Bonjour,
Faute de temps, je n’ai pas pu revenir intervenir plus tôt. Je vous prie de m’en excuser.
@finael
Merci pour vos interventions. Je n’ai écrit cet article que pour sa conclusion. Je me suis donc documenté en conséquence, afin de ne pas racconter de bêtises. C’est la raison pour laquel, comme vous l’avez fort bien signalé, il ne fait que résumer, et de façon très incomplète, l’histoire des chiffres.
C’est aussi la raison pour laquelle j’en connais beaucoup moins que vous sur les chiffres. Vos commentaires ont donc été très utiles, en permettant à Typhon de comprendre (du moins j’espère) que son équation « auteur espérantiste = les inexactitudes fourmillent » n’est justement pas exacte.
@Typhon
Pour répondre à une question à laquelle, semble-t-il, vous n’avez toujours pas trouvé de réponse, je vais essayer d’être plus précis. Ce ne sont pas les chiffres indiens (ou arabes) qui ont permi toutes ces évolutions, mais bien la notation positionnelle, apportée par ces chiffres arabes. Utiliser un symbole plutôt qu’un autre pour exprimer une valeur ne change strictement rien à cette valeur. Par contre, utiliser un système positionnel permet d’avoir des rêgles de calculs plus simple que ce que l’on avait avant.
Avec les chiffres romains, pour faire des opérations, il fallait soit connaître tout par cœur, soit utiliser des outils. Avec une notation positionnelle, il suffit de connaître les tables de multiplications et d’addition pour tous les chiffres de la base, et ensuite, des méthodes simples peuvent nous permettre de faire les calculs chiffre à chiffre avec des nombres à plusieurs chiffres. Un ordinateur, par exemple, ne doit connaître que la table du 0 et la table du 1. Pour des nombres plus gros, il procèdera chiffre à chiffre en utilisant ces tables. Ceci est impossible avec une notation non positionnelle.
L’exemple fourni par finael (DCCL / LXXV) ne peut pas se faire sans outil. Sauf que nous, nous sommes habitués aux chiffres arabes depuis notre enfance. Dans notre tête, le simple fait de lire ces nombres fait qu’on les converti en chiffres arabes, et la solution apparaît alors instantanément.