@Astronaute,
Il y a deux façons de traiter le cas de non diffusion d’une information.
- Soit elle est couverte par une chappe de plomb, c’est le cas de la Corée du Nord et de bien d’autres pays.
- Soit elle nécessite la création de leurres permettant de laisser croire à ceux qui veulent savoir qu’ils ont eu accès à ce qu’ils recherchaient mais n’ont eu, comme son nom l’indique, que ce que nous avons bien voulu fournir.
La problématique posée dans les grandes démocraties, ou comme il est nommé par nos dirigeants, le monde libre ne peut ouvertement mettre une chappe de plomb sans faire fi des principes minimum de la démocratie. Il y a bien longtemps que nos dirigeants le savent.
Sans aller jusqu’aux thèses conspirationnistes que je ne suis pas particulièrement, même si ma formation scientifique ne me permet pas de trancher sur tous les points, il reste évident que la version officielle du 911 laisse quelques questions en suspens ; comme le dernier rapport de la commission étatique fournit un exposé des causes et conséquences on ne peut plus approximatif et peu scientifique.
@L’auteur,
J’avoue que le grand jour est, dans mon ressenti, encore bien lointain. Le XXème Siècle fût, faut-il le signaler, l’échec de l’émancipation dans le monde libre. Nous sommes libre de penser ce que nous voulons mais nous n’avons pas les outils pour penser objectivement et individuellement ; est-ce vraiment un hasard ?
Il reste plus aisé de poser les perceptes prédigérés à une foule n’ayant pas la capacité de rejeter les prémisses d’interprétation qui sont accolés aux diverses situations que de permettre à chacun de pouvoir expurger les états du monde de toute orientation en n’analysant que les faits. Comme il est plus facile pour nos gouvernants de nous laisser croire que nous sommes une civilisation très évoluée qui occupe une place au dessus des autres dans une hiérarchie virtuelle, qui n’existe que dans nos esprit, lieu de toutes les illusions. Pour un anthropologue comme Girard ou bien d’autres comme Todd qui a relevé ce syndrôme de supériorité culturel chez nos politiques, cela nous ramène à la pensée anthropologique du début du XXème siècle, siècle très humaniste durant sa première moitié, à n’en pas douter !
En tout état de cause, il est toujours aisé de désigner un bouc émissaire dès lors qu’il est différent de la majorité à qui nous demandons de jouer le rôle de bourreau. Et pour la foule, elle accepte plus facilement un bouc émissaire dont elle ne connait rien ou pas grand chose.