à jcm, qui a écrit : " Ce qui ne signifie aucunement que le diplômé aura systématiquement
raison sur le non diplômé, car il peut exister des autodidactes fort
savants et capables : la question ne se règle donc pas de façon aussi
simple.«
Comme c’est gentiment dit !
Seulement, lorsque vous vous exprimez à leur égard vous ne vous gênez pas pour dire » des non climatologues ou pire des non scientifiques.«
Ce » ou pire " en dit long sur l’estime que vous portez à ceux que vous considérez comme non scientifiques.
Mais vous ne devriez pas essayer de vous défendre sur ce point-là. D’abord parce que vous vous défendez très mal et surtout parce que, que vous soyez ébloui par un grand nom ou un grand diplôme n’est pas bien grave.
Lorsque le sujet est important, efforcez-vous seulement de n’accorder d’importance qu’au propos tenus et d’oublier la personne qui les tient, ses titres, son sexe, sa couleur de peau, son âge, son orientation politique, etc.
à Elson, qui a écrit : " Il va donc falloir prévoir un changement de société pour s’adapter à
une situation de pénurie en matière d’énergie, ce qui veut dire entre
autres s’habituer progressivement à avoir moins recours aux énergies
fossiles «
Que les ressources en énergies fossiles s’épuisent, cela paraît à la fois normal et certain.
Pour autant, cela ne correspond pas à une situation de pénurie d’énergie : d’une part l’énergie nucléaire n’en est qu’à ses débuts et son avenir s’avère plein de promesses, et, d’autre part, un puissant lobby, qui se dit »écologiste« , prétend que les énergies dites renouvelables pourront bientôt suffire à tout.
Quoi qu’il en soit, les voitures à essence, pétrole et faux biocarburants laisseront bientôt la place aux voitures électriques (déjà plaisamment surnommées »atomobiles« par le Canard Enchaîné).
À ce propos, je vous recommande l’article d’André Pellen, sur Agoravox, intitulé »La voiture électrique, c’est parti, et bien parti !".
La perte de l’habitude de recourir aux énergies fossiles pour se déplacer est en marche !
à Actias qui a écrit : « si on : [se prive de tout] On vivra tout aussi bien »
J’ai vécu dans des pays (Afrique, Urss) ou les gens vivent comme vous dites.
Ils vivent très mal et ils n’aiment pas ça du tout – heureusement, vivre dans ces conditions donne une espérance de vie très très courte, ce qui fait qu’ils souffrent moins longtemps.
Tout de même, il faut dire que certains, peu nombreux, ont la chance, ou l’art de la débrouille, de vivre comme nous. Curieusement, ce sont, le plus souvent, des politiciens ou des gens proches du pouvoir.
Les autres, eh bien, ils essayent de venir chez nous...
à jcm qui a écrit : " Seulement c’est de NOTRE survie (et de la qualité qu’elle aura) qu’il
est question "
Ouf ! Vous me rassurez, j’ai cru, un instant, que vous vous inquiétiez pour notre planète !
Je puis vous rassurer à mon tour : l’homme a survécu à des périodes extrêmement difficiles et il a prouvé d’étonnantes facultés d’adaptation. Et ça continue : l’homme est un des très rares animaux que l’on peut trouver dans tous les climats, secs ou humides, chauds (>45°C) ou froids (<70°C).
Donc pas d’inquiétude pour la survie de l’espèce humaine.
Je n’en dirais pas autant pour notre civilisation industrielle qui a besoin d’une énergie abondante et peu coûteuse pour que tous puissent profiter de ses bienfaits.
Jusqu’à présent, l’homme a su inventer ce qui permettait d’améliorer constamment son espérance de vie et son confort.
Rien ne laisse présager une diminution des facultés d’invention humaines.