À André Pellen,
Je voudrais compléter cet article, remarquablement argumenté
– il faut le dire – de ces quelques considérations personnelles :
Pour gagner une élection, il faut promettre et plaire :
il est généralement possible, ensuite, de se soustraire à ses promesses pour
différentes raisons (changements économiques, modifications climatiques,
pressions sociales, politique internationale, et j’en passe…)
Dans le cas qui nous occupe, il faut prendre en
considération les enseignements de l’histoire, de l’histoire récente de la France.
Depuis 1981, chaque fois que les socialistes ont obtenu le pouvoir par des
promesses faites aux faux écologistes « Les Verts » pour obtenir les
voix de leurs adhérents et sympathisants, ils se sont rendus complètement
prisonniers des alliés qu’ils s’étaient ainsi achetés. Les socialistes se sont retrouvés
en position d’otages, ce qui n’aurait pas été bien grave s’ils avaient été
seuls concernés, mais, le drame, c’est que la facture a été payée par l’ensemble
des Français. Et nous payons encore !
Je ne citerai, pour être bref, que le cas de SuperPhénix
dont le premier ministre socialiste de l’époque a eu le cynisme de déclarer qu’il
n’ordonnait sa destruction que pour « ses
engagements politiques, et en particulier à ceux pris par le Premier ministre
lors de la campagne législative » alors que, selon ses propres termes,
« Superphénix représente une
technologie très riche, développée par des personnels particulièrement motivés
et performants, qui ont montré que la France savait mettre au point des
équipements technologiques innovants de très haut niveau. Il faudra tirer
profit de l’expérience accumulée et poursuivre les recherches dans le domaine
des réacteurs à neutrons rapides pour l’avenir à plus long terme. »
La destruction de SuperPhénix est toujours en cours et les
milliards qu’aura coûté cette opération – et les dédommagements versés aux
entreprises étrangères qui participaient à cette prestigieuse réalisation – sont
à la charge des Français.
Mais les réacteurs à neutrons rapides sont considérés comme
les réacteurs de quatrième génération, beaucoup plus productifs et propres que
les autres catégories…
Outre le prix exorbitant à payer pour sa destruction, les
socialistes, par leur accord avec les verdâtres, ont fait perdre à la France une
avance technologique de plusieurs années sur un outil dont le monde ressent le
besoin.
Nous vivons actuellement une situation économique très
difficile, et nous devons être attentifs à ne pas gaspiller les outils qui nous
permettent d’économiser nos ressources – par exemple en consommant les stocks
de combustibles nucléaires non fissiles comme certains uraniums et plutoniums –
et de produire une électricité de qualité industrielle à un coût acceptable
tant pour nos populations que pour nos industriels.