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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Paris : le défilé du prêt-à-penser


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 23 septembre 2008 20:56

@ TIJ

Merci pour la référence à Galilée. Elle va pile me permettre de dire ce qu’il y a à dire :

La vérité, les """"""faits"""""""", sont reconnus comme tels quand il y a consensus, c’est-à-dire, quand les plus forts sont d’accord et que la masse suit.

Du temps de Galilée, les plus forts, le pouvoir religieux et le pouvoir temporel qui lui était associés, n’avaient que faire des idées de Galilée. Il n’y avait pas à leurs yeux de "faits" établis. Seulement une thèse que, maintenant, des siècles plus tard, nous tenons tranquillement pour un fait. Parce qu’il y a accord de tous et personne ne vient le discuter.

OK, maintenant venons-en à l’essentiel : quand vous affirmez quelque chose, demandez-vous si votre parole est celle du plus fort ou celle du plus faible ?
Galilée était le plus faible, mais il avait raison.

Pour le moment vous hurlez avec les plus forts, mais un jour viendra où tous sauront que les néo-cons et leurs amis avaient tort, terriblement tort.


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