Ben oui, mais non, désolé..
Un système doit partir de l’homme TEL QU’IL EST, et construire :
- d’une part la possibilité de lui offrir la liberté de travailler, de vivre décemment de son travail, de son éducation, de sa santé, d’un logement décent, de se nourrir correctement, de pouvoir jouir de loisirs, de culture, etc....
- d’autre part, suffisamment de garde-fous pour empêcher qu’il soit exploité par d’autres, ou qu’il puisse exploiter les autres, de l’empêcher de nuire, d’empêcher les manifestations de ses penchants cupides, égoistes, nuisibles.
Un tel système existe au niveau sociétal ; c’est la JUSTICE.
Elle est constituée d’un ensemble de LOIS qui répriment la possibilité de nuire aux autres, en garantissant la liberté de chacun.
Il n’y a donc aucune raison que cette justice n’existe pas au niveau financier, économique, écologique, politique, commercial, international.
Or, il se trouve, justement, que, dans le système capitaliste néolibéral, aucune LOI n’existe, qui puisse empêcher certains d’exercer leurs penchants pervers à la domination, à la cupidité, à l’égoisme, au vol, aux crimes, de détourner, à leur profit, les richesses créées par l’ensemble des autres, de spéculer (et donc de se détacher de l’économie réelle, pour agir CONTRE elle, et contre l’ensemble des citoyens), d’exploiter la très grande majorité des citoyens en leur retirant la possibilité de vivre décemment, donc d’agir CONTRE LEUR LIBERTE.
Il ne s’agit donc pas d’excuser ou de justifier un système par l’explication de "vices humains" ; mais, au contraire, de pointer ses vices propres, qui (si j’ose dire) l’empêchent d’empêcher la manifestation et l’exercice de ces vices ; c’est à dire n’offrent pas les garanties d’une JUSTICE suffisante pour garantir à tous et à chacun la liberté de vivre décemment ; alors que, par ailleurs, bien sûr, les richesses produites le permettraient largement.
Ce n’est pas l’homme qu’il faut changer, c’est donc bien le système, par des LOIS qui permettent une juste redistribution des richesses produites par tous. .