par jesuisunhommelibre (IP:xxx.x32.112.166) le 28 septembre 2008 à 17H29 							
							
Avec l’élection du démocrate Jimmy Carter en 1977 à la présidence des États-Unis, un coup d’arrêt fut mis aux opérations spéciales de la CIA. Ce sont alors les services secrets argentins, qui avaient déjà participé au plan Condor, qui prirent le relai, en se posant en défenseurs du « monde libre » contre le communisme. De 1977 à 1984, l’armée argentine exporta ainsi les méthodes de contre-insurrection (torture, disparitions forcées, etc.), qu’elle avait elle-même apprise de l’armée française, dans toute l’Amérique latine. Ainsi, des forces d’unité spéciales, telles que le bataillon d’Intelligence 601, dirigé en 1979 par le colonel Jorge Alberto Muzzio, ont entraîné la contre-guérilla des Contras au Nicaragua dans les années 1980, en particulier dans la base de Lepaterique[18]. L’Opération Charly était dirigée par le Général Carlos Alberto Martínez, à la tête du SIDE et l’homme de Videla dans les services secrets, avec les généraux Viola et Valín[19].
Avec les secteurs les plus réactionnaires américains, les généraux argentins ont prétendu que Washington avait abandonné la lutte anti-communiste. Ils participèrent alors activement aux « sale guerres » au Guatemala, au Honduras[20], au Salvador, et au Nicaragua[19]. Les services argentins ont alors crée des services secrets à l’intérieur des services secrets alliés, afin de transférer les 19 millions de dollars fournis par la CIA [19].
Les Argentins participèrent ainsi au coup d’Etat en Bolivie de 1980 de Luis García Meza, avec l’aide de mercenaires tels que le terroriste néo-fasciste italien Stefano Delle Chiaie et Klaus Barbie, le « boucher de Lyon » pendant l’Occupation [21][19].
Jimmy Carter autorisa ensuite, fin octobre 1980, la création d’un programme secret de la CIA de soutien à l’opposition des Contras au gouvernement sandiniste, envoyant un million de dollars. La CIA collabora alors avec le bataillon d’Intelligence 601, qui avait une base en Floride[19]. Au milieu des années 1980, l’ex-vice directeur de la CIA Vernon Walters et le leader des Contras Francisco Aguirre ont rencontrés les généraux argentins Viola, Davico et Valin afin de coordonner les actions en Amérique centrale [19]. Après l’accession de Ronald Reagan à la présidence en 1981, l’armée argentine se mit aux ordres de Washington [19], qui intensifia les actions, notamment au Nicaragua.
Par ailleurs, c’est évidemment grâce à Pinochet et aux Chicago Boys, que la démocratie s’est installée au Chili
30/09 21:38 - Thierry LEITZ
En effet l’industrie du luxe comparativement à l’autre est marginale. Les montants (...)
29/09 10:44 - sisyphe
(suite, et toujours pas fin.....) Le coup d’État des colonels La monarchie est alors (...)
29/09 10:22 - sisyphe
(suite.... et pas fin, hélas....) Sinon, on citera aussi, tous les bons libéraux de (...)
29/09 10:21 - sisyphe
29/09 05:18 - JL
Bon, il y a deux sortes de gens : ceux qui écrivent sur leur T-shirt : "je ne parle pas (...)
28/09 21:46 - Alexandre
Mais je t’ai répondu, et toi tu me parle de mon orthographe, et de ma soit disant (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération