Ce n’est malheureusement pas la première fois, Paul, que vous dénoncez avec justesse (c’est ce qui agace vos détracteurs) ces travers de la justice qui font de celle-ci une loterie. Oui, l’insécurité existe mais elle n’est pas celle qui nous a été rabâchée par ses TFN et autres thuriféraires du pouvoir : l’insécurité en question est judiciaire, la justice en France étant devenue une véritable loterie. Or, dans l’affaire que m’a opposé au proviseur du lycée d’Aubagne, à l’exception de mon avocate et de quelques soutiens (notamment auprès de l’association LE REGARD), je n’ai bénéficié d’aucun soutien :
1. Le proviseur est un ami intime (ils ne couchent pas ensemble, contraiement à ce qui vous vient directement à l’esprit, gros cochons pervers) de l’actuel maire de Marseille.
2. La juge dont le comportement à l’audience a été d’une grossièreté que l’on ne s’attendait pas à trouver chez un magistrat, était en cheville (elle était présente sur les listes de ces individus qui ont été balayés au premier tour lors des élections municipales de 2008) avec l’ancienne mairie socialiste d’extrême-droite d’Aix-en-Provence (le maire ne cessait de rencontrer Bruno Mégret pour obtenir une triangulaire en 2001, insultait les Maghrébins qui vivent dans la ville si bien que son score dans les quartiers populaires en 2001 a été quasi-nul et, fait plus grave, son secrétaire occulte chargé des basses besognes a protégé son fils instititeur coupable de pédophilie et lui a évité toute poursuite) dont l’avocat stipendié était Paul Lombard (son représentant a plaidé deux minutes devant sa complice corrompue : « Madame le Président, vous ne pouvez condamner le proviseur d’un grand lycée. Imaginez l’impact qu’aurait à Aubagne un arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence condamnant le proviseur d’un grand lycée »). Le proviseur a été relaxé par la cour d’appel (devant la multiplication des affaires, le recteur qui l’avait protégé l’a contraint à prendre sa retraite à 60 ans alors qu’il comptait poursuivre jusqu’à 65, le privant d’un appartement de fonction de 180m2 et d’un salaire mensuel de 30 0000 francs) alors que le Tribunal administratif de Marseille avait sévèrement condamné le recteur pour refus de protection de la collectivité publique.
Je me permettrais de rappeler à vos détracteurs que les faits sont têtus (ils peuvent toujours les interpréter comme ils l’entendent, ils savent leurs affirmations bancales) et qu’utiliser l’insulte pour vous combattre est un aveu d’échec : ils se mettent au même rang que ces proviseurs et recteurs voyous que nous combattons.
Que vos détracteurs dont le comportement s’apparente à celui des voyous sachent que « Des maîtres asservis ne sauraient former des esprits libres ». N’est-ce pas la tâche première des enseignants dans une démocratie ?