Réponse au droit de réponse de Sylvain Attal : Dont acte. Reconnaissons à l’animateur du débat de France 24 l’élégance de sa démarche : répondre aux internautes tant décriés par les médias classiques et ce, sur l’espace même de leur discussion. Que le journaliste daigne considérer le "journalisme citoyen" d’Agoravox ne devait pas surprendre : l’intéressé a le mérite de s’être longtemps exprimé lui-même sur différents blogs, en parallèle de son travail journalistique, bien avant que cet usage ne devienne une mode chez ses confrères. Cela étant, je maintiens mon propos : les responsables du débat polémique sur le 11-Septembre n’ont pas assumé, a posteriori, le choix du sujet. Pourquoi, sinon, Grégoire Deniau se serait-il défaussé sur sa rédaction ? Pourquoi le débat n’est-il pas dans les archives du site, contrairement à d’autres débats bien moins "attractifs" ? Question subsidiaire : pourquoi, alors que Sylvain Attal révèle avoir lui-même proposé le sujet, n’est-il pas également sanctionné puisque la faute essentielle de Grégoire Deniau- ACCEPTER un débat consacré aux "théories conspiraionnistes" et proposé PAR Sylvain Attal- relève d’un choix éditorial désapprouvé par la direction ? Par ailleurs, je maintiens le choix du terme "orthodoxe" dans sa connotation péjorative : sans évoquer ici le fond du débat, à savoir la crédibilité des critiques de la thèse conventionnelle du 11-Septembre, force est de reconnaître que ce "débat" était particulièrement caricatural par son déséquilibre et le parti pris manifeste de son animateur. Enfin, l’information suggérée par Sylvain Attal selon laquelle une partie de la rédaction aurait désapprouvé la tenue d’un tel débat, spécialement en raison du jour de commémoration du 11-Septembre, me semble bien révélateur du pathos entretenu par certains journalistes pour éviter une démarche analytique des différentes thèses en vigueur. Tant que le tabou journalistique persistera sur une véritable discussion, publique et contradictoire, à l’égard des nombreuses zones d’ombre et des contradictions de la version conventionnelle du 11-Septembre, il ne sera pas étonnant de constater une défiance croissante des citoyens envers ceux chargés, a priori, de les informer honnêtement, en toute impartialité.