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l ecolo

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  • l ecolo 21 mai 2007 15:46

    à Eric De Ruest

    Pour le bilan (d’après vous) négatif de Superphénix :

    Voici l’explication donnée par M. Lionel Jospin, alors Premier ministre, le 13 mai 1999 à M. Alain Peyrefitte, en réponse à la question écrite que ce dernier lui avait posée le 23 octobre 1997 (vous noterez que M. Jospin n’a pas pu être victime d’une quelconque précipitation) :

    début de citation :

    Conformément à ses engagements politiques, et en particulier à ceux pris par le Premier ministre lors de la campagne législative, le Gouvernement a en effet décidé le 2 février 1998 l’abandon de Superphénix, [...] Pour autant, Superphénix représente une technologie très riche, développée par des personnels particulièrement motivés et performants, qui ont montré que la France savait mettre au point des équipements technologiques innovants de très haut niveau. Il faudra tirer profit de l’expérience accumulée et poursuivre les recherches dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides pour l’avenir à plus long terme.

    fin de citation

    J’ai choisi deux extraits pour ne pas alourdir ce forum, mais le texte ne contient rien qui puisse faire penser qu’il s’agissait d’une technologie aussi dangereuse que vous la présentez.

    Pendant que nous sommes sur le sujet, je précise que, dans sa réponse officielle, M. Jospin ne prétend nullement que Superphénix « coûtait trop cher » mais seulement qu’il avait coûté « plus cher que prévu », ce qui n’a rien d’extraordinaire pour un prototype. M. Jospin le savait bien.

    Il est donc bien clair que Superphénix a été mis à la casse dans un but exclusivement électoraliste, sous la pression du parti politique Les Verts qui avait vendu les voix de ses adhérents et sympathisants à ce prix.

    Le prix à payer pour les Français a été de plus de 15 milliards d’euros*, plus un retard considérable sur les plans scientifique et technologique.

    Il faut également donner la raison pour laquelle le parti politique Les Verts tient tellement à la destruction de Superphénix (Rnr).

    Une des particularités des Rnr est d’utiliser la plupart des radionucléides (uranium enrichi, naturel, appauvri, U235, U238, mais aussi plutonium, thorium, etc.), donc de mettre à notre disposition des ressources considérables (bien au-delà de l’U235 utilisé dans les réacteurs à neutrons lents, auquel vous faites référence) et en faisant très peu de déchets, puisqu’il utilise la plus grande partie de ce que nous considérons actuellement comme des déchets.

    Cerise sur le gâteau : le fonctionnement en est très économique et cela peut fonctionner pendant des milliers et des millilers d’années.

    Ça, le parti politique Les Verts ne pouvait l’accepter : avec Superphénix en marche, c’est son avenir qui s’écroulait.

    Alors tant pis pour la France et les Français.

    Les Verts d’abord

    * Il a fallu dédommager les Allemands, Belges, Hollandais et autres Italiens qui participaient à Superphénix et pour qui il n’y avait aucune raison de l’arrêter



  • l ecolo 21 mai 2007 15:02

    à l’attention de le mave :

    Il est, c’est certain important de modérer sa consommation d’énergie.

    Cela dit, comme de toutes ies bonnes choses, il ne faut pas en abuser.

    Au cours des vingt années pendant lesquelles j’ai travaillé en Afrique noire (par dans l’énergie, mais dans le transport) il m’a été donné de séjourner dans des endroits où certaines populations vivaient sans utiliser aucune énergie fabriquée (même les allumettes étaient remplacées par des tisons transportés avec soi dans des pots de terre).

    Il est encore possible, pour ceux qui le désirent, de mener ce genre de vie très économe de toutes les sources d’énergies.

    Ah, la vie au grand air dans un village perdu d’Afrique !

    L’idée est belle, mais la réalité bien différente.

    Pour éviter de sombrer dans le misérabilisme je vous demande seulement de réfléchir sur ces deux points :

    1.- l’espérance de vie à la naissance, en Afrique, atteint péniblement quarante ans, chez nous elle dépasse quatre-vingts ans,

    2.- ce sont les habitants de l’Afrique qui sont attirés par nos conditions de vie et non l’inverse, pourtant ils ne sont pas stupides (un de mes amis africains a eu à former des pilotes de ligne français...)

    Cela pour dire que les économies d’énergie que nous pouvons réaliser sans mettre notre santé en péril, quoique nécessaires, sont très largement insuffisantes pour obtenir une limitation efficace des rejets de gaz à effet de serre, si nous continuons à brûler des combustibles fossiles.



  • l ecolo 21 mai 2007 14:40

    vous avez écrit : « Et qui doit on traîner devant les tribunaux pour les déchets de cette industrie, la plus polluante en terme de temps ? Doit on rappeler ici que certains déchets seront radio-toxiques pour des centaines de milliers d’années ? Est-ce pour vous un détail ? »

    Je dois vous apprendre que les « déchets » nucléaires sont très soigneusement conditionnés, de façon à empêcher tout contact ultérieur avec l’environnement, au moins jusqu’à ce qu’ils aient retrouvé une radioactivité proche de celle de la nature.

    Il n’en va, évidemment, pas de même avec les déchets (particules, gaz à effet de serre ou pathogènes, liquides pollués) issus de la combustion des fossiles (ligniten, charbon, gaz, pétrole) et ceux de la plupart des industries chimiques. Les pratiques agricoles ne vous inquiètent pas non plus alors qu’elles sont à l’origine de la plus grande pollution qui soit dans les pays industrialisés.

    Il ne doit pas y avoir deux poids et deux mesures :

    - une liberté quasi totale de polluer, pourvu que le nucléaire ne soit pas utilisé si peu que ce soit,

    - une interdiction absolue du nucléaire, quand même il est prouvé qu’il est, en tant que source d’énergie, à l’origine de la pollution la moindre et la moins dangereuse.

    Il me paraît particulièrement inquiétant qu’il se trouve tant d’associations nationales et internationales pour protèger les énormes intérêts particuliers des rois et des émirs du pétrole, au mépris des intérêts généraux de la nation et des populations tant présentes qu’à venir.

    Dois-je vous apprendre qu’en France, au moins, toute l’industrie électro-nucléaire se trouve sous la coupe de l’État ?



  • l ecolo 18 mai 2007 18:07

    Pourquoi ça ne va pas plus mal ? Mais, déjà, parce que notre bien être est en constante progression depuis la préhistoire, comme en témoigne l’allongement constant, avec une accélération considérable depuis plus d’un siècle, de notre espérance de vie.

    Également parce que, depuis quelques dizaines d’années, nous avons pris conscience que nous devons ménager la nature plus que nous l’avions fait jusque là.

    Cette prise de conscience n’a rien de littéraire :
    - les déchets sont de plus en plus recyclés,
    - les véhicules consomment de moins en moins de carburant par kilomètre parcouru,
    - les pays s’orientent de plus en plus vers l’énergie nucléaire pour éviter les émissions de CO2 et de particules pathogènes,
    - les industries produisent en polluant de moins en moins,

    cette liste n’est pas exhaustive car, heureusement, elle est très longue.

    Cela dit, il reste beaucoup d’améliorations à apporter et d’efforts à fournir, tant aux plans individuel que collectif, pour nous assurer que nous ne détériorons pas trop la planète.

    Mais, il est évident que nous sommes sur la bonne voie et, même si c’est la mode et que ça se vend bien, il ne sert à rien de faire du catastrophisme.

    Il vaut bien mieux regarder les choses en face. Les deux grands problèmes que nous avons à résoudre sont ceux de l’énergie et de l’eau, et ils sont assez étroitement liés.

    Le nucléaire et, dans un moindre mesure, les énergies dites renouvelables, vont nous permettre de cesser la combustion des fossiles (lignite, charbon, gaz, pétrole)et donc de maîtriser la production d’une énergie non polluante, ou très peu polluante.

    Le problème de l’eau se pose différemment.

    Depuis que la terre existe, il n’est pas possible qu’elle en ait perdu si peu que ce soit - ou alors il faut dire où est passée cette eau perdue...

    Dans ce domaine-là aussi des améliorations sont faites constamment et l’eau utilisée est de plus en plus recyclée pour pouvoir être utilisée de nouveau.

    Il n’en reste pas moins vrai que la nature n’est pas égalitaire, et qu’elle n’a pas pris le soin de répartir l’eau de façon équitable sur toute la surface de la planète.

    Et puis, il faut bien le dire, nous sommes de plus en plus nombreux et notre consommation d’eau potable et d’eau à usage agricole et industriel augmente avec le nombre d’êtres humains.

    Ces inégalités et cette démographie galopante sont extrêmement difficiles à compenser et cela demande de dépenser énormément d’énergie.

    Ces deux grand problèmes, l’eau et l’énergie, ne peuvent pas être résolus par des slogans.

    Il faut de la bonne volonté, certes, et il en faut même beaucoup, mais rien ne se fera, rien n’aboutira si ces problèmes ne sont pas abordés, avant toute autre considération, sous l’angle scientifique.

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