OK, je vois.
Les problèmes sont d’abord de nature sémantique.
1. Vous utilisez la polysémie du verbe croire sans vous en rendre compte.
« je crois en dieu » est différent de « je crois qu’il va pleuvoir » (ou, dans votre exemple, de « je crois que la pièce peut tomber coté pile »). Dans le premier cas il s’agit bien d’une croyance (irrationnelle par définition, j’insiste), dans les autres non.
En gros vous déduisez de « [penser] qu’une pièce peut tomber pile » qu’une croyance n’est pas irrationnelle... alors que ça n’a rien à voir avec la choucroute.
Ah, la langue et ses pièges.
2. Si vous définissez dieu comme étant mon pied droit, alors oui, vous avez raison, j’observe que dieu existe.
Si vous (ou Spinoza) définissez dieu comme étant la nature (l’environnement sensible), alors oui, vous avez raison, j’observe que dieu existe.
C’est juste une définition tarte à la crème complètement inutile (d’aucuns diraient parfaitement stupide).
Txidhfkzkc = Nature donc Txidhfkzkc existe. Youpi.
3. D’autre part concernant la problématique de la causalité, j’avais bien précisé que ça ne serait pas facile.
Et oui, si le principe de causalité s’avère être faux, il faudra jeter à la poubelle des pans entiers de la science. La physique par exemple risque tout simplement de disparaître.
Et alors, où est le problème ? La science veut expliquer la nature : tout ce qui ne marche pas est à jeter. Ca ferait mal au coeur au regard du travail fournit pour en arriver là mais c’est comme ça, c’est le principe de la méthode scientifique.
Donc oui, la mise en cause de la causalité serait la fin de nombreux (tous ?) domaines scientifiques, pas de la science.