Comment on réécrit l’histoire !
Pinochet fut nommé par Allende général en chef des armées en Aout 1973, mais c’est par un COUP D’ETAT, soutenu et financé par la CIA, que Pinochet renversa Allende, légitimement élu ; et qu’Allende fut obligé de se tuer.
Quant aux "Chicago boys" , qui "sauvèrent l’économie chilienne" ; un peu d’histoire :
En 1977, Pinochet confie l’économie du pays aux théoriciens de l’école de Chicago, les Chicago boys, de jeunes économistes chiliens comme José Piñera et Hernán Büchi, souvent formés à l’Université de Chicago et influencés par les idées de Milton Friedman et d’Arnold Harberger[23]. La croissance atteint 8 % par an pendant 5 ans mais est temporairement ralentie par la crise économique mondiale, qui touche le Chili entre 1982 et 1985 ; sous l’influence de la hausse mondiale de l’inflation, l’inflation nationale atteint 27,3 % en 1982[24]. Celle-ci génère une série de protestations de la population contre le régime politique et le libéralisme. Toutefois, dès 1985, l’économie du pays revient au vert.
Les réformes engagées sont d’inspiration libérale et se caractérisent par la privatisation de la plupart des entreprises publiques et la baisse des dépenses publiques. Selon Orlando Caputo, économiste à l’Université du Chili, le terrorisme politique et économique des 4 derniers mois de 1973 - à partir du coup d’État du 11 septembre -, parvint à faire baisser la part des salaires dans le Produit Intérieur Brut (PIB) de 52% en 1972 à 37% en 1973. 15% qui équivalent à une diminution de 30% de la masse globale annuelle des salaires. De 1979 à 1989, la participation des salaires dans le PIB a poursuivi sa chute, alors que les profits ont augmenté. À la fin de la dictature, la part des salaires était descendue à 31 et 32% respectivement et les profits atteignaient 56%. Paradoxalement, en même temps que le richesse augmente, la pauvreté s’accroît.
. En fait, le Chili, avec une population de 13 millions d’habitants, compte 4 millions de pauvres dont 1,5 million d’indigents. C’est un chiffre trop élevé (un tiers de la population) pour un pays montré systématiquement dans les informations internationales, comme un "modèle de croissance économique".
Bien que le chômage et l’inflation aient diminué, les travailleurs, acteurs de l’expansion économique, ont vu s’évanouir la plupart des anciennes conquêtes syndicales. Les salaires sont bloqués et le pouvoir d’achat continue de diminuer. Le cadre des négociations salariales reste celui dénommé "Plan laboral", créé en 1979 pendant le régime militaire. C’est un ensemble de lois disproportionnées qui, en favorisant l’employeur, ont atomisé le mouvement syndical chilien, jadis si combatif, et ont neutralisé toute tentative de grève et de revendication collective et étouffé la solidarité et l’unité des travailleurs. Affirmer que les "pauvres sont moins pauvres" ne correspond pas à la réalité. En 1979, les 10 % les plus pauvres de Santiago percevaient 1,4 % du revenu national ; en 1991, ce même revenu a été ramené à 1,2 %. Au cours de cette période, les bénéfices des 10 % les plus riches de la capitale sont passés de 39,1% à 41,3 %. Au niveau national, selon une étude récente de l’Université de Santiago, la participation à la richesse a diminué de 40,4 % à 38,4 % y compris parmi la classe moyenne du pays, tandis que pour les secteurs les plus riches, la moyenne est passée de 55 % à 56,9 %.
Alors, vous êtes bien gentil, mon vieux, mais vous irez faire votre petite propagande néolibérale ailleurs !
Quant à Mussolini, un peu d’histoire aussi :
Il est membre du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien socialiste Avanti ! depuis 1912. Anti-interventionniste convaincu lors des années qui précèdent la Première Guerre mondiale, en 1914, il change d’opinion se déclarant favorable à l’entrée en guerre de l’Italie. Expulsé du PSI, il crée son propre journal Il Popolo d’Italia (Le peuple d’Italie) qui prend des positions nationalistes proches de la petite bourgeoisie. Dans l’immédiat après-guerre, profitant du mécontentement de la « victoire amputée », il crée le Parti national fasciste (PNF) en 1921 et il se présente au pays avec un programme politique nationaliste et autoritaire, anti-socialiste et anti-syndical ce qui lui vaut l’appui de la petite bourgeoisie et des classes moyennes industrielles et agraires.
Alors, vous repasserez aussi, pour l’exemple..
On comprend bien qu’en tant que défenseur du néolibéralisme, vous soyez dans une position, en ce moment, particulièrement difficile ; on comprend votre embarras, vos frustrations, votre dépit, mais vous ne tromperez personne, avec votre propagande à la petite semaine.
La chose est claire, maintenant, pour tout le monde ; le système capitalistique néolibéral a fait la preuve définitive de sa nuisance, de son incompétence, de sa non-viabilité. Il est le seul responsable de l’aggravation des inégalités, de la misère d’un tiers de l’humanité, d’une finance ayant fini par ruiner l’économie réelle, au profit de quelques spéculateurs, et au détriment de tous ceux qui produisent les richesses dans le monde ; les travailleurs.
Alors, certes, il y en a encore beaucoup, comme vous, qui vont continuer à s’accrocher aux branches, à défendre ce système mortifère et sanglant, il ne va certainement pas s’éteindre de lui-même, vu les intérêts gigantesques qu’ils représentent pour des castes qui sont aux commandes, notamment des forces financières et militaires, mais, pour la bonne marche du monde, il est de l’intérêt général qu’il disparaisse au plus vite.
30/09 21:38 - Thierry LEITZ
En effet l’industrie du luxe comparativement à l’autre est marginale. Les montants (...)
29/09 10:44 - sisyphe
(suite, et toujours pas fin.....) Le coup d’État des colonels La monarchie est alors (...)
29/09 10:22 - sisyphe
(suite.... et pas fin, hélas....) Sinon, on citera aussi, tous les bons libéraux de (...)
29/09 10:21 - sisyphe
29/09 05:18 - JL
Bon, il y a deux sortes de gens : ceux qui écrivent sur leur T-shirt : "je ne parle pas (...)
28/09 21:46 - Alexandre
Mais je t’ai répondu, et toi tu me parle de mon orthographe, et de ma soit disant (...)
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