parce que, si ces mauvais résultats étaient avérés, nous devrions commencer par nous demander si nous sommes vraiment des personnes compétentes !
L’auteur a une syntaxe claire et aéré.
Cependant, prendre pour référence Le POINT me semble incompatible avec une approche sérieuse et honnête de l’information. (voir plus bas la raison de cette affirmation)
A fortiori si on veut faire des commentaires sur de « l’information » fournie par ce papier avec de l’encre dessus.
Pour argumenter mon propos, je ne prendrai qu’un exemple.
Le POINT, jamais avare d’enquêtes fulminantes et de dossiers sexplosifs, a fait une « enquête » sur le vote militant socialiste à venir.
Elle est commentée par l’indispensable Canard Enchainé, cette semaine. Voici un extrait.
"...En réalité, si hold-up il y a, c’est surtout contre les lois de la statistique.
Car - Le POINT ne mentionne ce détail qu’en caractères microscopiques - le coup de sonde a été réalisé auprès de...245 cobayes. Ce qui, selon les dites règles statistiques, inscrit les résultats à l’intérieur d’un « intervalle d’erreur » de plus de 13 points !
Ce n’est encore rien. En effet, précise la microfiche du Point, les 245 sondés sons des « sympathisants du PS ». Or, le 16 novembre, seuls les adhérents du Parti Socialiste se prononceront.
Etant donne le faible taux de socialistes encartés parmi les « sympathisants » - à peine 3% - le nombre des sondés d’Ipsos qui seront appelés à voter dans un mois n’excède pas 7 ou 8..
Autant de précisions que ni Le POINT, ni la chaîne télé LCI, qui a diffusé les résultats en boucle, ni les autres médias qui les ont repris, n’ont jugé bon d’apporter..."
No comment, comme on dit en Slovaquie.
A vouloir bâtir sur les crachats d’une grande presse qui matraque les établissements scolaire quand elle n’a pas de prof poignardée à se mettre sous la dent, on court tout droit à produire de l’eau de vaiselle, quand ce n’est pas de la désinformation.
Les prémisses ainsi démolis, vous comprendrez que je ne commente l’article d’AV.