à sisyphe qui a écrit « Je conviens que mon anagramme n’était pas un parfait anagramme ; mais en offrant deux l à Le Pen, il lui offrait, au moins, la possibilité de voler un peu plus haut que son habituel ras des paquerettes. Par ailleurs, il est amusant de constater qu’il y a, pour vous, des anagrammes "indignes", et d’autres plein de difficultés et de "beauté" ; certains qui ne sont que des jeux de mots, pas des arguments ni des raisonnements, et d’autres "dérisoires" ; chacun appréciera votre subjectivité. »
Une anagramme imparfaite est une anagramme ratée, voire indigne, surtout quand s’y glisse de la malignité.
Une anagramme est difficile à réaliser, et il en existe de toute beauté, pour qui apprécie le genre. Si vous ne l’appréciez pas, pourquoi vous y risquez-vous, au risque de paraître… incompétent ?
Une anagramme n’est et ne restera qu’un jeu de mots : quel que soit son niveau de difficulté (ou son éventuelle beauté pour ceux qui les apprécient) elle ne saurait, dans une discussion technique, ou simplement de bon niveau, remplacer ni un raisonnement ni un argument.
Évidemment, un anti-nucléaire étant toujours à bout d’arguments solides et rationnels, il ne peut s’empêcher d’ajouter l’anagramme, même ratée, à la liste de l’arsenal habituel : insultes, injures, arguments ad hominem, mépris, dérision, esquive, ironie, dénigrement… et tant pis pour la science, tant pis pour la nature, tant pis pour l’humanité, tant pis pour la planète.