Talibans" ? Vous peut-être, mais ne dites pas "nous"...