Je ne crois pas aux transitions médiatiques ni technologiques, impact limité
Je ne serai pas si sur et il serait très long de développer ici mais sur les deux sujets j’ai deux livres de Neil Postman à conseiller qui expliquent ca mieux que je ne pourrais le faire :
- Amusing ourselves to death, public discourse in the age of show business : Absolument excellent, traite des rapports entre médias, société et politique. Visionnaire (écrit dans les années 80) et terrifiant. Considéré aux états-unis comme une référence sur le domaine.
- The technopoly : Qui analyse les rapports entre technologie et société. Moins connu que le premier, mais pas inintéréssant du tout. De nombreux passage ont vieillis et certaines prédictions sont aujourd’hui fausses (le livre date d’avant Internet pour les masses) mais sur l’essentiel, Neil a vu très juste. (Et même si je ne suis pas toujours d’accord avec ce qui frise parfois la technophobie chez lui, il a largement mieux analysé le sujet que beaucoup d’autres).
Les deux livres ont été traduit un jour en Français, mais ils sont malheureusement introuvable. Il ne reste plus que l’anglais, mais c’est écrit dans un style très simple et clair et c’est peu épais.
la géopolitique, effectivement, bonne mise au point, la Chine n’est pas un système d’esclavage ou si elle l’est, c’est pas plus que les US. La Chine a tiré des centaines de millions de Chinois de la pauvreté et un système de classes moyennes se constitue, mais ils sont plus d’un milliard et ce système crée des mécontents, des gens expulsés, des chômeurs aussi, comme chez nous. La Chine est moderne, elle a le lait frelaté, chez nous, il y a eu l’huile espagnole.
Le plus impressionnant c’est la vitesse des progrés. J’ai vu des photos de la ville de Suzhou dans les années 80. De ces photos transparait une ville sale, arriérée, sans technologie, et dont les habitants semblent proche de la misére. Ce qui change beaucoup de la Suzhou flamboyante que l’on peut découvrir aujourd’hui. Une copine qui est né la bas dit qu’elle ne reconnait plus la ville dans laquelle elle est née. Et le pire c’est que cette ville a été grandement protégée des pelleteuse de par son patrimoine unique ce qui limite le changement à la périphérie (le centre ville a été rénové mais a peu changé comparativement à d’autres villes). Des villes comme Nanjing ou Shanghai sont méconaissables.
Et vous pouvez même constater les progrés lorsque vous y passez à un an d’intervalle.
A force de critiquer ce pays sans vouloir voir ce qui s’y passe, j’ai peur que beaucoup de Français se réveillent et reprochent à raison qu’on ne leur ait pas expliqué.