Petite précision sur la piste électromagnétique (EM) : c’est la SNPE qui a interdit le survol de son site à la société Fugro pour mesures d’expertise EM mais c’est bien la Préfecture de Haute Garonne qui a interdit le survol des côteaux de Pech David, juste à l’Est de la SNPE... Aucune raison n’a été fournie par la préfecture à la société Geoif-Fugro dont je connaissais un des directeurs. Mais l’existence, dans la colline de Pech David, d’un très grand tunnel de 380 m de long liée à l’ancienne usine des eaux de Toulouse, permet de découvrir que l’axe de ce tunnel tombe pile poil 1km plus loin, à l’Ouest, sur le point de rupture d’un des trois câbles de la ligne HT Lafourguette-Pont des Demoiselles. En fait ce tunnel, tout comme une partie de l’ancien réseau d’eau qui traverse la SNPE et qui passe par la zone des ballastières aurait été touché par une propagation d’ondes EM de très fortes intensité. Ce tunnel, telle une antenne radar très directionnelle, a redirigé ce faisceau EM vers cette ligne HT quelques secondes avant l’explosion générale et enendré des inductions sur la portion de cette ligne HT au Nord-Oeust d’AZF. Le poste électrique 20 kV Les Lilas au pied de ce tunnel au bord de la Garonne (face à la SNPE) a explosé quelques secondes avant l’explosion, les 4 grands réservoirs de la SNCF en connexion aussi avec ce tunnel, près de 100 m au nord sur la colline, ont servi de caisse de résonnance au claquage des ondes EM. Les ambulances privées et les voitures particulières (hors très rares riverains) ont été interdits de passage devant ce poste électrique dès 11H le 21 septembre 2001 par des militaires alors que le chemin concerné était le chemin le plus court du pôle chimique vers le CHU de Rangueil. Bref tous ses éléments de structures conductrices sur et dans la colline de Pech David, s’ils avaient été survolés, auraient montré des indices EM importants à Fugro. Il est à préciser que cette interdiction de la Préfecture est parfaitement lisible dans la page http://www.azf-10h18.com/CCT_EM/04304_011.JPG issu du rapport de Geoid-Fugro. Cette information, pourtant parfaitement vraie, a été censurée par Wikipédia même si l’info de la SNPE est restée.
Une autre précision sur le statut de la SNPE...
Une bonne partie de la production chimique de SNPE-Toulouse était destinée à des organismes militaires et à ce titre la SNPE était forcément très liée à la DGA et au ministère de la Défense. Il est vrai que le floutage des photos aériennes sur ce site et le masquage de cette zone par l’Institut Géographique National (IGN) sont assez ridicules mais ils sont bien révélateurs du statut de la SNPE-Toulouse. Quand aux autres sites Aquitains de la SNPE, eux, sont en plein dans le militaire. La DGA a interdit l’IGN de fournir à la justice ses photos aériennes au-dessus de la SNPE... ! Si si c’est bien marqué dans http://www.azf-10h18.com/CCT_SNPE/D1866.html