à sisyphe qui a écrit : « Par ailleurs, vous détournez le sujet, et essayez de noyer le poisson ; il ne s’agit pas de la radioactivité de notre environnement, mais des problèmes posés par les déchets nucléaires, que vous évitez soigneusement. »
Que nenni ! je n’évite rien du tout ! Il me semble avoir répondu très clairement à votre question qui était : « je suis sûr que "l’écolo" acceptera de les stocker dans son jardin... N’est-ce pas ? » en y ajoutant des considérations tirées des sciences de la nature qui, loin de nuire à la lisibilité de ma réponse, l’illustrent et la corroborent.
Je me vois donc obligé d’insister sur ce qui me paraissait pourtant être une évidence : la décroissance exponentielle de la radioactivité s’applique aussi à ce que vous appelez des « déchets nucléaires » dont la radio-toxicité finit par disparaître, c’est pourtant par cela que j’avais commencé ma réponse.
Il semble que ce soit plutôt vous qui vous retranchiez derrière des remparts de liens pour éviter d’avoir à discuter.
Ce ne sont certainement pas vos liens qui pourront entraver mon expression ni ma liberté de réfléchir. Je prends le temps de lire tout ce que je peux sur le nucléaire, sur les autres sources d’énergie et sur les différents moyens d’éviter aussi bien un réchauffement excessif de la planète que la pollution de l’environnement. Toutes les positions et tous les arguments m’intéressent qu’ils soient pour ou contre. Donc il est fort probable que j’aie déjà eu connaissances de ce que vous me proposez.
Afin que notre discussion gagne en clarté, il faut que vous me disiez :
a) ce que vous entendez précisément par « déchets nucléaires » car j’ai pu me rendre compte que la définition n’était pas toujours la même selon les personnes,
b) quelles sont vos craintes au sujet de ces « déchets nucléaires »,
Enfin, je vous signale que ce qui fait le mieux vendre le papier journal ainsi que l’heure de radio et de télévision, c’est le sexe et la peur (l’ordre peut différer selon les personnes). Partant de là, il est assez facile de comprendre pourquoi les médias accordent autant d’audience aux anti-nucléaires (je précise que je ne prends pas les anti-nucléaires pour des bombes sexuelles, non, mais ils se conduisent comme des marchands de peur, et, comme toujours, la peur se vend admirablement bien).