Les éoliennes existent depuis des centaines d’années. Elles
ont été utilisées, notamment, pour drainer de l’eau et pour moudre du grain.
À la fin du dix-neuvième siècle, déjà, dans une nouvelle
publiée dans L’Événement du 20 octobre 1866, Alphonse
Daudet, charmant poète provençal, raconte la faillite des moulins à vent devant
les minoteries plus rentables parce que ne dépendant pas de la météorologie
pour effectuer leur travail.
Vous pouvez vous délecter en lisant cette admirable nouvelle
d’une dizaine de pages à cette adresse :
Les touchantes lamentations du meunier à l’encontre des
minotiers : « ces brigands-là,
pour faire le pain, se servent de la vapeur, qui est une invention du diable,
tandis que moi je travaille avec le mistral et la tramontane, qui sont la
respiration du bon Dieu… » n’ont pas tenu, et ne tiennent toujours
pas, devant une technologie qui permet de fabriquer de la farine moins cher et
en continu.
On peut constater le même phénomène avec la navigation à voile
qui a dû laisser totalement la place à la navigation à vapeur et qui voit aussi
une percée du nucléaire.
Souvenez-vous qu’Archimède (ah, il n’est pas né hier, celui-là…)
est connu, entre autres choses, pour avoir utilisé la concentration des rayons
du soleil pour détruire une flotte ennemie.
Les technologies éolienne et solaire sont, et de beaucoup,
plus anciennes que la technologie de l’atome, d’après votre raisonnement, elles
ne devraient donc bénéficier d’aucune subvention.
Je n’ai, durant toute ma vie, eu aucun rapport, même lointain, avec le nucléaire non plus qu’avec la fabrication de l’électricité.
Je voudrais compléter cet article, remarquablement argumenté
– il faut le dire – de ces quelques considérations personnelles :
Pour gagner une élection, il faut promettre et plaire :
il est généralement possible, ensuite, de se soustraire à ses promesses pour
différentes raisons (changements économiques, modifications climatiques,
pressions sociales, politique internationale, et j’en passe…)
Dans le cas qui nous occupe, il faut prendre en
considération les enseignements de l’histoire, de l’histoire récente de la France.
Depuis 1981, chaque fois que les socialistes ont obtenu le pouvoir par des
promesses faites aux faux écologistes « Les Verts » pour obtenir les
voix de leurs adhérents et sympathisants, ils se sont rendus complètement
prisonniers des alliés qu’ils s’étaient ainsi achetés. Les socialistes se sont retrouvés
en position d’otages, ce qui n’aurait pas été bien grave s’ils avaient été
seuls concernés, mais, le drame, c’est que la facture a été payée par l’ensemble
des Français. Et nous payons encore !
Je ne citerai, pour être bref, que le cas de SuperPhénix
dont le premier ministre socialiste de l’époque a eu le cynisme de déclarer qu’il
n’ordonnait sa destruction que pour « ses
engagements politiques, et en particulier à ceux pris par le Premier ministre
lors de la campagne législative » alors que, selon ses propres termes,
« Superphénix représente une
technologie très riche, développée par des personnels particulièrement motivés
et performants, qui ont montré que la France savait mettre au point des
équipements technologiques innovants de très haut niveau. Il faudra tirer
profit de l’expérience accumulée et poursuivre les recherches dans le domaine
des réacteurs à neutrons rapides pour l’avenir à plus long terme. »
La destruction de SuperPhénix est toujours en cours et les
milliards qu’aura coûté cette opération – et les dédommagements versés aux
entreprises étrangères qui participaient à cette prestigieuse réalisation – sont
à la charge des Français.
Mais les réacteurs à neutrons rapides sont considérés comme
les réacteurs de quatrième génération, beaucoup plus productifs et propres que
les autres catégories…
Outre le prix exorbitant à payer pour sa destruction, les
socialistes, par leur accord avec les verdâtres, ont fait perdre à la France une
avance technologique de plusieurs années sur un outil dont le monde ressent le
besoin.
Nous vivons actuellement une situation économique très
difficile, et nous devons être attentifs à ne pas gaspiller les outils qui nous
permettent d’économiser nos ressources – par exemple en consommant les stocks
de combustibles nucléaires non fissiles comme certains uraniums et plutoniums –
et de produire une électricité de qualité industrielle à un coût acceptable
tant pour nos populations que pour nos industriels.
Je ne suis pas pour qu’un auteur puisse censurer quoi que ce soit lui-même.
Agoravox doit veiller au respect des dispositions légales et devrait aussi supprimer les mêmes réponses envoyées plusieurs fois (il m’est arrivé une fois ou deux d’envoyer deux fois le même texte, par erreur, et j’aurais bien aimé que le second exemplaire disparaisse).
Pour le reste, il existe une touche « Signaler un abus » qui me paraît suffisante.
Les injures, les insultes et les obscénités ne sont dégradantes que pour ceux qui les émettent. Et puis, ici ou là un commentaire un peu égrillard n’est pas forcément mal venu.
Certaines personnes ne savent pas s’exprimer convenablement, ce n’est pas une raison pour ne pas leur permettre de donner leur opinion et un argument, même mal présenté, peut s’avérer intéressant.
Et puis, une réponse peut être extrêmement désagréable sans être le moins du monde vulgaire, obscène ou grossière, et tout en contenant des arguments intéressants.
D’autre part, bien des auteurs risquent de ne pas savoir résister à la tentation de supprimer tout commentaire qui n’abonde pas dans leur sens, et Agoravox perdra tous ses attraits.
La critique est un art difficile.
Quant à ceux qui tiennent à s’exprimer sous plusieurs pseudos, pourquoi pas ? Cela ne me gêne pas.
Je crois qu’il faut laisser aux gens la liberté de s’exprimer, ce qui inclus le choix de la forme et du vocabulaire,
Ce que je regrette le plus, mais ce n’est pas particulier à Agoravox, c’est que la plupart des interlocuteurs ne sont pas capables de faire la différence entre une opinion ou un sentiment et un argument.
Faudrait-il aussi censure ceux qui tentent d’imposer leur opinion sans fournir d’argument ?
Il y resterait bien peu de monde au club...
L’intérêt d’Agoravox réside principalement, pour moi, dans le fait que chacun peut s’y exprimer à sa façon, ce qui m’apporte beaucoup de renseignements supplémentaires.
il existe une autre solution que vous trouverez dans cet article :
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Le semi-remorque à
pédales
bientôt sur les routes
DANS quelques jours, Adda, association nantaise de produits bio,
prendra livraison du premier exemplaire du... Smirmork.
Un drôle d’attelage
composé d’une remorque sur quatre roues de 5 m3, une cabine de
deux places et de... deux pédaliers. Le véhicule est cependant équipé de deux
moteurs électriques logés dans les roues arrière... qui se mettent en marche au
démarrage et donnent un coup de main aux jambes. L’objectif est tout de même de
transporter, à la force du jarret, 400 kg de fruits et légumes bio qu’Adda
charge pour ses livraisons.
Le Smirmork sort des ateliers de Pascal Prouteau, qui a fondé son entreprise, « Trois roues et plus », il y a dix ans à
Quimperlé, dans le Finistère. Il a déjà à son actif toute une gamme de
triporteurs classiques, sans assistance électrique. Si son Smirmork est garanti
sans CO2, l’autonomie de l’engin est limitée à une dizaine de kilomètres et son
prix n’est pas donné : 17 000 euros pièce.
Il n’empêche, outre
l’association, il a trouvé deux autres acheteurs potentiels : un maraîcher
breton et un boulanger espagnol.
NATHALIE
BOUGEARD (RENNES)
Le Figaro économie du
21 décembre 2009
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Reste à savoir si beaucoup de gens sont prêts à l’adopter...
àbonnes idéesqui a dit : « J’ai bien peur qu’on bouffe du nucléaire jusqu’au dernier demi-milligramme
d’uranium. »
Vous avez bien raison d’exposer vos craintes : cela me
permet d’exposer publiquement un point important.
On ne « bouffe pas du nucléaire » comme vous le
dites si élégamment, parce que tous les « déchets » du nucléaire sont
soigneusement confinés et mis hors de porté des humains et de la nature.
Mais, si l’on considère l’utilisation des énergies dites « renouvelables »,
on s’aperçoit qu’elles imposent systématiquement l’utilisation massive de centrales
thermiques (charbon, gaz, pétrole et même lignite) – l’exemple du Danemark et
de l’Allemagne est formel.
Or, les centrales thermiques diffusent, en masse énormes et
sans aucun contrôle, du CO2, du CO (qui est un gaz mortel), des SOx et des NOx
qui sont très nuisibles à la santé et à la nature, des particules pathogènes dont
certaines sont cancérigène, et même de la radioactivité (pour le charbon et le
lignite).
Ce sont donc bien les énergies renouvelables qui obligent à
polluer la nature et qui forcent les populations à manger et à respirer des substances
dangereuses sans aucun contrôle, il n’est pas inutile de le répéter.
Et puisque nous en sommes là, nous pouvons nous demander
comment il se fait que les si nombreuses associations qui prétendent agir pour
la protection de la nature et, pendant qu’elles y sont, du climat (comme si
elles y pouvaient quelque chose), pourquoi donc ces associations ne se
préoccupent nullement des ravages causés par la combustion ?