En tant qu’athée hermétiquement fermé aux simagrés religieuses, je n’ai trouvé qu’un seul argument en faveur de la "surnature". Le voici : nous avons existé à un moment donné, petit point sur la page infini de l’éternité, et celà aucune puissance, fut-elle divine, ne peut nous l’enlever. Qu’on s’arrète là-dessus un instant : aucune Divinité ne peut reprendre l’être une fois que celui-ci a surgit, l’être étant cette chose qui sitôt conçue s’échappe des mains des Dieux pour courir à sa guise... Etrange non, cette faculté de notre être à tenir en échec la Toute Puissance Divine... Ce Dieu Tout Puissant ne peut faire que nous n’ayions jamais existé. Nous sommes en quelque sorte éternels ; cinquante "big bang" n’anulleront pas le fait que nous ayions existé à un moment donné. Pourquoi les religieux n’ont-ils pas recours à cet argument fort troublant et si simple : nous existons pour toujours puisque nous avons au moins existé une fois, pour une fraction de seconde ? Sans doute que cet argument donne des suées aux théologiens quant ils défendent leur cher principe de "Toute Puissance"... Histoire de pouvoir donc que la religion... Le pape et les théocrates de tout poil peuvent dormir sur leur deus oreilles : car ce n’est pas demain la veille qu’on recherchera Dieu dans le chas d’une aiguille... Voilà pour le quart d’heure mystique de l’athée... Mais celà ne prouve rien et je persiste à penser que l’hypohèse sans Dieu demeure plus digne et plus conforme au génie humain...