@Personne ne me connait
J’admettrais votre argumentation si l’article se plaçait dans la perspective de l’improbable victoire du un contre tous. Mais ce n’est pas le cas. Cet article apparaissait déjà dans les livres scolaires d’histoire dans les années 60. Est-ce qu’un jour nous serons libérés de ces leçons de morale bien orientée ou devrons-nous les subir jusqu’à notre mort ? Pour faire de la morale il y a plein d’exemples d’actualité sans avoir à remonter au siècle passé.
L’auteur se présente lui-même en disant « Je tente de répandre la bonne parole... ». Il s’agit d’un article beaucoup plus politique que sportif. D’ailleurs les premiers mots donnent le ton « 1936 : Berlin, XIe Olympiade. Au simple énoncé de ces mots, des frissons parcourent notre corps, un sentiment partagé, mêlant effroi et exploits sportifs, nous revient en mémoire. »
En ce qui me concerne je n’étais même pas né et je n’ai aucun frisson, aucun effroi et aucune mémoire d’exploit sportif.
Les jeux de Berlin sont toujours présentés de cette façon à savoir qu’ils sont strictement limités à la victoire de Jessy Owen. Cette manière réductrice et méprisante de présenter les choses est effectivement de la propagande. Je suis désolé mais la victoire de Jessy Owen n’efface pas le fait que l’Allemagne a distancé et de loin les USA qui sont pourtant 10 fois plus gros qu’eux. Voilà un exploit qui n’a jamais été reproduit par la suite.
Pourquoi l’auteur choisit-il ce thème ? En quoi Jessy Owen plutôt que d’autres sportifs mérite qu’on ré-écrive son histoire en 2008 ? Les jeux paralympiques de Pékin viennent de nous montrer des sportifs dont l’exploit est vien supérieur à celui d’Owen. Peut-être que l’auteur souhaite montrer à ses supérieurs la preuve de sa bien-pensance pour une nomination à un meilleur poste.