Bonjour,
"Le systeme metrique est preferable car il simplifie les calculs. En effet il est plus facile de diviser par 10 que par 12" (Yannick). J’avoue que pour moi ces deux phrases sont énigmatiques. Faut-il lire "décimal" plutôt que "métrique" ? Si oui, il est en effet "plus facile de diviser par 10 que par 12" dans le système décimal. Mais alors, il s’agit là d’une lapalissade qui ne fait avancer en rien notre schmilblick
. Possible aussi que quelque chose m’ait échappé.
En même temps, cela permet de faire remarquer que l’humanité aura raté le système duodécimal. En effet, si nous avions 12 doigts plutôt que 10, nous aurions adopté le système en base 12, et il serait deux fois plus commode de diviser (car, pour rappel, 12 est divisible par 2, 3, 4 et 6, tandis que 10 est seulement divisible par 2 et 5).
Pour en venir à l’article, l’auteur écrit "À cette époque, tout le monde est habitué à voir des chiffres romains et à s’en servir régulièrement ..." et c’est là un point essentiel. Je veux dire que tout est dans ces habitudes que l’on a prises ou qu’on nous a fait prendre. On dirait presque que porter atteinte à une de nos habitudes est une atteinte à notre intégrité. L’homme peut devenir d’une mauvaise foi extraordinaire pour sauvegarder une seule de ses habitudes.
Il y a toutefois autre chose qui me paraît important. C’est que généralement nous avons, pour dieu sait quelle raison, une propension naturelle a tout compliquer.
A cela, j’ajouterais une dernière chose. C’est que nous ne sommes jamais autant convaincu que par ce que l’on a expérimenté soi-même (Blaise Pascal).
Bref, pour en venir à l’espéranto. Pour que cette langue ait une chance d’être adoptée, il faudrait donc que le plus grand nombre puisse envisager de changer ses habitudes, qu’il puisse accepter l’idée qu’il existe des solutions simples à nos problèmes et qu’il accepte d’expérimenter pour se faire une opinion.
C’est ainsi que le problème de la langue internationale n’est qu’une chose parmi toutes celles qui sont à revoir dans ce monde.
Rudy