La revanche du pire
L’air gourmand de certains anticapitalistes qui, enfin, tiennent leur revanche après l’évacuation de l’idéologie criminelle qu’ils soutenaient aux temps de la Guerre froide, n’augure rien de bon.
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH301/Cro-Magnon-642c1.jpg)
Si, effectivement, le « tsunami financier » (expression d’Attali) emporte l’économie américaine, l’Europe, l’Union européenne plus précisément, n’aura pas d’autre choix que de construire un nouveau modèle de croissance.
L’inquiétude doit nous tenailler si se dessine comme première puissance, dans un premier temps qu’économique, mais pour la suite militaire, un Etat autocratique. La résurgence des nationalismes, des appétits croisés et des virulences provocantes pourrait faire revenir au premier plan une violence étatique que d’aucuns voulaient croire révolue. Lorsque le regard se concentre sur le terrorisme, il néglige les menaces traditionnelles. Une crise financière qui dégénèrerait en crise économique mondiale favoriserait les stratégies agressives.
Que sait-on réellement de l’objectif des pouvoirs chinois, russes, etc. ? Rien, en dehors des postures officielles. La circonstance exceptionnelle d’un effondrement américain pourrait aiguiser des appétits jusqu’alors bien dissimulés.
Par ces quelques réflexions, je n’excuse en rien les dérives capitalistes. Dès le 18 août 2007, j’écrivais, dans mon Journal, sur la crise des subprimes. L’occasion d’insister sur le crétinisme comportemental de certains milieux financiers, avec ses rumeurs délétères et son suivisme amplificateur :
« Parc désert, étendue d’eau paisible, si loin des agitations boursières. Le libéralisme à tout prix, étendu à l’économie virtuelle, connaît sporadiquement ces hoquets, décrochages qui paniquent les détenteurs de titres. On peut être pour le capitalisme, sans réserve, et considérer comme caverneuses les hystéries de la finance mondiale.
Internet a eu sa bulle boursière inconsidérément gonflée pour, un beau jour, ruiner les plus aveugles. Depuis, pourtant, Internet grandit toujours, tel un univers en expansion, et fait la fortune des plus avertis. La marque Google n’est-elle pas reconnue comme la plus chère du monde, avant Microsoft et Coca Cola ? Les pionniers de cette dimension du réseau mondial n’avaient donc pas tort de croire aux potentialités économiques du système virtuel, mais le grégarisme amateur a fait imploser les valeurs attribuées à des milliers de jeunes pousses du Net.
Si on doit pointer l’inconséquence d’organismes financiers atteints de prêtite aiguë, si l’on doit soupçonner les agences de notation des émetteurs d’emprunts, au mieux, de s’être vautrées dans la complaisance, au pire d’avoir masqué les difficultés de ces organismes qui les financent, on ne peut se limiter à la stigmatisation des boucs émissaires qui évitent de s’interroger sur la tare consubstantielle.
Aujourd’hui, toute la complexité des causes des baisses boursières ne doit pas occulter la simplicité dérisoire du suivisme, de l’amplification des rumeurs, de la méfiance soudaine, du chaos cultivé. De vraies grossières ficelles psychologiques qui déterminent, et c’est là le point inquiétant, une bonne partie de la santé économique mondiale. Poupées gigognes non décoratives, plutôt du genre affligeant, où la tête d’épingle incommode le tout.
Comme souvent, ce n’est pas le système qui présente des vices, mais les vices humains qui dénaturent le système. Primaires de Cro-Magnon pour encore longtemps, nous sommes. »
84 réactions à cet article
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Ma roclarinette !
Tu continues ton numéro de transformiste ?
Mais je te l’ai dit : en solo, t’es pas rigolote...
Et puis, fais gaffe, y a tes c... qui dépassent...
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Sinon, la photo de l’article, je crois que c’est celle de l’auteur en vacances (y a un peu de laisser-aller, mais on reconnait bien le regard vif et malicieux)...
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Comme souvent, ce n’est pas le système qui présente des vices, mais les vices humains qui dénaturent le système.
Ben voyons : le système, lui est parfait.
Comme les hommes, eux, sont dénaturés, il va falloir les reformater, pour s’adapter au système.
Quel moyens vous envisagez ?
Camps de rééducation ?
Goulag ?
Conditionnement psychologique depuis la naissance ?
Lavages de cerveau ?
Impatient de vous lire...
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Je vois ici comme une contradiction : comment un être imparfait, pourri de vices même, pourrait-il créer un système parfait ?
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le systeme est pas le probleme
tous les systemes se presentent comme une panacee unique
hors les hommes sont tous differents........... -
le commentaire de foufouille est très intéressant ?
Et si le problème provenait de la logique de système, qui fait que quand une doctrine (quelle qu’elle soit) s’installe, elle ne peut plus se remettre en doute (sinon ce n’est pas une doctrine) et qu’on accuse donc les hommes plutôt que le système ?
Soyons capables de penser les systèmes en tant que systèmes dynamiques, à remettre en cause à chaque instant ! N’ayons plus peur de bouger de chez nous, de changer d’avis, et d’évoluer ! -
il suffit simplement de coprendre que cretains sont des luops et la plupart des moutons formates
pour diriger un systeme li faut des beliers
un centre
la societe doit doit etre la pour les charognards comme pour les insectes -
@ Sisyphe ; : Le seul péché, c’est l’impatience" Lin Yutang.
Un systeme social s"évaluant a sa capacité de gerer les comportements humains qu’il encadre, il est un peu oiseux de décider qui de la vis ou du tarot est mal adapté. Ci-dessous un texte sur ce sujet, dont la conclusion ne pouvait être écritre avant la présente crise... Mantenant je m’y mettrai
http://nouvellesociete.org/401.html
http://nouvellesociete.wordpress.com
Pierre JC Allard -
Vous parlez du communisme !
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Comme souvent, ce n’est pas le système qui présente des vices, mais les vices humains qui dénaturent le système.
Des coupables, vite ! Que les têtes tombent et tout sera réglé... comme l’a si justement dit notre Chef
Ce n’est pas le système qui est pervcers, mais l’existence de pervers au sein du système. Clair non ? -
Allez ! je vais laisser le ton ironique de côté pour vous répondre : rien de tout cela bien sûr. La seule chose à espérer est que les règles qu’on accolera à ce système permettent d’atténuer la tendance irrépressible de certains à en abuser.
Par ailleurs je n’ai, à aucun moment, prétendu que ce système était parfait, c’est même le contraire ! Considérez la totalité de l’article avant d’ironiser de façon simpliste. -
Ben oui, mais non, désolé..
Un système doit partir de l’homme TEL QU’IL EST, et construire :
- d’une part la possibilité de lui offrir la liberté de travailler, de vivre décemment de son travail, de son éducation, de sa santé, d’un logement décent, de se nourrir correctement, de pouvoir jouir de loisirs, de culture, etc....
- d’autre part, suffisamment de garde-fous pour empêcher qu’il soit exploité par d’autres, ou qu’il puisse exploiter les autres, de l’empêcher de nuire, d’empêcher les manifestations de ses penchants cupides, égoistes, nuisibles.
Un tel système existe au niveau sociétal ; c’est la JUSTICE.
Elle est constituée d’un ensemble de LOIS qui répriment la possibilité de nuire aux autres, en garantissant la liberté de chacun.
Il n’y a donc aucune raison que cette justice n’existe pas au niveau financier, économique, écologique, politique, commercial, international.
Or, il se trouve, justement, que, dans le système capitaliste néolibéral, aucune LOI n’existe, qui puisse empêcher certains d’exercer leurs penchants pervers à la domination, à la cupidité, à l’égoisme, au vol, aux crimes, de détourner, à leur profit, les richesses créées par l’ensemble des autres, de spéculer (et donc de se détacher de l’économie réelle, pour agir CONTRE elle, et contre l’ensemble des citoyens), d’exploiter la très grande majorité des citoyens en leur retirant la possibilité de vivre décemment, donc d’agir CONTRE LEUR LIBERTE.
Il ne s’agit donc pas d’excuser ou de justifier un système par l’explication de "vices humains" ; mais, au contraire, de pointer ses vices propres, qui (si j’ose dire) l’empêchent d’empêcher la manifestation et l’exercice de ces vices ; c’est à dire n’offrent pas les garanties d’une JUSTICE suffisante pour garantir à tous et à chacun la liberté de vivre décemment ; alors que, par ailleurs, bien sûr, les richesses produites le permettraient largement.
Ce n’est pas l’homme qu’il faut changer, c’est donc bien le système, par des LOIS qui permettent une juste redistribution des richesses produites par tous. .
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Bien beau votre utopie de justice... Et vous imposez cela comment au niveau mondial ? Vous aurez toujours un pays qui accueillera quelques magouilleurs qui feront du flouze sur le dos d’autres...
C’est faux de dire qu’il n’existait pas de règles, elles ont été détournées, c’est tout. Vous aurez beau renforcer les systèmes avec bretelles et ceinture, avec garde-fous et sécurités, vous aurez TOUJOURS des individus qui trouveront la faille pour leur propre intérêt. Ne pas l’intégrer cela c’est fait preuve d’une naïveté rousseauiste pour le moins dépassée aujourd’hui ! -
Il ne s’agit absolument pas de naïveté : vous rstez (volontairement) à côté du problème : il s’agit (je me répète) de JUSTICE ; donc de LOIS ; de régulation, qui doivent être promulhuées, appliquées, et soutenues.
Evidemment au niveau international.
Y voir une "naïveté rousseauiste", c’est continuer à précher pour le cynisme, pour les abus, c’est entériner toutes les magouilles, les excès, les tricheries.
Le système doit être régulé par des lois ; point barre.
Elle est bien bonne, celle qui consiste à dire "ah ben ouais, mais il y en a toujours qui passeront au travers, gnagnagna.." : en tenant ce type de raisonnement, autant renoncer, également, à la justice, aux lois, au code civil...
S’il y en a qui passent au travers, eh bien, qu’ils soient punis, et basta.
Vous continuez de louvoyer, d’accuser les hommes, je vous le répète ; vous faites partie des responsables de cette gabegie, en fait, malgré vos timides dénégations, vous défendez le système tel qu’il est, les voyous, les exploiteurs : c’est vous qui êtes en retard d’une guerre.
Votre discours est directement responsable de la crise qui frappe le monde, l’économie, et plus particulièrement, qui va frapper tous les citoyens ; alors que les banques seront, elles, renflouées.
Vous ne trompez plus personne : c’est le genre de types comme vous qu’il faut que la société empêche de nuire, par l’intermédiaire de lois qui garantissent la justice et la liberté de l’ensemble des citoyens. -
@ Sisyphe
Vous vitupérez, mais vous ne répondez pas à ma question : comment, CONCRETEMENT, vous imposez ces règles sur le plan international. Expliquez-nous. Le verbe "devoir" que vous utilisez comme la panacée n’est pas un programme politique satisfaisant, surtout lorsque vous prenez en compte les contraintes de l’organisation internaitonale. "Le système doit être régulé par des lois ; point barre." : je trouve cela bien court comme réponse. Tout le reste n’est qu’accusations et anathèmes non fondés.
Je n’ai jamais prôné l’anarchie internationale, mais je doute de l’efficacité de mesures que vous appelez de vos voeux. Il est très différent d’imposer un cadre législatif dans une nation ou à la communauté internationale. La "loi" comme vous la dénommez, est votée au sein d’un pays : il n’y a pas de Parlement international, je vous le rappelle. Je ne fait que constater, je ne cautionne pas.
En prétendant que je défends à un quelconque moment les salauderies de certains financiers vous extrapolez, purement et simplement : cela n’appelle aucune réponse. Pour que les choses soient claires : je n’ai jamais misé un euro en bourse, jamais acheté une quelconque action, et je n’ai aucune fortune personnelle.
J’accuse CERTAINS hommes, oui, pas vous ? Ne voyez-vous que le système en cause ? Alors détaillez-nous précisément celui que vous voulez y substituer. Et que ce ne soit pas une resucée du communisme, siouplaît, l’humanité a déjà donné...
Vous voudriez "m’empêcher de nuire", dites-vous ? Ce qui vous gêne c’est que je puisse exprimer des opinions que vous semblez ne même pas englober, au regard de vos remarques. Alors réclamez explicitement la censure, le traitement inégal selon qu’on soit d’accord ou pas avec vous... J’espère que vous n’accèderez jamais au pouvoir ! Sinon, nous aurions du souci à nous faire pour nos libertés publiques. -
Je ne vais pas continuer ce dialogue de sourds avec vous.
Vous continuez à essayer de désigner des boucs émissaires, quand il est clair que c’est le système lui-même qui contient et a provoqué ces abus et ces excès.
Oui ; il faut des règles, des lois, une régulation du système financier, au niveau international.
Tout le monde le sait ; il n’y a que ceux à qui ça profite qui continuent d’essayer de noyer le poisson.
Si vous-même n’y trouvez personnellement aucun intérêt, c’est donc par pure idéologie que vous continuez à défendre ce système.
Cette idéologie a fait la preuve de sa nuisance, de son inviabilité à long terme, de son terrible pouvoir destructeur.
Ceux qui continuent à la défendre, sont, effectivement, des fossoyeurs ; manifestement, vous en faites partie.
Et ne venez pas, s’il vous plait, nous ressortir le spectre du communisme, pour servir d’épouvantail : le procédé a fait long feu, et, pour le coup, n’est vraiment plus d’actualité.
Quand vous aurez compris et admis que le néolibéralisme est un système crapuleux, vous ne serez plus, vous-même, en retard d’une guerre.
D’ici là, je n’ai absolument aucun dialogue à entretenir avec vous : point final. -
Ah ah ah ah ah !!! Bon vent !!! Je n’aurais donc pas l’extrême plaisir de découvrir cette panacée que vous voulez substituer à cet infâme capitaliste...
-
je le personnalise, en plus... Soyons précis ; "cet infâme CAPITALISME".
-
C’est l’ultralibéralisme et ses partisans les plus crapuleux qui mèneront au fascisme et à la dictature, pas ses détracteurs !
Certains des tristes sires qui sont COUPABLES de la situation de crise économique actuelle et qui ont aidé à construire cette crise, depuis des années, par leur attitude avide et honteuse, sont à présent encore plus avide de pouvoir et d’argent et se retrouvent parmi les « donneurs de leçon » qui souhaitent créer un nouvel organe financier encore plus puissant et qui leur permettra de s’enrichir davantage encore !!!
Pour preuve, un ancien planificateur de la politique de Kissinger et membre du CFR appelle à la création d’une nouvelle autorité monétaire mondiale :
www.prisonplanet.com/former-kissinger-policy-planner-cfr-member-calls-for-new-global-monetary-authority.html
La loi martiale sera la prochaine étape, les camps d’internement sont déjà prêts...-
en 36 on avait deja des camps pour les etrangers
en 38 les patrons les ont utilises comme main d’oeuvre
en 40 les opposants les ont rejoint
de nos jours on a des prisons bouyghes aussi rentable que l’inde
et des CRE
et des terroristes -
Bonjour
"Comme souvent, ce n’est pas le système qui présente des vices, mais les vices humains qui dénaturent le système. Primaires de Cro-Magnon pour encore longtemps, nous sommes."
Ben voyons ! Et vous ne vous en étiez pas aperçu ?
C’était pourtant la principale objection des opposants à ce capitalisme débridé !
C’est comme pour le communisme, sur le papier le système est parfait, mais les "vices humains" ont dénaturés le système !
Tout système mis en place doit tenir compte du fait que l’homme n’est pas parfait et doit donc l’encadrer sévèrement sinon nous allons vers d’autres catastrophes du même type.
Mais l’opposition du monde du monde financier, bien qu’il fasse profil bas sous l’orage, se traduira par un lobbying intense pour aboutir à des mesurettes qui ne remettront pas en cause les causes profondes de la crise.
Il suffit, pour s’en convaincre, de voir les demandes de Paulson aux sénateurs américains : les pleins pouvoirs et l’immunité !
On croit rêver !
Radix-
pas encadrer mais limiter
un capitalisme et un communisme limite pourraient vivre ensemble
bien sur ceci devrait etre tres transparent, ce que ces gens la ne veulent bien evidement pas -
@ Radix
Une différence essentielle entre le communisme et le capitalisme, tout de même. Le premier est foncièrement une idéologie qui ne pouvait se mettre en place sans l’élimination (l’histoire a confirmé au sens physique) d’une partie de la population, justement celle que les doctrinaires estimaient être responsables de tous les maux de la sociétés. Un génocide social, donc.
Il ne me semble pas que chez les théoriciens du capitalisme de base, je ne parle pas de ses dérives financières, il y ait une quelconque condition préalable d’éradication d’une partie de la société. On est davantage là dans le domaine des conséquences regrettables. -
Bonjour
Détrompez-vous le capitalisme sans frein est autant destructeur que le communisme, il n’agit pas de la même manière.
Sous Staline c’était le Goulag ou l’exécution, maintenant le Goulag est individuel : c’est la rue et la misère et le suicide a remplacé l’exécution !
La dictature est devenus subtile.
Le politiquement correct a remplacé la langue de bois mais ce sont toujours les mêmes ficelles qui sont utilisées.
Dans les deux cas on se fout des gens qui se font broyer par le système !
Radix -
@ Radix
Communisme capitalisme mêmes conséquences ? A voir... Ce qui est sûr, c’est le bilan du communisme établi par la somme de Courtois, Werth, Panné, Paczkowski, Bartosek et Margolin, "Le Livre noir du communisme" : cent millions de morts. Je ne suis pas sûr que nous ayons cent millions de suicidés dus au capitalisme, pour les même quatre-vingt années,
J’aimerais bien savoir ce que vous proposez comme nouveau système de fonctionnement, pour le commerce, les finances, qui prenne en compte les penchants humains fondamentaux. -
Bonjour
Tout simplement des lois pour encadrer ces irresponsables, il n’y a pas d’autres solution !
Pourquoi, dans notre société, ces gens là serait-ils les seuls qui échapperaient aux lois ?
Radix -
ASINUS 27 septembre 2008 13:48yep salaud de peuple non seulement c est lui qui vas renflouer les caisses vidées par les winners
de la finance , ben oui ses economies envolées , le chomage l inflation les salaires qui stagnent
c est lui ce salaud de peuple qui vas le payer et il gueule en plus ce salaud de de peuple il rale ,
manquerais plus qu il veuille la peau de quelques uns des jouisseurs donneurs de leçons repus
et profiteurs c est pas dur d en voir ouvrez le poste regardez ces economistes nous expliquer que le bug financier c est pas grave et que cet enfoiré d état qui veut reguler il sort de son role :qu il remplisse les caisse et laisse les faiseurs de pognons faire tranquillement ,ben non mon cher nous ont est juste des cons ont n a pas fait sciences eco on paye alors on en veut pour notre pognon quelques patrons de banque par les fenetres quelques raclure ultralibérales servant de conjointes
a des taulards qui ontpris 10/15ans pour juste pour 15000/20000euros eux
bref un peu de rejouissance a défaut d équité
que revienne le temps des chateaux qui brulent-
@ l’auteur
je note, dans votre présentation, la phrase suivante :
Je rédige un Journal qui ne se veut détenteur d’aucune vérité, mais constitue le simple révélateur de voies sans issue.
On serait donc en mesure d’attendre, de votre part, à la lueur des évènements actuels, et de la crise, un article sur le capitalisme néo-libéral, et le système financier.
Or, voici un article qui déclare que le système n’est pas en cause, mais l’homme.
L’homme est donc, pour vous, une voie sans issue ?
Vivement qu’il soit remplacé par des robots adaptés au système !
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le systeme qui permet de vendre 10x le meme truc s’est fabrique tout seul par la mana magique liberale
de la faute a satan comme d’hab -
@ Sisyphe :
Etre diariste, c’est avant tout ne pas se laisser dicter les sujets. En l’espèce, cette tribune libre (qui ne se veut pas un article scientifique) tente d’éclairer quelques pistes de l’après crise financière, ainsi que les dérives d’un système qui, je le réitère, sont en majeure partie le fait d’êtres humains qui ont abusé des règles en place.
Dénoncer des pratiques humaines ne me semblent pas revenir au nihilisme que vous y voyez. -
En l’espèce, cette tribune libre (qui ne se veut pas un article scientifique) tente d’éclairer quelques pistes de l’après crise financière, ainsi que les dérives d’un système qui, je le réitère, sont en majeure partie le fait d’êtres humains qui ont abusé des règles en place.
Ah !
Vous allez donc nous dire quelles "règles" en place ont été victimes d’abus !
Je suis très curieux de les connaître !
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Volontiers, la titrisation est une perversion de la possibilité offerte aux établissements de remettre dans le circuit leurs créances.
Si le fondateur de Microsoft vous doit cent mille euros, avec un règlement à 90 jours, mais que vous avez besoin de liquidité immédiatement, pourquoi ne pas vous autoriser, selon des règles précises à respecter, à la céder à X ou Y pour quatre-vingt mille euros ? De cette règle (en l’espèce une autorisation) certains en ont fait un systématisme vicieux, car portant sur des créances pourries. Cela les a poussé à cette "prêtite aiguë" que je dénonce dans mon article.
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par Loïc Decrauze (IP:xxx.x3.239.74) le 29 septembre 2008 à 14H56 							
																																					Volontiers, la titrisation est une perversion de la possibilité offerte aux établissements de remettre dans le circuit leurs créances.
Je ne vous le fais pas dire.
Vous reconnaissez donc que ce système offre la possibilité de cette perversion, et qu’il n’y avait, contrairement à ce que vous annoncez plus haut, aucune REGLE, pour l’empêcher.
Comme il n’y a aucune REGLE, ni LOI pour empêcher la spéculation et ses abus, ses excès, et aucune règle, ni loi pour empêcher les paradis fiscaux, et la totale opacité des 4/5° opérations financières quotidiennes dans le monde, totalement déconnectées de l’économie réelle.
En disant qu’il y a des règles, alors que vous savez pertinemment qu’il n’y en a pas, vous êtes donc un menteur.
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Et voilà donc votre limite... Quand vous vous essouflez dans vos circonvolutions spécieuses, vous insultez...
Exit. -
Aucune insulte, et aucune circonvolutions.
Vous n’avez pas été capable de réfuter mes assertions, aussi vous vous défilez ; ça se conçoit, quand on est pris en flagrant délit de mensonge.
Ce n’est pas une insulte, mais une constatation, que je confirme, donc ; vous êtes un menteur.
Point final.
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Il n’y a effectivement rien à répondre à de telles imbécillités faites d’incantations et d’approximations. La seule façon, sans doute, de vous arrêter, est de vous écraser bien définitivement sur la tronche ce qui vous sert de rocher !
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Ce billet n’exprime rien d’autre que les idées préconçues, les angoisses et le dépit de son auteur.
Je lis : ""Lorsque le regard se concentre sur le terrorisme, il néglige les menaces traditionnelles.""
C’est la seule phrase sensée, et c’est ce qu’ont bien compris les faucons qui médiatisent en guerre contre le terrorisme leurs guerres de pillards de la planète.-
Bah oui...
Les temps sont durs pour les défenseurs du capitalisme néolibéral...
On peut comprendre leur dépit et leurs frustrations...
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Les temps sont encore plus dur pour les defenseurs du communisme ( echec total )
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@ JL
Vous, ça saute aux yeux, vous n’avez aucune idée préconçue, au point de faire de la psychologie de comptoir qui ne prend même pas en compte les écrits proposés.
"Je n’ai jamais investi volontairement un kopeck, un franc ou un euro dans cette sphère interlope où gesticulation vaut action, coup réalisé vaut engagement et arrivisme vaut ambition. Je m’en pare comme la plus digne des décorations, là où nombre s’encanaillent à miser sur telle ou telle valeur, participant de fait au dévoiement du capitalisme.", cf. mon article Les Gras Sous.
Pour vous déplaire, je n’ai aucune raison d’être dépité ou angoissé ! -
@ Loïc Decrauze, ainsi selon vous, je ferais ""de la psychologie de comptoir qui ne prend même pas en compte les écrits proposés. "" ? Expliquez moi ça voulez vous ?
Et puis non, commencez par vous exprimer clairement, si vous voulez être compris. -
C’est un peu le serpent qui se mort la queue, votre histoire. Car si l’homme était bon, aurait-il inventé un système qui ne repose que sur l’exploitation de l’autre ?
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certains sont bons mais d’autre mauvais
malheureusement , les bons sont des moutons pacifique en gde partie. les mauvais sont les loups qui bouffent le troupeau -
@ Foufouille
Je suis assez d’accord avec vous, mais c’est le raisonnement de l’auteur qui me laisse perplexe.
D’après lui, le problème ne viendrait pas du système capitaliste lui-même, mais de sa perversion par l’homme. Or si, l’homme est mauvais, par quel miracle aurait-il créé un bon système qu’il aurait ensuite perverti ? Et si l’homme est bon et a créé un bon système, pourquoi l’aurait-il perverti ?
Mais bon, je ne crois pas qu’on puisse dire qu’un système qui repose sur l’exploitation de l’autre soit un bon système. -
il n’ya ni bon ni mauvais a la naissance
nos personnalites sont en grande partie conditionnes par ce que nous vivons/avons vecu
rien ne peut etre parfait car aucun homme nepeut etre parfait
et surtout car les hommes sont tous different -
@ pseudo
Sans aucun doute, mais il est parfois bon de rappeler la source du cercle vicieux. Par ailleurs, ce à quoi vous faites allusion, c’est une phrase d’une tribune libre dont le propos est un peu plus varié. -
Mr Decrauze,
Si vous qualifiez d’emblée le communisme de criminel dans votre intitulé en évoquant un "air gourmand" que vous ne définirez même pas dans la suite de l’article, on aurait pu croire d’emblée à un autre prophète du péril jaune si vous n’excluiez ceux qui n’ont pas "évacué" cette idéologie, à savoir la Chine qui, permettez-moi de vous le rappeller avec Wikipédia, est : "Proclamée le 1er octobre 1949, elle est dirigée depuis par le Parti communiste chinois (PCC). C’est un régime autoritaire se réclamant du marxisme-léninisme, bien que son économie soit partiellement libéralisée.".
Le facteur criminogène du communisme historique n’étant plus à démontrer, vous conviendrez avec moi malgré tout que cette idéologie régit toujours à l’heure où je vous parle la vie de plus d’un humain sur six, soit un millard de personnes.
Vous conviendrez aussi, que selon ce même facteur, le capitalisme n’est pas beaucoup plus enviable à cet égard, on pourrait débattre de la liberté d’expression et des droits de l’homme ad vitam mais il faut bien se rendre à l’évidence : le capitalisme a montré toutes ses limites.
Que sait-on réellement de l’objectif des pouvoirs chinois, russes, etc. ?
On sait beaucoup de choses à ce sujet si vous possédez une bonne interprétation de la géopolitique, on n’en sait pas moins que ce que leurs structures stratégiques peuvent encore nous cacher.
Et on pourrait vérifier facilement que les "airs gourmands" viennent justement du bloc adverse, et tellement qu’ils en deviennent autodestructeurs.
Le reste de votre article n’est que conjectures et opinions personnelles.
Vous semblez croire que le capitalisme est l’unique système parfait qui peut régir la vie de tous les hommes s’il nétait dévoyé par les "vices humains"... un télé-évangéliste américain ne dirait pas mieux...
La question essentielle d’une idéologie nouvelle qui puisse dépasser ce clivage éculé pour lequel des millions de gens sont morts, est la question de la répartition des richesses, et non de savoir laquelle de ces deux pantoufles dans votre esprit est la moins usée.
Vous auriez dû selon moi mieux étayer les craintes que vous avez.
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En quoi ai-je besoin de désigner qui se cache derrière cet "air gourmand" : ce serait vraiment de la redondance inutile. Vous en avez même ici de splendides représentants !
Concernant l’idéologie communiste évacuée, je me place du point de vue occidental, vous l’aurez compris. Cependant, quoi qu’écrive l’un des auteurs de Wikipédia, la Chine n’a plus grand chose à voir avec un Etat pétri de communisme pur et dur. La preuve : elle laisse prospérer les affaires et a remis son utopie d’enrichir le peuple entre les mains du marché.
La différence avec le communisme, dont les premiers objectifs étaient d’éliminer une partie de la société, c’est que le capitalisme peut s’adapter à n’importe quel régime en place, il n’a pas de texture idéologique comme le feu communisme.
Conjectures et opinions ? Oui, c’est le propre d’une tribune libre... J’espère avoir tort, sincèrement.
A nouveau, je vous incite à mieux lire : à aucun moment je n’ai prétendu que ce système était parfait. Il y a une marge entre ne pas avoir préalablement des vices et se prétendre parfait, non ? -
@Proto
Precision importante
Le communisme est une idéologie rigide sans avenir pour l’humanité car ila echoué dans tout les pays où il s’est installé.Le capitalisme n’est pas une idéologie c’est un système economique libre et qui existe maintenant dans laplupart des pays du monde.
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L’économie mondiale n’a eu comme limite "La Concurence" qui justifie les salaires ou le chomage et les faillites d’entreprises très saines. etymologiquement concurence vient de la racine latine "Cursus" donc couriir avec ou contre, le mot "Corsaire" est de la même origine..
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il est dangereux de croire au comportement rationnel des humains ....
que ce soit pour n’importe quoi il y aura dérive de toute façon ...
alors ,pour ce qui est du pognon ,vous pensez bien que là ,la dérive est installée depuis longtemps ,et puis un jour ça pète ,et puis ça s’arrange un peu ,et puis on croit que les mêmes erreurs ne se reproduiront plus ,et patatras ,ça recommence .....
y’a pas que le fric d’ailleurs ,tout ce qui intéresse un grand nombre d’individus finit par dégénerer ..
la nature humaine est ainsi faite ,l’histoire nous l’apprend ,et on aura d’autres désagrements ,un peu de répit ,et puis encore des merdes ,et ainsi de suite !....-
Pour paraphraser Churchill, je dirai que le capitalisme, c’est le pire des systémes à l’exception de tous les autres.
Il ne s’agit même pas d’un système. Nous aimerions, dans notre arrogance humaine, croire que nous avons inventé ce "système". Non, le capitalisme, c’est notre biotope à nous les humains. Le capitalisme régit nos échanges. Depuis des temps immémoriaux. Au fil des millénaires, depuis que nous étions encore à moitié singe, nous avons dévelopé des formes de capitalisme, qui, à cause de notre cupidité intrinsecte, avons perveties, amenées à la crise, puis réformées, remis en marche, et ainsi de suite jusqu’à la prochaine crise. Déjà, comme monsieur Jourdain et la prose, les phéniciens faisaient du capitalisme sans le savoir. Les théories politiques sensées remplacer le capitalisme se suivent, et se resemblent vaguement, mais, qu’on le veuille ou non, le capitalisme reste... ils serait vain de croire qu’on pourrait le combattre. Il n’est ni moral, ni amoral, il est ! Braudel explique tout ça trés bien.....
Il faut plutôt apprendre à le domestiquer, mommentanément... jusqu’à la prochaine crise. C’est un cheval fou, et il nous faut des Saint Martin trés expérimentés pour savoir quand le retenir, ou au contraire, lui lacher les rennes. En France il est urgent de faire les deux : libéraliser certains aspects, réguler certains autres. Ah, une dernière chose : ne nous laissons surtout pas tenter par une pensée morale. Pour résoudre cette crise, il faut être pragmatique. Le capitalisme est terriblement injuste et il va faloir dîner avec le Diable. Préparez une trés longue cuillére !
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Désolé, vous avez confondu ce n’est pas liberalism, mais démocratie.
La démocratie est le plus mauvais système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l’histoire-
(en) Democracy is the worst form of Government except all those other forms that have been tried from time to time
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Winston Churchill (trad. Wikiquote), 11 novembre 1947, à Londres, Chambre des communes, dans The Official Report, House of Commons (5th Series), 11 November 1947, vol. 444, cc. 206–07.
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Je vous invite à consulter le dictionnaire et apprendre la signification du verbe "paraphraser"... ça vous évitera de dire des sonneries..
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De plus je ne parle pas du "libéralisme". Je parle du "capitalsime". Ne pas confondre ! Le premier étant une forme du second.
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paraphrase féminin
Synonymes
- Développement explicatif d’un texte.
- Paraphrase du Cantique des Cantiques.La paraphrase chaldaïque.Il y a plusieurs paraphrases sur les psaumes.Sa traduction n’est qu’une lourde paraphrase.
- (Familier) Discours ou écrit verbeux et redondant.
- Il pouvait dire la chose en deux mots, il nous a fait une longue paraphrase fort ennuyeuse.
paraphraser transitif 1er groupe (conjugaison)
- Développer par paraphrase.
- Ceux qui ont paraphrasé le Pentateuque.On a paraphrasé les Institutes de Justinien.
- Étendre, amplifier.
- Vous ne rapportez pas le discours tel qu’il a été prononcé : vous le paraphrasez.
Explication développée d’un texte.
[péjoratif] Commentaire, développement verbeux et diffus.
Enoncé synonyme d’un autre.
paraphraser intransitif 1er groupe (conjugaison)
- Dire ou redire les choses de façon compliquée et inutilement redondante.
- Ce n’est pas là traduire, c’est paraphraser.Dites la chose comme elle est, sans paraphraser.
Paraphrase
explication, éclaircissement, interprétation, exposé, exégèse, commentaire, traduction, adaptation, transposition, transcription, version, thème, copie, pastiche, plagiat, imitation, redite, répétition.- - PARAPHRASE : la définition du dictionnaire Littré...
> PARAPHRASEPrononciation : pa-ra-frâ-z’s. f.Sens 1
Développement explicatif, plus long que le texte ou que la simple traduction du texte.Citation : Il ne considérait pas qu’entre la paraphrase et la version littérale il y a un milieu ; que celle-ci dérobe toujours des grâces nécessaires, et que celle-là en prête rarement d’utiles, D’OLIVET , Hist. Acad. t. II, p. 106, dans POUGENSCitation : Saint Basile se tient presque toujours dans la paraphrase de l’Écriture, CHATEAUB. , Génie, III, IV, 2Paraphrase chaldaïque ou chaldéenne, voy. TARGUM.Sens 2
Développement verbeux, diffus.Citation : Je vous dis le fait sans aucune paraphrase, SÉV. , 29 avr. 1676Citation : Voyez comme on a traité ce pauvre Helvétius pour un livre qui n’est qu’une paraphrase des Pensées du duc de la Rochefoucauld, VOLT. , Lett. Richelieu, 22 juin 1762Sens 3
Familièrement. Interprétation défavorable. Il a fait une paraphrase maligne sur un propos fort innocent.ÉTYMOLOGIEDu grec, à côté et (voy. PHRASE).
Qu’est-ce qu’une paraphrase ?
La paraphrase consiste à reprendre dans ses propres mots les idées d’un auteur. Comme la citation, elle vient appuyer ses idées. Elle permet cependant de présenter les idées d’un auteur sans utiliser les mêmes mots. En s’intégrant directement au texte, elle en facilite la lecture. Elle est particulièrement utile dans les cas où les termes utilisés par l’auteur n’apparaissent pas adéquats pour ce qu’on veut démontrer.
Vous pouvez citer quelqu’un et le paraphraser avec vos propres mots, vous n’avez pas le droit de citer quelqu’un et de déformer ces propos.
Si vous le faites, vous n’avez pas à en appeller à l’auteur pour appuyer en force vos idées, car ce ne sont pas ces idées et ces propos.
- Développement explicatif d’un texte.
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Avec le traitement texte, pouvez faire autre chose que "copier coller". Vous pouvez aussi exprimer vos idées a vous... cela évidemment si vous en avez....
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Je ne me permettrai pas de penser que vous êtes un peu malcomprenant, mais j’ai utilisé le mot dans le sens que vous citez : adaptation, transposition. Lisez attentivement ce que vous copiez, ça vous évitera le ridicule.
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Je réinvente la roue quand j’ai besoin d’une roue, et je ne cite pas en déformant.
Encore une erreur sur le sens des mots.
Le débat est simple peut on en appeller à une Autorité supérieur pour soutenir nos thèses en "Paraphrasant" ?
Alors que paraphraser n’est pas déformer les propos, il n’y a pas de deformation du sens dans la paraphrase ... -
1- Le seul but du capitalisme est l’appropriation.
2- Chaque etre humain est capitaliste.
3- Nous devons donc elaborer une machinerie qui encadre le capitalisme, en tant qu’instinct humain de base, et qui soit en mesure de lui resister dans ce qu’il a d’implicitement destructeur.
Nous ne devons donc pas combattre le capitalisme en lui-meme. Nous devons l’empecher d’abuser des outils que nous acceptons de lui confier et lui retirer ceux qu’il s’invente sans controle exterieur.
Des outils (doctrines) tels que l’esclavagisme, le colonialisme, l’industrialisme, le fascisme, le globalisme, le virtualisme, le terrorisme ou encore le bellicisme(*) ne doivent jamais se trouver au tableau de bord du Capital.
(*) Liste non-exhaustive. Il est possible qu’elle soit perpetuellement a completer et c’est bien le coeur du defi. Qui a dit que ce serait facile ?
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Exactement. Dit avec d’aitres mots, c’est exactement ce que je pense.. Braudel a écrit un petit livre : La Dynamique du Capitalisme. Il rentre dans le détail.
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Parfaitement d’accord avec vous Patience.
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Le capitalisme n’est ni un systeme, ni une ideologie,...
...C’EST UN DES INSTINCTS DE BASE DE l’ESPECE HUMAINE.
On ne peut l’interdire sans denaturer profondement l’etre humain. -
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@Patience,
C’EST UN DES INSTINCTS DE BASE DE l’ESPECE HUMAINE
Le capitalisme ? Selon, bien entendu le sens que vous lui donnez. Mais je préfère parler d’économie de marché, puisque l’appropriation (entendue individuelle) n’est pas vérifiée dans toutes les tribus étudiées en anthropologie ; elle peut être nulle, partielle ou totale.
Cependant, si le capitalisme est vu comme une réponse aux besoins minimaux vitaux de l’être humain, alors nous sommes d’accord bien que cela puisse prendre plusieurs formes. Si cela se traduit exclusivement par le besoin d’échanger des marchandises, cela ne se vérifie pas.
Comme le souligne un intervenant, et nous pouvons être d’accord sur ce point, historiquement les phéniciens (par exemple) pratiquaient déjà une certaine forme d’économie de marché. Etendre cela à l’homme des cavernes est par contre quelque peu douteux.
Les instincts de bases sont d’abord liés à la survie unitaire puis la survie de groupes puisque l’histoire nous montre bien la volonté qu’on eut les premiers hommes à se rallier sous une même banière, à vivre en société avant même de réaliser des échanges marchands inter tribus. Quant aux échanges internes à la tribu, ils pouvaient être variables comme le montrent les études anthropologiques de terrain dans différentes tribus.
Par contre, il existait des règles de vie commune principalement liées à la survie du groupe ; chacun devant apporter le meilleur de soi pour le bien de la tribu, mais la notion d’appropriation, de propriété reste très fluctuante.
Si certaines sociétés ont fait usage d’une économie de marché proche de celle que nous appliquons, d’autres sociétés se sont contentées d’une approche économique différente (comme par exemple les moeurs et coutumes des mélanésiens décris par B. Malinovski).
Si nous pouvons concevoir que l’activité économique est reconnue comme une activité naturelle humaine, elle est inhérente à une nécessité de vie commune et elle peut prendre différentes formes. Il me semble qu’il est nécessaire de trouver un équilibre entre ces deux facteurs ; les règles économiques s’intégrant dans les règles sociales.
A chaque terme il peut exister un sens (ou plusieurs), mais il est aussi simple d’y associer un dogme, tout dépend de ce que nous faisons. Si l’économie de marché a un sens précis en tant que suite de termes, il n’en demeurre pas moins que ce que nous faisons dans notre économie de marché peut être guidé par une idéologie. Notre pratique d’aujourd’hui, par les discours de nos économistes posent bien le problème d’une économie qui s’exonèrerait des règles sociales ; cela semble bien poussé par un dogme puisque cette vision est utopiste !
Capitalisme (dictionnaire épistémologique) :- Système économique caractérisé par la concentration de gros capitaux en vue de promouvoir la production et les échanges commerciaux
- Système économique et social qui se caractérise par la propriété privée des moyens de production et d’échange et par la recherche du profit.
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Et oui , la democratie c’est faire confiance en l’intelligence collective !
pas vraiment toujours évident.....
signé, un démocrate acharné-
Moi, je suis un démocrate, mais pas acharné. Je suis plutôt modéré. La démocracie, l’histoire nous le montre encore aujourd’hui, n’est certainement pas un rempart contre la barbarie. Hitler à été élu le plus démocratiquement du monde. Israel, qui entretient une armée d’occupation et oprime les habitants de la Palestine, est une démocracie... la France elle même, qui éclaire le monde par sa sagesse et son sens de la civilisation (sarcasme), a quelques squellettes dans le placard : 275 000 ( à la louche) juste pour la guerre d’Algérie. Si je ne me trompe, aucun mécanisme démocratique ne nous a empêché de commettre ce qui ressemble de plus en plus à un crime contre l’humanité. Il a fallu que le grand Charles se fasse élire en promettant l’Algérie Française pour qu’il fasse exactement l’opposé.....
La démocracie, c’est un truc de Judeo/Chrétien. C’est le nouveau crédo. Ça marche pour nous, alors on se croit obligé de l’imposer au reste du monde. les nouveaux missionaires, avant c’etait le petit Jésus, mainteant c’est la démocracie. D’abord c’est particuliérment naif de croire qu’on peut l’imposer aux autres cultures. Au mieux, ils vont faire semblant d’être de notre avis, mais une fois qu’on leur à livré les armes, ou le chèque est dans une banque suisse, alors, "casse toi le toubab".
Il nous à fallu des milliers d’années et un parcour religieux, culturel etc... pour en arriver là. En terre d’Islam, oubliez la démocracie. Lecteur, si tu as ne serait-ce que feuilleté le Coran, tu comprendras pourquoi il n’y a pas une seule démocracie chez les musulmans. Déjà, leur premiére allégeance n’est pas à la Nation ( notion que nous avons essayé d’imposer en découpant artificiellement des frontières), non, leur premiére allégeance c’est à quelle forme d’Islam ils adhérent : Chiites, Sunnites, Druz, Soufisme, Wahabisme, la liste est trés longue. Donc, l’idée d’imposer la démocracie dans ces pays est risible. Ceci dit il ya une exception notable : le sultanat d’Oman. De même pour la chine : quand vous avez survécu aux guerres incessantes depuis la fin du 19eme siècle, aux invasions de tous poils, aux japonais, aux nationalistes, aux maoistes, aux famines des années cinquantes et soixante, à la révoltion culturelle, à la bande des quatres etc... un régime qui offre les opportunités qui s’offrent en ce moment, c’est l’orgie ! Pourquoi vouloir la démocracie ? Pour l’Afrique, même histoire : les systémes de croyance et le mélange ethnique tellement fragmenté que croire à la démocracie telle que nous la pratiquons est une utopie. Regarder l’Afrique du Sud, qui glisse, lentement, mais surement, dans un régime qui finira par ressembler a celui du Zimbabwé.
Nous devons arrêter de nous prendre pour les missionaires modernes qui apprennent aux bons sauvages comment gérer leur pays. Les progrés ne peuvent venir que d’eux mêmes, et ne ressembleront pas nécessairement à nos modéles d’organisation de société.
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Il reste a inventer la democratie eclairee.
Helas, nos medias pourris nous en eloignent un peu plus chaque jour.
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A ce sujet, un personnage qui m’interresse beaucoup, c’est Bachir El Assad..... j’observe avec intérêt. Je sens chez lui un profond désir de faire le mieux possibe pour son peuple... un genre de Juan Carlos Arabe... de faire évoluer son pays dans le sens du bien, mais sans forcer, sans rsiquer de de se voir trop opposer les forces sombres qui gouvernent la Syrie. C’est un équilibriste... un pragmatique. A forces de maigres progrés, il ferat peut être évoluer son peuple.
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Ah oui, les médias... trés juste : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=44958
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ASINUS 28 septembre 2008 13:45c est bien pour cela qu il est condamné a plus ou moins long termes plutot moins ; il ne doit son existence
internationnale qu a son statut de repoussoir israel n a pas besoin d un voisin democrate mais d un danger potentiel " danger avec lequel elle negociera d ailleurs plus facilement" a l interieur cela bouillonne
les alaouites ne se sont pas fait que des copains " pas sur que le dernier attentats vienne du dehors"
le fiston n a pas la pogne du pere -
Asinus : 100% d’accord. Mais ne le sous estimons pas, il a duré jusqu’à aujourd´hui. C’est déjà un miracle. Je le sent roseau... patient.
Eh oui, Israel à besoin d’un grand méchant loup syrien de la même manière que Bush a besoin de Bin Laden. Des Arabes "civilisés" c’est ce dont ils ont le plus peur ! -
Loïc Decrauze, admettez que vous aimez la provocation en commençant par écrire : ""L’air gourmand de certains anticapitalistes qui, enfin, tiennent leur revanche après l’évacuation de l’idéologie criminelle qu’ils soutenaient aux temps de la Guerre froide, n’augure rien de bon.""
Vous dites que vous n’avez jamais investi volontairement, etc. Nous avons là un point commun, et je suppose que ce n’est pas le seul.
Mais vous concluez en disant : "" Comme souvent, ce n’est pas le système qui présente des vices, mais les vices humains qui dénaturent le système."" Alors là, je vous demande : de quel système parlez vous ?
N’est-ce pas plutôt un non système dont vous parlez ? Est-ce que vous défendez quelque chose qui fout le camp ?
Si vous appelez système les organismes chargés de gérer les intérêts de ces pirates, alors, je maintiens ce que j’ai dit."L’AGCS : quand les états abdiquent face aux multinationales"
(éd. Raisons d’agir, par Raoul M. Jennar et Laurence Kalafatidès). Lire en 4ème de couv : "Engendrée sous la pression des milieux d’affaires, assemblée dans les couloirs de l’OMC, une formidable machine à détruire les services publics mondiaux entre en action : l’AGCS. Son objectif : libéraliser tous les services en supprimant un à un tous les obstacles au commerce. L’AGCS autorisera par exemple une multinationale à poursuivre pour concurrence déloyale une commune qui subventionne sa cantine scolaire". Ou si elle refuse des aliments OGM
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Post scriptum : la crise des subprimes arrive à point nommé pour cacher d’autres dangers autrement plus graves qui menacent l’humanité. Si le capitalisme fait flèche de tous bois c’est parce qu’il n’est pas un système : par définition, seul un non système peut survivre à ses propres crises.
Un système est une sorte de théorie matérialisée. La différence entre une théorie et une idéologie est la suivante : une théorie est révocable, pour employer le terme de Popper, pas une idéogie. La différence entre un système et un non système est du même ordre : le premier est vulnérable, pas le second. -
A JL,
Le capitalisme n’est ni un systeme, ni une ideologie,...
...C’EST UN DES INSTINCTS DE BASE DE l’ESPECE HUMAINE.
On ne peut l’interdire sans denaturer profondement l’etre humain. -
@ Patience, nous sommes bien d’accord là dessus. Quand je dis que c’est un non système ce n’est pas pour autant que je dis que c’est une idéologie, bien que les gurus de ce non système en appellent à l’idéologie pour quand ils en font l’apologie.
Le problème est qu’il faut canaliser cet instinct dont vous parlez, et cela devient un pb de rapports de forces. La démocratie était censée nous protéger contre les dérives auxquelles on assiste, impuissants, pour cause de mondialisation libérale. La démocratie ... elle ne pèse plus bien lourd dans le monde actuel. -
@ JL
J’admets cette propension à la provocation qui m’attire les foudres, point par masochisme, mais pour provoquer le débat. Et puis l’indignation, ça maintient en forme, ne croyez-vous pas ?
Le système dont je parle, même s’il est, si je vous comprends entre les lignes, consubstantiel à la nature humaine, est celui de libertés financières et commerciales, limitées par quelques bien maigres règles fixées par l’OMC et les organisations censées contrôler la finance mondiale. Un système qui fait la part belle à l’équilibre entre l’offre et la demande.
Je ne défends certainement pas les abus de ce système, je suis pour l’encadrer davantage et sanctionner ceux qui en ont abusé. En revanche, je ne vois pas bien quoi lui substituer qui ne soit utopique, donc irréalisable, ou déjà expérimenté. Peut-être avez-vous quelques pistes à nous proposer ? Je suis curieux de nature... -
Le seul moyen vraiment efficace de canaliser un instinct est de dresser des tabous.
En matieres economique et financiere, en connaissez-vous un seul ? -
Ne vous y méprenez pas, il s’agit bien de l’homme qui a perverti un système. Comme au temps du communisme. Le coupable désigné c’est évidemment Bush (mais pas seul évidemment). Ce mec avait reçu une compagnie pétrolière de Papa et il avait réussi à la planter (faudra m’expliquer comment on peut planter une compagnie pétrolière...). Enfin bref, ce n’est pas un génie. Mais pour revenir à la crise actuelle, ça pue la crise de 29. Hors en 26, une loi autorise à s’endetter pour acheter des actions. Ca a tout fait péter. Ici c’est un peu le même principe. Je veux dire, il y a une volonté derrière. Je veux dire que de manière évidete, ce n’est pas encore assez pour le complexe militaro-industriel, il faut plus de blé. Créer une conflit et vendre leurs armes. Le gens au pouvoir aux States en ce moment veulent un conflit. Dégrader l’économie est une condition sine qua non pour un conflit mondialisé. Un terrain super propice. Vous attendez Obama et vous avez probablement raison. Mais puisque les 2 dernières élections ont été truquées et manipulées, qu’attendre de celles-ci ? J’ajoute qu’en 1929, c’était Hoover au pouvoir et il était plutôt sympathique. Qu’est-ce que ça apporte de savoir aujourd’hui que des gens mal-intentionnés complotent en toute discrétion ? Les gens ne le savaient-ils pas déjà dans les années 30 ? Nous devons trouver une issue non-violente à ce qui nous attend. Et c’est pas de la tarte. Informez-vous, lisez Gandhi et ouvrez la quand vous avez trouvé quelque chose
Bonne semaine ! Et bonnes nationalisations bancaires...
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le mauvais capitalisme a crée le communisme . Le mauvais comunisme a crée le capitalisme . Ce mouvement de pendule se ralentira quand il y aura un peu d’éthique.
Comme disait le commandant Sylvestre : à quoi ça sert d’être riche s’il y a pas de pauvres.-
@ Dup, ce que vous dites n’est pas idiot. En effet, pour paraphraser votre formule on pourrait dire en critiquant le communisme : "A quoi ça sert d’être pauvre, s’il n’y a pas de riches ?" C’est ainsi que l’ont bien compris les masses qui jouent frénétiquement au Loto : afin qu’il y ait davantage de riches.
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Juste un mot sure l’evolution de l’economie de marché vers le capitalisme.
L’economie de marché c’est : j’ai de la laine que j’ai tondu sur des mouton dans mon pré. Je la vend ou l’echange contre des outils, des alumettes etc...
Le capitalisme c’est : je suis le descendant de grands féodaux qui se sont adonés au servage. j’ai des terres en métairies. une ligne de crédit chez des banquiers véniciens. Je m’associe avec des holandais qui mise un bateau, des anglais qui assurent l’investissement et qui me payent aujourd’hui sur la base du prix de vente de mes produits dans un an et le droit de vendre mes produits au prix qu’ils veulent ( futurs et options). Je finance donc un voyage vers l’afrique, je paye a des Portugais une cargaison d’esclaves, que je troc contre du tabac, café, chocolat, indigo que je livre à amsterdam. En gros...
Le capitalisme c’est de l’economie de marché conceptualisé.-
@Loïc Decrauze. je suis tout à fait d’accord avec vous ! (Aïe vais me faire massacrer !)
Je m’explique : pour ce que je connais de l’Histoire et de l’étude des évolutions des Pouvoirs et des Institutions cette connaissance m’autorise à affirmer avec vous (et avec Marx d’ailleurs) que toutes ont connu une lente dégradation, un reniement des valeurs sur lesquelles elles furent fondées.
Judaïsme> sionisme ; Christianisme>croisades puis Inquisition ; Islamisme> islamisme radicalo-guerrier ; Système Féodal> Ancien Régime ; Démocratie Liberté Egalité Fraternité> chacun pour soi ; Colonisation "civilisatrice" > exploitation ; Communisme>nomenclatura et tyranie ; Gaulisme>SAc et magouilles etc... etc...Je pourrais également puiser 10 000 exemples dans tous les domaines de l’organisation sociale (y compris les Syndicat) Dans tous ces exemples un seul point commun : à un moment de l’Histoire l’arrivée d’une philosophie nouvelle, d’une Idée de l’Homme, d’une nouvelle organisation des rapports humains ont pu correspondre à un progrés. Puis les hommes étant ce qu’ils sont, ces idées, au travers des institutions sencées les promouvoir, les ont "oubliées" reniées, trahies. Et le Peuple en a toujours fait les frais. Le vrai problème c’est donc comment, sachant cela, contrôler les Institutions ? comment actualiser les Règles et les Lois ? Personne n’étant Devin c’est souvent après que le mal ait été fait. Comme aujourd’hui.
Bien à vous.-
Merci pour ce soutien JJ Il Muratore... je préfère la rareté de qualité que le consensualisme médiocre.
J’en profite pour signaler un suivi quasi quotidien de cette débandade sur :
Crise financière, débâcle humaine
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