Bravo Christophe, vous demontrez votre sens de l’ouverture, et du calcul de surcroit.
Puisque les chiffres vous parlent et que vous n’ignorez pas qu’un foyer en France, c’est a peu pres 2.7 personnes, c’est donc 270 000 citoyens que cela touche.
Ce n’est pas une question d’ouverture d’esprit, mais pour prendre une décision d’ordre collectif, il me semble qu’il faut des exemples pertinents ; en admettant l’assertion que vous faites, cela représente 0,41% de la population de la nation.
Rajoutez-y les 150 000 des notres qui travaillent en Angleterre pour les raisons qu’on connait, il est de notoriete publique qu’ils y agonisent....
Auquel il faut soustraire le nombre de britanniques vivants sur le sol français ? Il me semble que vous faites quelques amalgames qui certes, abondent dans le sens de votre discours, mais n’en reste pas moins peu en rapport avec ledit sujet.
Rajoutez-y les 2 000 000 de gerants, DG et independants qui ne cotisent pas aus ASSEDIC (chomage), tout simplement parce qu’on n’a pas prevu d’assurance chomage pour eux, qui se la fabriquent eux-memes et qui d’ailleurs ne s’en plaignent pas.
Quel rapport avec l’assurance maladie ?
Les deux assertions précédentes n’ont strictement aucun rapport avec le sujet. Cela peut laisser planer un syndrome de suspicion quant à votre crédibilité.
Et pour finir, repondez a cette question fondamentale mais extremement simple : pourquoi ne puis-je me couvrir personnellement pour toutes les prestations d’assurance maladie, vieillesse, chomage au meme titre que celui de l’assurance voiture ou habitation ?
Il n’existe aucun interdit en la matière. Certaines assurances proposent des contrats pour couvrir certains risques ; problème d’offre et de demande me semble-t-il ! Le marché n’est-il pas tributaire de cela. Si nous nous basons sur le principe du marché, pouvons-nous en conclure que la demande est si faible que l’offre n’existe pas ?
Et il n’a jamais ete question de ne plus cotiser pour la solidarite nationale mais de la differencier des autres cotisations et de la faire gerer par un organisme prive, fonctionnant sous concession et sous surveillance de l’Etat.
Vous êtes dans une posture prônant l’intervention de l’Etat dans un domaine où il a largement démontré son incompétence. Combien de réformes sous l’égide de l’Etat pour passer de 13 millions de francs de déficit en 1995 à un déficit de 16 milliards d’euros. Par l’insertion d’un organisme de gestion privé, vous proposez de passer d’un système à but non lucratif à un système à but lucratif ; quelle marge de manoeuvre existe-t-il pour obtenir des marges financières ?
Dans ce schema, il n’y qu’un camp qui est perdant : celui de la fonctionnarocratie, des syndicats obscurantistes et corporatistes qui camouflent leurs prebendes et interets (rappelons que ce sont eux qui co-gerent la SS et n’ont aucun interet a sa privatisation) derriere une lutte des classe issues du XIXe siecle.
Sans commentaires ! Les images d’Epinal n’ont rien à faire dans un débat constructif ; cela influence sans fondement un débat d’idées.
Pour être plus précis, c’est la CFDT qui gère la SS suite à sa signature de la réforme Juppé en 1995. Je suis d’accord avec vous sur leur manque cruel d’efficacité ; sans doute la raison qui les pousse à appeler l’organisation qui l’avait en charge avant eux (FO).
Alors a moins que vous fassiez partie de cette clique, je ne vous vraiment pas de raison de vous y opposer.
Devons-nous en conclure que s’opposer à vos propos consiste à être classifié dans telle ou telle catégorie ? Jugement de valeur à portée limitée, me semble-t-il.
Je ne vois pas de quoi vous vous plaignez. La réduction des prestations de SS vont exactement dans le sens que vous prônez. Même les mutuelles couvrant les compléments santés sont priées, par la loi, de ne pas couvrir certains désengagements de la SS. Seules les assurances privées peuvent offrir ces services. Donc un peu de patience, nous parviendrons bientôt à votre idylle exceptée que la couverture générale, à terme, ne sera plus.
Nous verrons ensuite si ce progrès aboutira à l’accroissement d’un métrique important pour tout progrès : la progression de l’espérance de vie.