@Michael Gulaputih Le responsable du chantier et ses ouvriers ont assuré que le jour même aucun d’eux n’avaient utilisé de point chaud car ils ne faisaient que monter l’échaffaudage. Concernant les éléments électriques du chantier (éclairage, ascenseur etc....) il est certain que tout a été fait dans les règles. Ils ont coupé toute l’alimentation du chantier avec remise des clés au « concierge ». Tous étaient partis depuis 17h30. Ils n’ont aucune explication pour l’instant.
Tiens au reparle d’AZF.... c’est vrai que les propos du Procureur de la République de Paris ressemblent un peu à ceux du Procureur de Toulouse le 24 septembre 2001... Suite à l’interview du responsable du chantier Lebras Frère facilement trouvable sur youtube, il n’y a aucun élément pour l’instant privilégiant une piste plus qu’une autre.
Coïncidence... quelques heures avant le drame, le Procureur Général de la Cour de Cassation de Paris a reçu un courrier d’un témoin de l’explosion AZF, envoyé le 12 avril 2019, demandant à ce que lui soit restituées ses photographies originales qui l’a remises pour l’enquête en 2004. Trois de ses photos montrent un avion non identifié passant au dessus du pôle chimique quelques secondes avant le blast. Mais le dossier judiciaire ne mentionnent plus qu’une seule photo omettant les deux premières où l’avion serait indentifiable.
Depuis 8 ans ce témoin de l’explosion d’AZF effectue des démarches juridiques avec un avocat... en vain ! On lui refuse cette restitution. Simple coïncidence certes.
Mais en revanche, les experts judiciaires toulousain Dominique Deharo et Véronique Rey-Vidotto qui ont largement participé au naufrage de l’enquête AZF sont les premiers à donner leur avis à l’AFP sur le drame de Notre-Dame (cf article du 16 avril). Pour moi c’est le premier indice que l’enquête risque d’être très mal faite... j’espère que ces deux experts judiciaires absolument pas fiables seront écartés par le responsable de l’enquête de l’incendie.
Bucuresti, Bugarach... il est vrai que les Roumains n’étaient pas loin
de la fin du monde en 1989 avec cet illuminé de Ceaucescu... ! Mais
les Roumains connaissent aussi les séismes.... en 1977, Bucarest vivait
une petit fin du monde lors du terrible séisme qui a fait plusieurs
milliers de victimes. Le plus fort séisme de Roumanie depuis bien
longtemps. La France, sismiquement est beaucoup plus tranquille... le
plus fort séisme survenu depuis un demi-siècle a eu une magnitude de
5.6.... une bricole pour les Roumains. C’était le 18 février 1996 près
de Saint-Paul de Fenouillet dans les Pyrénées Orientales, 3 semaines
après le dernier essai nucléaire français du Pacifique et 1 moins avant
la signature de traités d’interdiction des essais. L’épicentre principal
se trouve sous la carrière souterraine de gypse du village de Lesquerde
à 13 km au Sud-Est du Pic de Bugarach. Officiellement ce séisme est
naturel et a eu des centaines de petites répliques concentrées au sud de
l’épicentre, essentiellement sous la commune de Saint-Arnac (si, si le
nom existe mais il est un dérivé du nom Centenach). En mai 2004, un
nouvel essain de séisme a eu lieu juste au nord de cet épicentre entre
Lesquerde et St-Paul de Fenouillet... réveil de pleins de micro-séismes
de magnitude avoisinant 2. Bien concentrée et isolée dans le temps,
cette série de séismes de 2004 a fait venir en urgence les sismologues
qui ont installés des sismographes a proximité et ont réalisé une étude
rectificative sur le premier séisme de 1996... qui finalement reste très
mystérieux et difficile à analyser. Déclencher des signatures
sismiques naturelles à partir d’explosion souterraine profonde... un
vrai rêve de tout pays disposant de la force nucléaire !
Décision très peu surprenant effectivement... mais tout de même intéressante puisque que l’affaire du sabotage de Novembre 2008 ne sera pas oubliée. A force de se focaliser sur les enfumages imposés par le Ministère de l’Intérieur, on oublie exactement ce qui a provoqué de telles actions de démonstrations policiaires, synonyme de vraie panique de la part des hautes autorités. Pour l’affaire Coupat, qui est en fait l’affaire du sabotage de la ligne TGV à la hauteur de Dhuiry, personne n’a vraiment évalué la gravité de l’acte et la gêne que cela pouvait occasionner si ce type d’actes se répétaient. En fait, ce type de sabotage est un vrai cauchemar pour la SNCF, bien plus qu’un obstacle sur la voie car il immobilise pendant des heures entières un trafic très important. Et de tels événements nécessairement médiatisés comme aurait pu l’être l’explosion de la bombe du groupe AZF des voies ferrées enfouie sous le ballast avant le 21 Février 2004 à Folles sur la ligne Paris-Toulouse, sont la porte à des menaces de médiatisations de messages que le gouvernement ne veut surtout voir surgir. Et ces messages sont loin d’être les discours « gauchisants » et altermondialisants écrits par les fusibles que le Ministère de l’Intérieur nous montre du doigt... ils sont d’un autre ordre et ils ne sont qu’à la portée des plus hauts membres de ce gouvernement. De telles menaces sont des pressions directes pour obtenir de l’argent, des marchés spécifiques et d’autres monnaies d’échange. Le message est très difficile à décrypter si on ne regarde pas déjà géographiquement les lieux qui ont été sélectionnés. Plusieurs fois dans les menaces des groupes dits « AZF », ces lieux correspondaient à la proximité de la ligne SNCF d’un très grand lieu de stockage de matière énergétique : Bessines pour AZF 2004 avec le stockage des déchets nucléaires, et Germigny-sous-Coulombs juste en face de Dhuiry où est stocké en profondeur l’un des deux plus grands réservoirs de gaz naturel de France. D’autres menaces attribuées à AZF sur des lignes de la SNCF concernant aussi d’anciennes mines d’Uranium (comme celle du viaduc de Busseau). Bref... les messages ont toutes les chances d’être ceux de services secrets à composantes de terrain très bien entrainées en mal d’argent ou servant d’autres types de revendications. Ces services savent négocier directement avec l’Etat et ils savent leur faire peur tout en donnant la possibilité au gouvernement de négocier silence et faux-coupable. Le pauvre Julien Coupat et ses camarades dans tout ce décor sont des lampistes, très souvent surveillés cependant, qui figurent sur des listes des services de renseignement qui permettent un échapatoire après négociation secrète, avec l’établissement de scénarios rocambolesques que l’on impose en plein panique. A noter que les auteurs du groupe AZF des voies ferrées de 2004 n’ont jamais été retrouvés officiellement ! Et à cet époque le fin limier de l’Intérieur était Nicolas Sarkozy et son chef de cabinet Claude Guéant avait géré la crise.
comment est-il possible de vous joindre par email. Vos articles sont à peu près les seuls en France a parler du fond des problèmes sur cette affaire. Félicitation. Je souhaiterais avoir votre avis sur des constations sismologiques effectuées depuis Mi-décembre 2009, dans toute la zone d’Amérique Centrale entourant le Golfe du Mexique.