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Commentaire de Alexeï

sur La fraude électorale de Perpignan en mars 2008 : la légitimité démocratique et le soupçon


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Alexeï 24 septembre 2008 15:08

Le cas américain est plus complexe qu’on ne le croit :

1. La fraude est avérée mais ce qui est troublant (on va utiliser un terme neutre) est l’attitude des adversaires de Bush :
- Al Gore a accepté sans sourciller la décision de la Cour Suprème (certes composée en majorité de républicains).
- plusieurs députés afro-américains de Floride ont tenté, le jour de l’investiture de Bush, de faire invalider le scrutin mais Al Gore, qui dirigeait la séance, leur coupait systématiquement la parole. En fait, une requête ne pouvait émaner que d’un sénateur : il ne s’est trouvé aucun sénateur chez les démocrates pour contester le scrutin.

2. La décision de valider le scrutin devait être prise par la cour suprême de Floride (les élections étant organisées par chaque État selon des modalités qui leur sont propres) et non par la Cour Suprême fédérale.

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