De l’art d’avouer les violences scolaires en les niant
Les réactions indignées, enregistrées dans les établissements scolaires classés par le magazine Le Point, le 31 août dernier, parmi les plus violents de France, ont parfois, à l’insu de leurs auteurs, plus confirmé les faits qu’elles ne les ont réfutés. C’est entendu, ce classement est injuste, parce que les chefs d’établissement ou n’ont pas renseigné du tout le logiciel « Signa » prévu à cet effet, ou l’ont fait selon leur sensibilité à la violence, qui peut varier selon que celle-ci est quotidienne ou occasionnelle.
N’empêche ! Nul ne peut nier que ce thermomètre de la violence, si imparfait soit-il, a indiqué l’existence d’une température générale anormale. Que les mesures locales soient inégales et discutables, est-ce une raison pour le casser ? Fera-t-on ainsi baisser la température ? Des médias sont ainsi venus au secours des établissements stigmatisés pour leur donner avec raison une sorte de droit de réponse. Cette perche a été saisie avec plus ou moins de bonheur, si l’on en juge par cet article d’un magazine du sud de la France dont le nom importe peu et qui déplore d’entrée dans son titre « l’injustice faite au collège Papillon ». Mais cette fois, c’est la charité qui commande de taire le nom du collège. Sous réserve que la journaliste ait été exacte dans son article, « l’énervement », voire la colère, est le sentiment partagé par ces personnels éducatifs locaux et départementaux, à l’image d’une déléguée de parents qui clame péremptoirement que « ce classement, c’est un torchon ». Soit ! Mais quels arguments présentent-ils donc pour leur défense ?
1- La faute aux autres
Ils rejettent d’abord la responsabilité sur les autres.
- C’est d’abord celle du logiciel qui est trop imprécis dans ses catégories : ainsi, dans la catégorie « lancer de projectile », dit un professeur, on peut faire figurer « lancer de gomme » ou « de poignard ». Oui, mais pour commettre cette bourde, ne faut-il pas manquer de discernement ? Peut-on être à ce point dépourvu de bon sens dans un collège ?
- Ensuite c’est la faute aux autres établissements qui, en somme, ont triché : ils ont renseigné inégalement ou pas du tout le logiciel : un quart d’entre eux en Seine-Saint-Denis l’ont ignoré, selon Le Point. Une principale d’un autre collège, déléguée du syndicat des chefs d’établissement, a, elle, une explication lumineuse de cette négligence : vous comprenez, explique-t-elle sans rire, « plus vous intervenez sur le terrain pour gérer des problèmes de violence, et moins vous avez le temps de rester devant l’ordinateur à remplir ce logiciel ». D’où il ressort logiquement que plus le logiciel est rempli, moins il y a de violences dans l’établissement ! C’est bête comme chou ! Mais il fallait y penser !
2- La dénégation de la réalité
Toutes ces personnes compétentes tendent, en effet, à nier obstinément l’existence même d’une violence insoutenable dans leur établissement. Et elles le font en usant de trois procédés : la minimisation, la vaccine et le pavé de l’ours.
1- La minimisation systématique des faits est elle-même obtenue par quatre méthodes.
- D’abord, on révise les chiffres à la baisse : ce n’est pas « huit violences à caractère sexuel » qu’il y a eu, mais deux. De même, note, finaud, un professeur, « Si Le Point cite un coup de poignard en 2004, c’est qu’il n’en a pas trouvé d’autres ! » Mais parfois le compte n’y est pas : « L’an dernier, dit le principal, nous avons comptabilisé une main courante et quatre plaintes : une prof insultée par un élève, un vol de MP3 et un parent d’élève qui avait agressé verbalement le principal-adjoint. » Et la quatrième plainte ? Mystère et boule de gomme !
- On use ensuite du bon vieil euphémisme qui permet de configurer la réalité à sa convenance. Violent, le collège ? « Agité, mais pas dangereux » ! Violences à caractère sexuel ? Tout au plus des « mains aux fesses ». Des délinquants, les élèves ? « Une poignée d’élèves pénibles », guère plus ! Ces anges auraient-ils l’injure à la bouche ? Non, ce ne sont que des « déviances de langage », rectifie la conseillère principale d’éducation ou CPE.
- On pratique d’autre part la litote inversée. On sait que la litote consiste à dire moins pour faire comprendre plus (ce n’est pas fameux = c’est mauvais) ; la litote inversée, c’est l’inverse : on dit plus pour faire comprendre moins (C’est pas la mer à boire ! C’est pas la mort ! Y a pas le feu !) : ici, un agent qui « bosse depuis 35 ans » dans le collège, se vante de « (n’y avoir) perdu ni un bras ni une jambe ». On le voit, la seule normalité devient sujet d’émerveillement ! L’inspecteur d’académie renchérit en assurant qu’ « on n’est pas à Chicago ! (Il) a travaillé huit ans en Seine-Saint-Denis et il n’y a pas photo ». Ouf ! On respire. La CPE confirme : « On ne vient pas la peur au ventre comme dans mon précédent établissement à Vitry-sur-Seine ». Ah bon ! On a eu peur !
- Enfin on trouve toujours des circonstances atténuantes aux pires conduites : « Les armes mentionnées par Le Point, dédramatise le principal, sont : un couteau confisqué fermé dans un sac, un guidon de trottinette et un pointeur laser qu’un élève a dirigé sans le faire exprès vers mes yeux. » On est définitivement rassuré !
2- Le deuxième procédé en usage est la vaccine, ainsi appelée par Roland Barthes parce qu’à la façon du vaccin qui inocule des germes inactivés pour susciter des anticorps contre une maladie, elle consiste à concéder un peu de mal pour faire oublier le grand mal qui reste, et même pour faire admettre l’existence d’un grand bien. « Papillon n’est pas un long fleuve tranquille, mais on n’est pas à Chicago », observe l’inspecteur d’académie dont il est dit cruellement, mais sans doute involontairement, qu’ « il parle d’autant plus sincèrement qu’il part à la retraite dans un mois ». Sa sincérité aurait-elle donc varié au gré de sa carrière ? - De même, est-il reconnu, « les élèves sont agités mais pas au point de commettre des actes irréparables » - Et « la main aux fesses » ? « Un geste inadmissible mais qui n’a pas la gravité d’un viol », souligne le principal. Non, c’est vrai, ce ne sont que des préliminaires ! - « On a notre poignée d’élèves pénibles, concède un agent technique, mais la majorité d’entre eux sont adorables ». Il n’y a pas de quoi fouetter un chat ! Tout baigne !
3- Pour finir, il y a le pavé de l’ours - du nom du pavé avec lequel un ours de La Fontaine voulut chasser la mouche sur le nez de son ami jardinier endormi. Que croyez-vous qu’il arrivât ? Ici, c’est la même déléguée de parents, experte en « torchon », qui tranche : « Ma fille a fait sa scolarité à Papillon, avec toujours les félicitations. Cet été, je lui ai proposé de déménager sur la côte d’Azur. Elle m’a dit je veux rester à Papillon. Si tu déménages, je ne travaillerai pas. » Voilà qui est magnifique pour montrer l’autorité qu’une fille peut exercer sur sa mère démissionnaire, mais qui l’est peut-être un peu moins pour illustrer la qualité de l’éducation donnée au collège Papillon.
Ce qui frappe donc, c’est une mobilisation pathétique de tous les procédés d’expression pour nier la réalité d’une violence qui, pourtant, transpire par toutes les pores de ces dénégations obstinées. Tout juste convient-on, qu’ « on manque de moyens pour l’éducation à la citoyenneté » au collège Papillon. C’est même ce manque de moyens qui a poussé l’administration, à « tout (faire) remonter » pour « en obtenir davantage ». Donc toute cette collecte de violences était en fait une ruse ! Seulement, on comprend mal ! S’il n’y a pas de problèmes de violences, pourquoi donc demander davantage de moyens ? On le voit, les malheureux ne peuvent mieux confirmer ce qu’ils tentent de nier.
3- Une impossible remise en cause personnelle et professionnelle
On cherche vainement une remise en cause personnelle et professionnelle à laquelle chacun devrait pouvoir se résoudre. On juge l’arbre à ses fruits. Mais voit-on des agents, des professeurs, une CPE avec à leur tête un principal et un inspecteur d’académie, reconnaître leur part de responsabilité dans ce désastre, fût-ce une toute petite part ? Non, c’est impossible parce qu’insoutenable : ils préfèrent nier mordicus la réalité plutôt que de se reconnaître dans l’image hideuse d’eux-mêmes qu’elle leur renvoie.
On connaît la parodie de Montesquieu dans « De l’esclavage des Nègres » (L’esprit des lois, 1748). « Il est impossible que nous supposions que ces gens-là - il parle des noirs - soient des hommes, parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens. » Transposée, la même hypothèse autovalidante donnerait ceci : il est impossible, n’est-ce pas, que nous qui sommes des personnes compétentes, puissions obtenir de si mauvais résultats, parce que, si ces mauvais résultats étaient avérés, nous devrions commencer par nous demander si nous sommes vraiment des personnes compétentes ! Paul VILLACH
97 réactions à cet article
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parce que, si ces mauvais résultats étaient avérés, nous devrions commencer par nous demander si nous sommes vraiment des personnes compétentes !
L’auteur a une syntaxe claire et aéré.
Cependant, prendre pour référence Le POINT me semble incompatible avec une approche sérieuse et honnête de l’information. (voir plus bas la raison de cette affirmation)
A fortiori si on veut faire des commentaires sur de « l’information » fournie par ce papier avec de l’encre dessus.
Pour argumenter mon propos, je ne prendrai qu’un exemple.
Le POINT, jamais avare d’enquêtes fulminantes et de dossiers sexplosifs, a fait une « enquête » sur le vote militant socialiste à venir.
Elle est commentée par l’indispensable Canard Enchainé, cette semaine. Voici un extrait.
"...En réalité, si hold-up il y a, c’est surtout contre les lois de la statistique. Car - Le POINT ne mentionne ce détail qu’en caractères microscopiques - le coup de sonde a été réalisé auprès de...245 cobayes. Ce qui, selon les dites règles statistiques, inscrit les résultats à l’intérieur d’un « intervalle d’erreur » de plus de 13 points ! Ce n’est encore rien. En effet, précise la microfiche du Point, les 245 sondés sons des « sympathisants du PS ». Or, le 16 novembre, seuls les adhérents du Parti Socialiste se prononceront. Etant donne le faible taux de socialistes encartés parmi les « sympathisants » - à peine 3% - le nombre des sondés d’Ipsos qui seront appelés à voter dans un mois n’excède pas 7 ou 8.. Autant de précisions que ni Le POINT, ni la chaîne télé LCI, qui a diffusé les résultats en boucle, ni les autres médias qui les ont repris, n’ont jugé bon d’apporter..."
No comment, comme on dit en Slovaquie.
A vouloir bâtir sur les crachats d’une grande presse qui matraque les établissements scolaire quand elle n’a pas de prof poignardée à se mettre sous la dent, on court tout droit à produire de l’eau de vaiselle, quand ce n’est pas de la désinformation.
Les prémisses ainsi démolis, vous comprendrez que je ne commente l’article d’AV.
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Attention, l’article du Point sur les violence scolaire n’est pas du tout un sondage, c’est la diffusion d’une enquete officiielle et exhaustive (le système « signa »). Seule bémol : cette enquete officielle est basée sur l’autodéclaration, ce qui implique qu’elle sous-estime le phénomène. « papillon » n’est peut-être pas LE pire de tous les établissements français, mais sans le moindre doute il est mauvais.
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Racines de la violence.
Le Sujet Interdit.
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« 245 cobayes. Ce qui, selon les dites règles statistiques, inscrit les résultats à l’intérieur d’un »intervalle d’erreur« de plus de 13 points ! »
245, ca veut dire méthode des quota, qui n’est pas scientifique, et il n’y a donc pas de marge d’erreur déterminable.
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méthode des quota, qui n’est pas scientifique,
Oui, d’accord globalement, au sens de Bourdieu « l’opinion publique, ça n’existe pas », c’est bien ça ?
Mais dans leur bidouillage, ils se donnent des paramètres. Et un paramètre indique des fourchettes.
En l’occurence, dans le patouillage initial, ils ont fait un telle daube que même en regard de leurs critères, ils ont tout faux.
Faut qd même le faire.
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’article du Point sur les violence scolaire n’est pas du tout un sondage
Je n’ai pas dis ça. Le POINT produit, cette semaine, un sondage (différent de cet article). Ce sondage est bidon.
Comment accorder foi à un mag qui fait produit un sondage bidon, qui en déduit des conséquences bidons et qui suscite un buzz totalement bidon en le vendant à LCI et autres piliers de l’infotainment ?..
Je dis que Le POINT n’est pas crédible, ok. Et le commentaire de notre AV sur des infos pas crédibles, j’ai pas envie de le lire.
Mais il faut souligner que Le POINT a bidonné à fond. C’est trop souvent le cas dans ce genre de presse.
Et devinez qui il nous offre en couverture, Le POINT ?..Au moins trois organes de presse important avec la dame en couv, si c’est pas du matraquage,ça...
Oui, la brune socialiste est bien la candidate préférée de la droite.
Maintenant, il faut que tout le monde se demande pourquoi et en tire les conséquences.
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Néanmoins l article met en avant la violence à l’école... car il ne fait pas non plus fairel autruche... Quand des bouteilles d acides sont jetés dans une cour de récré ou qu on commence à fumer des joints à 12 ans... faut savoir quand même que la violence ca existe et ca se met en place..
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Quel est le rapport entre le joint et la violence ?
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Notre conception du rapport aux autres et à la loi qui codifie (entre autre) les relations entre personnes
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@anthony
la réponse est sans doute : le manque de joint... Certains accrocs du joint peuvent devenir violents quand ils sont en manque de joint...
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qui dit joint des deals, qui dit deal , des sousous et donc raquettes possible et tout ce qu il y a d’associer. enfin si tu me dis que les enfants de 12 ans ont 50 euros d argent de poche par semaine...
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« Quel est le rapport entre le joint et la violence ? »
La drogue rend débile. C’est aussi une preuve de la faiblesse de caractére, donc de violence probable.
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La drogue rend débile. Non ! En fait la drogue a 2 effets : tout d’abord elle engendre des problèmes de mémoire. Ensuite, elle... euh... mmmhh.. ca va me revenir.
...un peu plus sérieusement, avec une telle affirmation que la vôtre, je vous aurais bien vu chasser les sorcières en un autre temps ou les communistes en un autre pays.
...m’est avis que le rapprochement proposé entre joints (ou drogue, mais là il vaut mieux spécifier parce que la cigarette, le joint, la coke, l’héro, l’opium ou l’alcool sont associés à des comportements, des appartenances sociales ou associatives qui diffèrent fort) et violence ont comme dénominateur commun la vigilance et l’autorité.
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se baser sur les données du point est irresponsable, ils ont pondu leur feuille de choux à la rentrée pour faire des ventes et attiré des gogos qui veulent trouver un élément pour justifier le fait de ne pas mettre leurs enfants dans la même école que mohamed, mamadou, jean ou vladimir parce que leur parents sont plus pauvres... C’est mieux de se dire je ne met pas mon enfant là parcequ’il y a de la violence que parcequ’il n’y a que des enfants de pauvres...on oublie juste qu’on est nous aussi le pauvre de quelqu’un d’autres... DEMANDEZ-VOUS PLUTÔT POURQUOI LES PROFS LES PLUS JEUNES ET EN ATTENTE DE MUTATION VERS LEURS REGIONS D’ORIGINES SONT ENVOYES DANS LES ETABLISSEMENTS QUI ONT BESOIN DE MATURITES, D’EXPERIENCE ET DE STABILITE ET POURQUOI NI LA DROITE LA GAUCHE NE S’ATTAQUE A CE PROBLEME... Enfin pourquoi est ce qu’on nous prend pour des cons en nous disant que la priorité est donné à l’école mais que dans le même temps on supprime 10000 postes et on laisse des classes sans profs jusqu’en novembre pour faire des économies d’argent ?
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Mais est-ce bien un poroblème, et, surtout, est-ce bien LE problème ?
trois remarques
1) Les pédago ont vanter le système des IUFM avec le’idée qu’on aller voir ce qu’on allait voir, avec une bonne formation, les nouveau allaient être bien supérieurs aux anciens. Dans cette logique, il est bien normal qu’on envoit cette « élite » dan les ZEP.
2) des « anciens » ici même, ont déjà déclarer qu’à la place des jeunes ils ne sentaient pas capable de faire beaucoup mieux. Tenir un poil plus longtemps, ou tenir un ou deux penibles de plus. Mais y’a un moment ou trop, c’est trop. Même avec de l’expérience.
3) il me semble qu’il y a un consensus pour dire que c’est l’institution qui lâche, qui EST lâche. Qui flingue dans le dos les profs qui veulent tenir ferme, au moment où l’ennemi (car il faut bien l’appeller comme ça !) les attaque. Dans ce contexte, la valeur individuelle des troupes n’a guere d’importance.
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Que l’article se base sur la diffusion d’un magazine que vous remettez en cause, pourquoi pas. La questions est de savoir si vous reconaissez qu’il y a ou n’y a pas de violence dans certains établissement. Vous niez cette violence parceque l’article du « POINT » ne vous semble pas objectif. OK, tout va bien dans les écoles de France.
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@ Martin Je ne nie pas les violences à l’école, je dis juste que j’en ai assez de ce procès permanent qui est fait à l’école... L’école devrait selon certain dont vous semblez être sauver notre sociéte... ...Mais excusez la de n’être que le reflet de notre sociètè inégalitaire et donc violente...
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@aebc
Comme si il y avait le moindre rapport entre violence et inégalité ! C’est débile.
Oh oui, l’école est bien le reflet de notre société. Mais vous oubliez deux « petits » détails. D’abord que l’école s’était vanté de pouvoir produire de bon citoyens, sans et même CONTRE les familles. Ensuite, que l’école, dans la grande tradition cléricale, exige de pouvoir fonctionner en vase clos, sans qu’un policier ou un juge y pénètre, avec ses propres lois, éventuellement distinctes de celle de la république. Résultats ???
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@aebc
Vous dites « société inégalitaire donc violente » ah bon !?
Donc selon vous si je n’ai pas le poste de directeur de Mr Dupont je suis en droit de lui mettre mon poing dans la figure, ben oui, pas juste que lui gagne plus que moi donc je deviens violent (pas de ma faute)
SVP arrêtez la parano « c’est pas ma faute mais celle de la société qui n’a rien compris... » et l’on se débarrasse du bébé, les fonctionnaires de l’Education Nationale n’y sont pour rien, rien du tout, comme cela c’est réglé (point barre).
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Je pense que vous ne parlez pas du même niveau d’innégalité... de plus il y à des innégalités réelles et d’autres simplement ressenties... bref large débat.
Enfin il est certain que des individus sont fondamentalement violents, mais pour beaucoup c’est une réaction (malsaine) à ce que la « société » leur fait subire. Ce n’est pas excusable mais c’est expliquable et il est possible d’y remédier. Mais pour cela il faut des moyens et des personnes (et l’éducation nationale n’as ni l’un ni l’autre et surtout pas la vocation de le faire)... maintenant pour ceux qui sont violents de nature, leur place n’est pas dasn une école publique !
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@ gem Vous avez raison en ce qui concerne le comportement ambigüe de l’école par rapport aux parents...
Mais, vous pensez réellement que le juge et le policier sont la solution aux problême de l’école ? regardez un peu ce qui ce passe aux Etats-Unis vous aurez un élément de réponse par rapport à cette chimère...
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@ Bateleur du Tarot Cela vous grandit de déformer les propos d’un contradicteur afin de pouvoir mieux les critiquer ??? Argumenter sur ce que j’écris pas sur ce que vous voulez comprendre...et le débat ne s’en portera que mieux...
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@ Paul Villach:merci pour ton excellent article,mais tu as oublié ceci:quand un enseignant est aux prises avec un ou des individus impossibles,la plupart du temps la première réaction est de mettre en cause l’enseignant,de le culpabiliser,ce qui entraine la spirale de la déprime,surtout si l’enseignant est consciencieux.De plus le « monde enseignant » est vachard et c’est un euphémisme !(j’en ai bavé,tu en baveras)Il y a des structures plus ou mons saines et je pense que le rôle d’un IEN est d’appréhender l’ensemble:analyse systémique.
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Entièrement d’accord avec toi. Certain de mes articles précédents ont développé cette réalité, comme récemment mon compte-rendu du livre de Karen Montet-Toutain.
- Mais je m’en suis tenu ici aux réactions des personnels recueillies par un journal local venu au secours d’un malheureux collège classé dans le peloton de tête des collèges violents, alors qu’à l’évidence, il ne mérite pas cet excès d’honneur ou d’indignité.
- Il me paraissait intéressant d’observer, à titre indicatif, la réponse publique de ces personnels à cette accusation publique portée contre leur établissement.
- Il est symptomatique que ces réactions ne manifestent pas l’ombre d’un commencement de remise en cause, ni personnelle, ni institutionnelle. C’est dire la bétonnage de la casemate ! Car, sans pouvoir prétendre à être un champion de France de la violence scolaire, cet établissement connaît tout de même une violence qu’on devrait considérer comme insoutenable. Paul Villach
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Les statistiques des actes de violences dans les établissements scolaires sont complétement fausses et erronées.
La majorité des établissements ne communiquent aucune information à ce sujet ou minimise les actes de violences (par peur de mauvaise réputation de leur établissement et surtout par peur de représailles).
Dans le milieu trés fermé de l’Education Nationale il est estimé que 15 à 20 % des actes de violences sont réellement pris en compte (en cas d’actes graves se toujours les parents des victimes qui signalent ces faits à la police).
Un jour osera-t-on s’exprimer clairement sur ces actes qui ne font qu’empirer (idem problèmes avec les banlieues). Si c’est un pays où doit règner la loi des voyous, il faut tout de suite supprimer la constitution et les lois de la République et décréter que nous devrons vivre à l’avenir dans un système où règne l’anarchie.
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@ htho41947:oui, mais quand tu vois l’utilisation statistique qui est faite de ces signalements,ou de certains documents,quels qu’ils soient,par les politiques,les citoyens et les journaux,si tu as un peu de jugeote,tu te dis qu’il y a grand risque à le faire.
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article remarquable, suivit de commentaires qui ne font que confirmer l’analyse de paul villach
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Excellent article qui met le doigt là où ça fait mal ! Je n’appartiens pas au « monde » de l’éducation nationale mais j’ai quelques amis encore en exercice dans des lycées qui me confient leur angoisse devant la violence grandissante, même dans des établissements réputés « calmes »... de la France profonde... Je ne vois pas pourqui je mettrais leur parole en doute ! pour eux c’est leur vie au quotidien ! Force nous est de constater, impuissants, ces amplifications de paroles et gestes déplacés ... de profs à élèves, des élèves entre eux, voire de certaines familles d’élèves vis à vis des profs... et comme le preuve nous en a été donnée récemment, un autisme grandissant de la part des hiérarchies !
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c’est horrible ce qui arrive à Redeker, mais ce n’est pas le prof de philosophie qui a écrit dans le figaro, c’est le citoyen ensuite c’est un peu facile de se retrancher derrière sa profession pour ne pas assumer les conséquences de ses écrits. Notre pauvre France est malade de ces gens qui parlent à tort et à travers et qui ne veulent pas assumer l’impact de leur propos...
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« amplifications de paroles et gestes déplacés... » des élèves vers les profs, voulais-je dire ! merci d’avoir rectifié par vous-même...
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@aebc
On ne vois pas le rapport entre Redeker et l’article, mais tu voulait peut être dire que les violences à l’école sont dues à l’Islam... Pourquoi pas si c’est ton opinion, merci de nous avoir éclairé !
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@ Bateleur du Tarot La personne à fait référence à un évenement récent où selon elle la hiéarchie a démissionné...en connaissez-vous un autre... c’est une connerie de dire ou de penser que la violence à l’école est imputable à une religion, Il y’a violence à l’école parce que la société est violente...
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@aebc de notre pauvre France:tu l’as dit !
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Eh bien faisons comme les américains : détecteur de métaux à l’entrée, carte scolaire avec photo pour rentrer dans l’établissement, sanction publique immédiate pour toute faute.
Ou alors mettons en pratique le roman japonais « Battle Royale », où des collégiens doivent s’affronter à mort sur une île, avec un seul survivant possible à la fin.
En fait je m’en fout. Si j’avais des enfants, je ne les laisserais pas aller dans ce genre d’établissement. Je n’ai pas fait des études pour vivre dans le tiers monde.
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Voila qui rejoins mon opinion : si j’ai des enfants, soit l’etablissement publique le plus proche est correct, soit je les envoie en etablissement prive, et pas question de se laisser pieger par cet autre archaisme sovietisant qu’est la carte scolaire.
Maintenant sur le role/responsabilite des profs : il est certain que les pricipaux responsables sont lez decideurs, la heirarchie qui a souvent pris de orientations ideologiques sur des base soixanthuitardes (interdit d’interdir et autres foutaises). il n’en demeure pas moins que les enseignants portent une grande part de responsabilite, que ce soit dans leur individualisme, leur servilite a la hierachie, a leurs syndicats, leur gout de la facilite quand il faut s’attaquer aux problemes.
Ainsi, ai lieu de faire la greve pour obtenir plus de moyens, de se faire porter pale, sutout quand cela n’est pas justifie, ils seraient mieux inspire de s’engager pour uen vraie reforme qui redonne au prof son statut et ses prerogatives mais qui exigent aussi des efforts et une exemplarite qu’ils ont abandonne depuis bien longtemps.
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@panama et stephane klein... Super l’individualisme et quand vos enfants arriveront dans l’école privé ceux qui jugent que vous n’êtes pas assez bien éduqué changeront leurs enfants d’écoles et ainsi de suite...je le redis nous sommes tous le pauvre de quelqu’un...
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Mon cher aebc :
Vous ne voyez pas qu’avec vos arguments est en train de se développer une éducation à deux vitesses (publique et privée), une médecine à deux vitesse, une protection sociale à deux vitesses, mais continuez dans votre entêtement idéologique ce sont malheureusement les gens comme vous qui en subiront les conséquences en continuant de dire que c’est de la faute de l’Etat, du capitalisme, du libéralisme, de Sarko, et je ne sais quoi encore...
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@ Bateleur du Tarot j’ai parlé de l’individualisme le reste des propos que vous me prêtez vous concerne... Excusez moi mais redescendez sur Terre l’école à 2 vitesse à toujours existée... Mais vous avez raison il vaut mieux pointer du doigt les autres cela évite de se remettre en cause...
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@ Stéphane le petit:je vois que la meute frontiste est à l’oeuvre !Si tu viens du privé,alors ils ne t’ont pas soigné,ne serait-ce qu’en orthographe.Mais ça, ce n’est pas le pire.
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@ Stéphane Klein
D’accord avec vous sur les responsabilités de l’idéologie « il est interdit d’interdire » et autres billevesées.
Toutefois, l’école « champs clos » et refuge/sanctuaire par rapport aux forces de l’ordre - et à la loi - est également à remettre en cause. Ce qui ne serait pas supportable « dehors » ne devrait pas l’être « dedans ».
En plus, la volonté - par ailleurs sympathique en soi - de pousser au maximum TOUS les élèves au maximum de leurs possibilités (voire au delà) fait que parfois certains élèves ne devraient tout simplement pas être là.
Soyons clair ; comme P Villach l’a dit ailleurs, le meilleur des enseignants ne peut rien contre une personnalité « border line », violente ; dans ce cas il n’est pas question de pédagogie ou de talent mais de compétences « policières » : négociation, self défense, etc.
Croyez vous que Karen Montet Toutain aurait pu « gérer » le garçon qui l’a poignardée ? qui pourrait le faire ?
Et surtout, ce n’est pas le travail d’un enseignant, mais d’un psychiatre ou d’un éducateur spécialisé. Même si un enseignant avait par le plus grand des hasards cette « compétence » (pour laquelle il n’est nullement formé puisque ça n’a rien à voir, ni avec la matière enseignée, ni avec la pédagogie) cela voudrait dire au mieux qu’il n’assurerait pas ses cours, et délaisserait donc sa mission éducative envers l’ensemble de la classe pour « gérer » un de ces élèves.
Je suis souvent critique avec les enseignants, mais à chacun son métier : la gestion des personnalités dangereuses n’en fait pas partie.
Encore faudrait il que l’on reconnaisse que certains « élèves » sont en fait des cas psychiatriques, qu’on les sépare des autres et que l’on s’en occupe de façon spécifique et adaptée : mais cela relève d’une décision politique que les syndicats enseignants seraient sans doute les premiers à contester, grève au point, au nom de l’angélisme dominant.
Kiri
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@ Kiri:pour une fois je trouve tes propos sensés:il paraît qu’il y a un miracle Avox et que certains religieux s’en inquiètent (Avox n’est pas une religion révélée !).Tu vois des associations de patients qui feraient pression sur un chirurgien pour l’obliger à acter de telle manière ? Vous allez opérer à l’indienne ma fille et vous, vous allez opérer selon les préceptes du Coran ou du Vatican,pour ne désobliger personne:remarque certains curés pensent que la souffrance est rédemptrice,surtout quand il s’agit des femmes !Les pécheresses ! Je digresse....
A l’éduc.nation.c’est un peu comme cela:chez les représentants des parents d’ élèves ou simplement parents d’élève,il y a de tout : les témoins de Jéhovah,les coranistes,les Zélistes,ceux qui pensent que les enfants ne sont que douceur(les Angélistes),ceux qui pensent qu’il faut les visser à mort (les Anglistes),les opportunistes (ceux qui pensent que pour se faire connaître localement il est bon de taper sur les enseignants,ou un seul:celui qui est coincé entre des caractériels et des chochottes),des délirants chroniques(véridique) et d’autres,la majorité, qui sont de bon sens mais qui malheureusement sont souvent trop discrets.
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@ Chantecler
Le miracle est malheureusement limité : je n’ai pas compris ce avec quoi tu étais d’accord, ni le point que tu entendais apporter.
Kiri
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@ Kiri:c’est un peu subtil:n’allons pas trop vite...
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Dans la liste des catégories de parents d’élèves, vous avez oublié ceux, affiliés aux associations, qui cherchent seulement à se placer pour que leurs bambins soient traités plus attentivement que les autres, ménagés. Et ça marche.
Ils se présentent aux élections de parents d’élèves, font en sorte d’être délégués aux conseils de classe, vont systématiquement dans le sens des enseignants et des responsables d’établissements, et en particulier pour nier l’existence des problèmes, contribuant ainsi très efficacement à ce qu’aucun ne se règle, à part peut-être les heures d’ouverture du garage à vélos.
Lors des réunions de parents d’élèves, tout parent dissident, moins fayot que les autres, soulevant des problèmes réels et demandant des actions concrètes, se fait marginaliser.
Reflet d’un état d’esprit de plus en plus envahissant dans la société.
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@ écoeurée
C’est malheureusement mon expérience aussi : j’espèrais qu’elle était isolée...
Kiri
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@ ecoeurée:console toi:dans certains établissements privés le fayotage est pire:si,si Mme la directrice,je vous assure que mes engfants,font leurs prières tous les jour, vont à la messe tous les dimanches et nous-mêmes allons à Lourde tous les ans !
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@Ecoeurée
Je ne pense pas que ce soit le cas de la majorité des parents. Je dirais plutôt que les associations « maison », dites apolitiques, recrutent ce genre de personnage.
J’ai été très longtemps responsable d’association de parents d’élèves, et notre équipe n’était pas aux basques des profs ou de la direction. En cas de désaccord, nous le faisions savoir. Pour info, nous avons toujours combattu le système des « bonnes » classes. Donc, rien à attendre pour nos « petits chéris ».
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nier la violence en milieu scolaire est une aberration. tres recemment une jeune lyceenne a ete agressee par d autres lyceens parcequ elle mangeait un sandwich en periode de ramadan. il n y a pas si longtemps un professeur d art plastique etait agressee sauvagement et blessee, l agression etant filmee sur un portable par un autre eleve. il n est point besoin de lire le point pour savoir que l insecurite est malheureusement entree dans le milieu scolaire. tant que l on confondra education et enseignement on ne trouvera pas de solution. la tache des professeurs est l enseignement. l education releve des parents.ces memes parents, si prompts a accuser les enseignants de toutes les incapacites et de toutes les incompetences. je ne suis pas enseignant, et meme pour un salaire mirifique je refuserais d entrer dans la cage au lion que sont devenues nos salles de classe. cordialement
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« tres recemment une jeune lyceenne a ete agressee par d autres lyceens parcequ elle mangeait un sandwich en periode de ramadan »
Il y a eu un démenti. Il faut se renseigner...
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Au lycée, il y a 50 ans (a peu près), il y avait de la baston derrière la cantine, certains profs recevaient des boulettes de papier et des avions volaient dans les classes, on mettait joyeusement la main aux fesses des filles dans l’escalier...Il y a même eu une fois une bombe à farine dans une classe...Personne n’en faisait un plat.
Bon, mais on étaient SELECTIONNES (concours d’entrée en 6ième)...
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Oui Jojo2 :
Effectivement tu a raison, ce n’était pas un sandwich !
Merci d’avoir rectifié.
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@jojo2:et la guerre des boutons ?
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Le parquet a démenti. Mais c’est plus facile de se souvenir de ce qui va dans le sens d’un esprit biaisé que du démenti qui s’ensuit...
« Hier, après la garde à vue des quatre auteurs présumés, le parquet se montrait catégorique. « Personne n’évoque le ramadan, la victime elle-même n’en parle pas », et certains des garçons poursuivis n’observaient pas eux-mêmes le jeûne, selon un magistrat. Ils ont été mis en examen pour violence en réunion et avec arme. »
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Très juste. La guerre des boutons...Quelle VIOLENCE. Et à l’école primaire en plus !
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Tout à fait Jojo2
Et « violence en réunion avec arme », c’est vrai que ça montre tout de suite que finalement, il n’y a pas de violence dans nos établissements scolaires.
C’est juste des collégiens qui agresse à plusieurs une fille, avec armes : pas de quoi en faire un plat !
Merci à vous, on a failli avoir peur et croire P Villach...
Kiri
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@ P Villach
Merci pour votre article et votre anlyse aussi claire que rigoureuse : je les ai lu avec un plaisir tout académique !
Enfin je pense que votre combat et juste et utile : l’EducNat a besoin de remettre à plat certaines choses. Même les parents d’élève énervés dont je fais partie sont attachés à l’école républicaine ; si nous sommes nombreux à chercher une place dans le privé pour nos enfants, ce n’est pas parce que nous sommes oposés aux valeurs de l’école laïque, mais parce que nous pensons souvent que l’école actuelle ne remplit plus son rôle.
Il me semble qu’en fait nous sommes tous d’accord sur les BUTS ; mais la doxa de l’école actuelle mélange BUTS et MOYENS. l’idéal est bien sûr que chaque enfant s’épanouisse, trouve et développe ses talents et devienne un citoyen responsable et bien intégré ; il me semble souvent que ce « but » est posé comme « acquis de départ » par les enseignants (certains) que je rencontre.
Donc chaque enfant est épanoui - juste un peu turbulent ; il trouve ses talents de manager (c’est un caïd). l’euphémisation dont vous parlez, à mon sens, s’exerce aussi de cette façon pour « valider » que l’école remplit bien cet idéal - et que si la société n’est pas d’accord avec le résultat, eh bie : c’est elle qui se trompe !
Merci de continuer vos articles. S’il est un « chantier » utile et indispansable pour l’avenir, c’est bien celui que vous traitez.
Cordialement
Kiri
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@ kiri le bien nommé, fromage des tout-petits...
Je DEMENTAIS l’affirmation qu’il s’agissait d’une réaction CONFESSIONNELLE liée au ramadan. Pas qu’il y ait eu violence. Faut suivre...
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Je ne suis pas du tout d’accord avec vous tout d’abord, je trouve que nos écoles ne sont pas des cages a lions comme vous le dites, mais un lieu public oules enfants apprennent a devenir les acteurs et les citoyens de demain. Je suis certes d’accord sur le fait que l’école est un lieu ou l’insecuritée grimpe mais au lieu de rabaisser cet endroit on feait mieux de trouver des solutions pour palier a ces problèmes parce que pour qu’une personne en vienne a être violente avec une autre c’est qu’il y a forcément une raison Ensuite j’aimerais etant musulman pratiquant rejeté le fait que cette personne ait été (malheuresement) agréssée parcequ’elle mangeait un sandwich en période de ramadan Je tient a signaler que ces lycéens ne sont pas des musulmans et cela même s’il le prétendent car l’islam est une religion de partage,d’amour et de tolérance et non pas la religion de la violence .je vous prierez de ne pas associer islam et violence ne serait ce que par respect pour les personnes qui pratique vraiment cette religion cordialement
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Bonjour tout le monde. Stéphane tu écris :
« il n’en demeure pas moins que les enseignants portent une grande part de responsabilite, que ce soit dans leur individualisme, leur servilite a la hierachie, a leurs syndicats, leur gout de la facilite quand il faut s’attaquer aux problemes ».
Tu peux développer s’il te plaît ? Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire, j’ai même l’impression que ce que tu exprimes là est exactement le contraire de la réalité ! J’aime bien par contre l’expression « cage aux lions » du commentaire précédent (pour le salaire mirifique, malheureusement ...).
Soyons clairs : les enseignants ne peuvent pas se battre tous seuls, si l’administration (concrètement le chef d’établissement et toute la hiérarchie au-dessus) ne suivent pas, ce qui est souvent le cas (pour diverses raisons : réputation de l’établissement, avancement de leur carrière personnelle, refus de s’exposer personnellement ...). Leur job, c’est d’enseigner (c’est du moins ce qu’ils pensent en choisissant ce métier ...), mais c’est de plus en plus difficile, le temps d’enseignement « pur » par heure de cours se réduit, se réduit ...
La question de l’autorité du prof n’est pas tout, mais pour moi elle est vraiment au centre. Cependant cette autorité n’est pas seulement mise à mal (voire pratiquement réduite à néant dans certains cas de plus en plus nombreux !) à l’intérieur des établissements, elle est l’objet d’un travail de sappe entamé il y a maintenant plusieurs années ; par les politiciens de droite bien sur (pour lesquels les enseignants sont souvent de leur propre aveu « un mal nécessaire ») chez qui la (relative) liberté pédagogique provoque des réactions allergiques (le rêve de beaucoup d’entre eux : clouer les profs gauchistes 40 heures par semaine dans l’établissement, par principe), mais par un certain Claude A.... (de gauche ?) qui s’est attaché à décrédibiliser de manière assez systématique le corps enseignant pour mettre l’opinion publique de son côté(à grands coups de mensonges énormes, par exemple au sujet du prétendu taux d’absentéisme des enseignants qui à lui seul - et c’était bien le but recherché - a fait des ravages dans l’opinion publique).
A lire certains (pas seulement sur ce forum, je parle généralement) les profs sont presque complices de cette violence montante ! Alors qu’ils en souffrent (et leurs élèves avec eux) au quotidien souvent bien davantage que ce qu’on peut imaginer.
PS : oui, je parle par expérience.
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@ hervlec:et que dire de l’attitude de certains parents qui passent leur temps à dénigrer les enseignants et leur autorité devant leurs enfants !Et de ceux qui gagnant 5 ou 10 fois nos salaires et roulant dans des bagnoles à 35000 E, et plus, nous prennent pour de la merde,et n’hésitent pas à bloquer avec leur 4X4 ,en double file,la notre !(véridique).On peut aborder le problème du respect,mais quand le critère pognon est roi....
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Oui, chanteclerc, c’est exactement ça !
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Pour l’histoire du sandwich, il n’y a pas eu de démenti !
Par contre, pour completer l’histoire, on peut quand même rappeler que les autorités islamiques concernées ont comdamné ces actes : « Parceque la fille avait ses rêgles, cet acte est condamnable » (Je rappelle que les filles ayant leurs rêgles ne sont pas tenues de respecter le jeûne)
Par contre, ces mêmes autorités n’ont rien précisé ou n’ont pas émis de comdamnation pour l’acte en lui même. De là à penser que si elle n’avait pas eu ses rêgles ils auraient soutenu ces charmants gamins, il n’y a qu’un pas !
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Circulez, ya rien à voir !
Si il n’y a pas de problème, il n’y a donc pas besoin de moyens supplémentaires...
Et la prochaine fois qu’un enseignant sera pris dans le chahut d’élèves trop énergiques (mais par ailleurs tellement sympathiques dans leurs débordements d’enthousiame !), je suppose que personne ne proposera de se mettre en grêve ?
D’ailleurs je remarque que le corps enseignant à déjà commencé sur cette voie, en ne se mettant pas en grêve quand c’est un élève ou un parent d’élève qui est aggressé.
Plus sérieusement, on peut se poser des questions sur le fonctionnement d’un corps qui a peur de la vérité : personne ne propose d’améliorer la prise de mesure pour éviter les erreurs, ils veulent juste casser le thermomètre.
Ils ne veulent pas voir la prise de mesure, et surtour ils ne veulent pas que les autres la voit. Par contre, ils ne se privent pas pour faire contourner la carte scolaire à leurs enfants : seraient ils les seuls habilités à entrevoir la vérité ?
Dans un autre domaine, cela fait des années que des classements des hopitaux sont publiès régulièrement, sans que les salariés de l’assistance publique n’en fassent un scandale. D’ailleurs, c’est aussi un domaine ou il n’existe pas de « carte hospitalière »...
A l’auteur : très bon article, qui souligne bien l’ambiguité des discours sur le sujet.
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@ namic:tu as sûrement raison, mais pour plus de certitude je te propose d’enseigner,ou de travailler dans les hopitaux.Ensuite,tu pourras critiquer.
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On connait bien la pusillanimité de la plupart de ces braves gens !
Se cacher derrière une logiciel pour ne pas avoir à intervenir !.... Autrefois, les politiciens (comme actuellement !!!!) constituaient des comités dudules....
Il faut avoir un comportement de Républicain ! En cas d agression ou de violence, les services de Gendarmerie ou de Police sont compétents, et les victimes ont le droit - et le devoir- de déposer une plainte en bonne et due forme. Le Code pénal, et le code de procédure pénale s’appliquent aussi dans cette administration qui semble depuis trop longtemps, par lâcheté, se planquer derrière des codifications de crimes et de délits.
Les « profs » et autres administratifs dovent se dire que si on leur confie des enfants, ils en sont responsables. S ils ne veulent pas intervenir, il faut alors qu ils changent de métier ou de profession ! S il y a des jeunes qui sont agressés , ils ont le devoir d intervenir et de faire sanctionner !
Quand en privé ils confient à leurs interlocuteurs qu ils ont des « problèmes », ils faut qu ils se prennent par la main pour se faire respecter, et ensuite pour faire respecter les lois et règlements dont ils sont aussi les dépositaires. En effet, on ne respecte que ce qui est respectable !!!
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Ces dénis existent aussi depuis longtemps chez les travailleurs sociaux, spécialistes de la culture de l’excuse et grands blablateurs en discours socio-psycho machin chose, invoquant leur déontologie pour ne pas avoir à rendre des comptes. Ce sont eux les « inventeurs du sentiment d’insécurité » et des « incivilités ». En fait, leurs discours amphigouriques ne sont que des écrans de fumée. Ils ont déserté depuis longtemps, les quartiers en grande difficulté (les grands frères en tous genres les ont remplacés depuis des lustres) et ils théorisent et se payent de mots pour masquer leur incurie ou leurs lâchetés, inventant des concepts qui marquent leur éloignement ou, au mieux le déni de la réalité et le plus couramment leur formatage idéologique.
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@ Franck Airon:tu parles de l’épisode de la casquette ?
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@ l’auteur
Bonjour Paul. J’avais apprécié votre article précédent et j’ai apprécié celui-ci. Vous mettez le doigt là où ça fait mal et c’est une attitude qui n’est franchement pas « tendance ». Bravo !
Vos propos sur le thermomètre sont incontestables et étant fils d’enseignante en banlieue difficile (Les Mureaux), je peux vous dire que le problème ne date pas d’hier, contrairement à ce que les législatures successives voudraient nous faire croire.
Par contre, c’est sur la fin de votre article que je tique un chouia. Quand vous parlez de responsabilités...
Loin de moi l’idée de dédouaner les équipes enseignantes de toutes responsabilités dans le résultat final, mais je crois que le vrai problème n’est pas là.
Il faut bien reconnaitre que si le problème n’est pas neuf, il prend une ampleur qui n’existait pas, à ma connaissance, il y a 25 ans de cela. En tout cas pas dans les mêmes proportions.
Et pour moi, le soucis vient principalement :
- de parents démissionnaires, volontairement ou pas (voir le cas des familles monoparentales en grande difficulté)
- des irresponsables qui se mettent la tête dans le sable depuis des années et qui donnent pour consigne de « ne parler de rien - tout va bien ».Cette politique n’a eu pour effet que de laisser les soucis existants prendre de l’ampleur. Tant qu’on affirme qu’il n’y a pas de problème de violence particulier en milieur scolaire, les choses ne peuvent que s’aggraver d’année en année.
Ne croyez-vous pas ?
Cordialement
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Oui, bien sûr, je partage tout à fait votre analyse. Cette violence vient de loin. Mais le reconnaître ne doit pas conduire, comme paraît le faire plus haut un autre lecteur, à minimiser ce qui se passe depuis quelques années. On n’en est plus au chahut de potaches évoqué par Flaubert, si cruel fût-il. Que ce lecteur lise le livre de Karen Montet Toutain ! C’est l’acte d’enseigner qui est menacé par la dénégation de la réalité sur laquelle s’accordent une hiérarchie cynique et la masse des professeurs qu’elle tient sous sa férule, au désespoir d’une minorité d’entre eux. Paul VILLACH
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Je ne suis décidément pas d’accord quand vous écrivez « au désespoir d’une minorité d’entre eux » !
J’ai enseigné (et j’enseigne encore) dans de nombreux établissements et je vous assure que presque TOUS les enseignants que je rencontre et avec qui j’aborde ce problème de violence s’en plaignent, et ce de plus en plus fort.
Sur quoi vous basez-vous donc pour affirmer que la majorité des profs cherche à cacher le problème ? C’est assez incompréhensible comme allégation (ous sommes bien d’accord, je parle des enseignants, pas du ministère ni des rectorats ou des chefs d’établissement) ?
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Je me fonde sur un faisceau d’indices, car le propre de ce problème est sa dénégation et le silence dont on l’entoure depuis très longtemps, comme l’évoque un lecteur. Ces indices sont les suivants : mon expérience personnelle, celles de collègues répartis sur le territoire que j’ai été amené à connaître dans un cadre associatif, la tragédie de Karen Montet-Toutain, et puis ces réactions unanimes,sans une voix discordante, comme celles que je trouve emblématiques et que j’analyse dans mon article. Paul VILLACH
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On notera le même genre de phénomène sémantique avec les magistrats de Seine Saint Denis (entre autres).
Ces derniers expliquent le plus calement du monde qu’ils font parfaitement leur boulot, tout en arguant qu’ils manquent de moyen, au point de ne pas pouvoir placer les mineurs délinquants dans les structures ad hoc.
D’ailleurs, il est assez amusant aussi des les entendre dire que le taux d’incarcération est le même qu’ailleurs, tout en expliquant que le département est plus touché par la délinquance et qu’il nécessiterait donc plus de moyens.
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Bulgroz 13 octobre 2006 18:46Un juge, le soir, il descend au parking ultra sécurisé pour prendre sa bagnole et rentrer chez lui (il n’habite pas sur place, il habite dans un endroit civilisé) et c’est là entre parking et voie publique que se situe l’instant fragile où les gentils mineurs délinquants peuvent les attendre, alors il ne faut pas les pousser (les juges), ils ne vont quand même les condamner à des peines qui pourraient les énerver (les mineurs).
C’est pareil pour les instits ou les profs, ils pensent à leur conjoints et aux enfants et donc à leur sécurité.
Combien sont ils qui pourront expliquer que c’est la simple pétoche qui les poussent au laxisme ? C’est naturel.
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@ Zicide arrêtez de regardez la télévision et d’écouter Sarkozy ! La Seine St Denis est le département où on incarcère le plus les mineurs...Je suis sur que vous êtes ni prof ni juge et que derrière votre CDI « précaire » vous sentez planez sur vous la menace du licenciement...
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Pauvre Bulgrave:t’es vraiment pitoyable:tu ne fais que projetter tes fantasmes et tes frayeurs sur des gens qui sont présents sur l’ensemble du territoire français,y compris les cités « dures »,parfois abandonnées par la police.La paranoïa ça se soigne, avec un peu de courage,si si !
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J’ai écrit dans « L’oeuvre » (chapitre 2) « Les souvenirs étaient lâchés, Claude et Sandoz ne tarirent plus (...)Ce fut d’abord le collège, l’ancien couvent moisi (...) les classes du bas dont les plâtres ruisselaient, et les réfectoires empoisonnés du continuel graillon des eaux de vaisselle, et le dortoir des petits, fameux par ses horreurs (...) Puis le personnel entier défila, une chevauchée lamentable, grotesque et terrible, des profils de la méchanceté et de souffrance : le proviseur qui se ruinait en réceptions pour marier ses filles, deux grandes belles filles élégantes, que des dessins et des inscriptions abominables insultaient sur tous les murs (...) la kyrielle de professeurs, chacun éclaboussé de l’injure d’un surnom (...) la Crasse qui teignait les chaires en noir, du continuel frottement de sa tête,, Tu-m’as-trompé-Adèle, le maître de physique, un cocu légendaire, auquel des générations de galopins jetaient le nom de sa femme, jadis surprise, disait-on, entre les bras d’un carabinier, d’autres encore. » Etc. Ce n’était que du roman : rien à voir avec un collège d’autrefois à Plassans / Aix-en-Provence. Aujourd’hui, tout n’est qu’horribles nouveautés, dont la mode entêtée, indéfiniment reprise -comment ne l’a-t-on pas remarqué ?- d’une presse hystérique à sonner le tocsin pour mieux battre monnaie.
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Oui, il existe un folklore scolaire qui a fait les délices de bien des auteurs et surtout de leurs lecteurs qui aimaient retrouver leur adolescence dans les espiègleries racontées, les tours pendables...« On n’était pas des anges, » aime dire à ses petits- enfants le grand-père, surtout s’il était un élève timide !
Oui, les médias aujourd’hui parlent des violences scolaires, parce que, pour une partie d’entre eux, le voyeurisme est le meilleur réflexe à stimuler pour vendre.
On peut sourire. Après tout, rien ne change sous le soleil...
Et pourtant si ! Quand une jeune professeur prend en classe sept coups de couteau, comme Karen Montet-Toutain, (qui n’est pas la première, c’est vrai : cf. l’affaire du collège « Les Fontanilles » à Castelnaudary , le 25 mai 1993) et surtout quand on mesure que c’est l’aboutissement de démissions successives, l’ironie n’est plus de mise, à moins de jouer les cyniques. Paul Villach
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Je suis professeur dans l’un des lycées mal classés de ce classement, et je ne nie pas ce qui est en train de se passer. L’éducation en France va mal, très mal, même.
Je pense avant tout que les objectifs du type « 80% d’une classe d’âge au baccalauréat » ne servent qu’à des fins démagogiques, pour faire plaisir au « petit peuple », qui est persuadé qu’il grimpe l’echelle sociale, alors qu’au fond, on en a juste baissé les barreaux.
Au lieu de former les jeunes, j’ai l’impression qu’on les occupe avec des activités dont ils n’ont rien à faire, qui ne leur procurent que contrariétés et confrontations (plus de stress, car a moins de tomber dans les mauvais 20% de la population, on aura le bac).
Nos écoles sont bourrées d’élèves qui ne savent pas ce qu’ils veulent parce qu’on leur a bourré le crâne avec des savoirs encyclopédiques qui leur brouillent la pensée et les démotivent. Pour être aide-soignante, est-il NECESSAIRE de parler deux langues étrangères ? Une ? Est-il nécessaire de savoir résoudre une équation du second degré ?
Imaginez un instant que vous vous inscriviez à un cours de trompette et qu’on commence par deux heures de musicologie, une heure de volley-ball et qu’on vous fasse gonfler des ballons de baudruche tous les matins, pendant 7 ans, avant de pouvoir commencer à jouer. C’est ce que vivent nos enfants. Et nous, tout fiers, on leur dit : « Ben oui, la musicologie, c’est pour mieux comprendre les origines et le contexte de développement de l’instrument, le volley, c’est pour travailler la souplesse des doigts, les ballons permettent de gérer son souffle - si si, Kévin, je te jure que ça te sera utile ». Nos gossent veulent JOUER de la trompette. Ils sont démotivés car ils font à peu près tout sauf jouer de la trompette. Le seul message clair qu’on leur fait passer, c’est qu’on leur baratine et qu’on les prend pour des imbéciles.
Une grande partie de notre jeunesse n’a pas besoin de savoirs, mais de savoir-faires et de savoir-êtres.
On apprend le respect quand on est soi-même respecté, et nos élèves ne sentent pas qu’ils le sont... Ils le seront quand on arrêtera de se voiler la face et quand on leur proposera enfin d’acquérir des compétences basées sur un projet d’avenir professionnel. Le véritable avenir de l’éducation est de fournir un enseignement à la carte en fonction des compétences visées.
C’est arrêter de se fixer des objectifs démagos à la con du type « 80% d’une classe d’age experte en nano-technologies », mais plutot viser « 100% d’une classe d’âge bien dans ses baskets, formée et compétente dans son domaine d’activités ». Même s’ils ont fini à 15 ans.
Mais c’est remettre en question des milliers d’emplois, des méthodes et des habitudes de travail profondément ancrées. C’est donner un coup de pied dans une fourmillère, et bien téméraire est celui qui osera s’y aventurer.
J’attend avec impatience le jour où je regarderai un élève dans les yeux en lui disant : « Kévin, les équations du second degré, tu peux les oublier, t’en a pas besoin pour conduire ton camion. Maintenant, si tu es curieux, tu peux écouvrir ce que c’est. Moi ça me passionne. »
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@ Lauriced:j’avais passé beaucoup de temps à te répondre,mais mon ADSL depuis mercredi est caractériel... Je n’ai plus la possibilité de recommencer, puisque je travaille demain.Mais je pense que d’autres enseignants s’y mettront pour démontrer que nous faisons ce que nous pouvons pour vos enfants bien que nous ne soyons pas tout puissants et que nous ne pouvons agir qu’en synergie avec les parents.La scolarité se prépare aussi à la maison avec un désir d’aller à l’école pour apprendre.Les enfants sont trés demandeurs et ressentent la démagogie, et le laxisme comme un abandon.Le défaut d’autorité,le principe de plaisir et de réalité,l’importance de fixer des règles et des limites:non c’est non,oui,c’est oui afin d’éviter les surenchères de transgression.
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Je suis d’accord avec toi, et je le pratique en tant que prof tous les jours : fixer des limites, instaurer et faire respecter des règles, être intransigeant, et je pense qu’on ne fera jamais l’économie d’un certain type de confrontation elève-prof. C’est naturel et nécessaire, il faut que les jeunes mesurent l’autorité à laquelle ils font façe, pour ensuite mesurer leurs droits et leurs devoirs.
J’ai quand même le sentiment global que notre autorité est discréditée par le côté « bidon » de notre système scolaire. C’est un système efficace pour 30% d’une classe d’age (1980), et on l’applique à 80% d’entre eux. C’est EXACTEMENT tout ce que les pédagogues rejettent depuis des dizaines d’années, et c’est ce qu’on applique à tous nos enfants. On nous parle de différencier l’enseignement, que chaque élève est unique, qu’il faut individualiser... et on nous met dans une structure qui est basée sur un système de globalité.
Dans nos écoles, ce ne sont pas les inspecteurs, ni les recteurs qui sont dans les salles de classe. Ce sont les profs, les CPE et les assistants qui doivent appliquer des règles dépourvues de sens, que tout le monde sait hypocrites.
J’écris ces mots avec une profonde amertume envers ce système. Je suis sincerement malheureux de cette situation, et mon coeur est chargé de tristesse, parce qu’en m’engageant dans ce métier il y a 5 ans, je ne le voyais pas sous cet angle.
Je ne compte pas faire ce métier toute ma vie. Pas ce métier-LA, en tous cas, pas dans ces conditions. Et je ne parle pas de la violence et de l’incivilité, elles sont ne pour moi que des stygmates, des « boutons sur le figure » qui marquent un mal plus profond, la véritable infection qui ronge notre système scolaire.
L’incivilité et la violence sont inacceptables, et je ne les accepte pas, mais je les explique, tout comme j’explique la violence et le ras-le-bol d’un peuple qui, en 1789, a pris les armes et fait couler le sang car ils savaient qu’ils étaient pris pour des cons.
Nos enfants ne sont pas cons. Ce système aura au moins permis de nous le prouver.
Rassurés, messieurs les dirigeants ? Maintenant, arrêtez de leur faire croire qu’ils ont un niveau bac +10, et donnez-leur les qualifications pour le travail qu’ils demandent. Si si, même si c’est bac -3.
Parce qu’au fond, que l’aide-soignante qui s’occupe de moi à l’hopital soit trilingue et experte en biologie moléculaire, j’en ai rien a cirer, du moment qu’elle est compétente dans son domaine d’activités et bien dans ses baskets - je vois très peu d’élèves quitter le bahut dans cet état-là.
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@ Lauriced:oui notre(beau)métier est discrédité dans notre société:la TV n’a rien fait pour arranger les choses avec des émissions comme « la classe » où l’on voyait des adultes débiles jouer les potaches,où par cette entourloupe monstrueuse de « l’instit »:Lucky luke qui arrive avec sa moto,qui trouve toujours un logement accueillant,un petit souci dans une classe de charmants bambins,et qui les régle plus vite que son ombre.Plein de gens pensent que notre boulot c’est aussi simple que ça et nous envie,ou nous dénigre,parcequ’on n’est pas aussi efficace que Lucky-Luke.Quand je pense que pour tourner une de ces niaiseries,il touche,m’a t-on dit 70 mois de salaire !Idem pour la police :à la TV,nous avons des commissaires hypercanon qui règlent les problèmes en trois coups les gros,avec le sourire et sans utiliser leur arme:ils sont balaise à la TV pour mystifier les gens !
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C’est aussi ce que propose Mérieu dans son livre « L’Ecole ou la guerre civile ».
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et bien, moi, quand je demande à Kevin de prendre sa truelle, j’entend souvent un vague soupir qu’on pourrait traduire par : « la truelle, ça me saoûle ».
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Merci pour la comparaison avec Meirieu, ça me flatte.
Pour Kévin et sa truelle, je suis d’accord : moi quand je dois corriger un paquet de copies, je soupire également. Chaque métier a ses inconvénients, et ils sont indispensables. Il n’en reste pas moins que certaines obligations, certaines matières ne sont PAS indispensables à l’école... Autant je ne suis pas pour une école au rabais, autant je pense que le savoir doit venir d’un désir et d’une curiosité.
C’est un fait, cette curiosité dépend des gens, car certains parents poussent plus le désir de connaissance des enfants que d’autres.
Ca a toujours été comme ça. Mais ce qui est nouveau, c’est l’idée de « forcer » tout le monde à entrer dans ce moule, à savoir, à connaitre... Force est de constater que certains nous renvoient un rejet total de cette conception. Peut-on faire boire à un âne qui n’a pas soif ?
Je n’excuse pas la violence, je l’explique. Je la sanctionne régulièrement à l’école, je ne la tolère pas, mais je crois que le mal est plus profond.
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Les fonctionnaires républicains français ont reçu leur statut et leur mission d’une Constitution dont le préambule, à valeur juridique, s’enracine dans la grande Révolution française de 1789 : ce n’était pas à l’époque une mission qui allait sans risques (« Nous regardions ton plumet tandis que tu étais sous les balles, commissaire-citoyen : il n’a pas bougé », fut-il dit à peu près à Saint-Just en mission). Elle est restée intacte, le mandat révolutionnaire avec ses risques aussi (il irradie le service public à la française, que l’Europe cherche à casser). Ni la MGEN, ni la MAIF ne sauraient décemment s’y substituer. Ni les « lacrymae Christi ».
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Sur Agoravox dont je fréquente régulièrement les forums, il m’a paru légitime de mettre un petit mot pour Politis, dont je suis un lecteur régulier, sans être abonné, et qui est en voie de disparition.
Politis, c’est un petit mag sans pub, menacé par la faute, semble-t-il d’un appareil dirigeant plutôt amateur.
On peut critiquer ses choix éditoriaux et je le fais souvent,mais il assume ceux-ci avec constance et dans la marge de la presse, vu qu’il n’a pas de pub.
C’est un petit, au pays des gros organes de presse tout orientés vers la maximisation de la rente publicitaire, un journal orienté à gauche - nul n’est parfait - qui donne de l’info, des idées et des réflexions semaine après semaine, sans tomber dans le populisme ou la servilité, ce qui n’est déjà pas mal dans notre paysage informationnel actuel.
J’aime cette idée d’une petite presse d’idée qui vive encore, j’aime cette presse sans l’inféodation aux marques.
Je serais assez content que Politis reste dans nos kiosques.
Et je crois qu’Agora Vox, qui se veut représentant d’une presse alternative, ne peut oublier les rares organes de qualité qui continue leur bonhomme de chemin dans l’économie de la presse traditionnelle.
Alors j’invite les bénévoles rédacteurs, et les lecteurs de ce site, à manifester un soutien sans ostentation à Politis, de la manière qu’ils souhaitent, mais clairement, pour sa survie.
Quant à moi, je vais faire un petit chèque pour ce petit magazine pour qu’il continue à donner de sa petite et singulière voix.
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la violence, la haine, beau palmares, pk nos chers enfants dans les ecoles n’auraient pas le droit de jouer comme le font les adultes ? apres tout ils ne font que nous imiter. Comme tout bon adulte je suis tres heureux qu’il s’interesse a l’argent, d’ailleur ils ne jurent que par sa. La television leurs montre toute la sainte politique de l’argent roi et de la regle du plus malfrat, les exemples sont tres repandu celui de l’EADS et la ruine d’airbus. Non serieusement il ne faut pas ce plaindre, au contraire, soyons fiere de nos petits ecoliers car ils sont sur le bon chemin, ils sont juste un peut plus precoce que nous, c’est sa l’evolution, alors oui encourageons les
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Cher Paul, encore une fois, je ne sais que dire... Mais bon, poster ce genre de réponse sur un forum est contre indiqué. Donc, cette fois, je ne m’en soutirai pas par quelque effet de manche...
Il y a quelque chose de malsain dans cette institution que l’on appelle « éducation nationnale » et que j’ ai toujours perçu comme cette mine que Zola décris si bien dans germinal, grand animal insatiable qui engloutit les Hommes afin de les broyer. Et si l’ on me permet de de continuer sur l’analogie entre l’animal et l’école ; son côté malsain n’est pas sans rappeler celui du fauve blessé, qui n’est jamais plus dangereux que dans son ultime effort de conservation. Bref, l’ école est à l’agonie mais le sait-elle ?
Une des chose que je n’est jamais comprise est le fait de faire toute cette comptabilité, tout ce dénombrement, ces statistiques. Pourtant de formation scientifique, je n’y ai ( dans ce genre de cas ) jamais adhéré. Car, si l’on mesure cette violence scolaire, c’ est dans le but à peine dissimulé de planter un seuil, un norme ( étape suivante et nescessaire sans laquelle les probabilités n’ont pas de sens ). Comme si l’ on pouvait juger cela tolérable, acceptable, voire excusable et pourquoi pas meme justifiable ?
« Ce n’est pas Chicago... » mais Chicago, comme Rome, ne s’est pas faite en un jour. Si l’ on tolère ce genre de choses, il n’ y aura pas de limite. Celui qui se félicite, après 35 ans de travail de ne pas avoir perdu de membre n’est pas militaire, mineur, éleveur de serpents et autres animaux exotiques... IL EST PROFFESSEUR !!!!!! Il ne fait pas de déminage, ne manipule pas de barres de combustible nucléaire ; il donne des cours, dispense ( oralement en général ) un savoir... Il ne dompte pas des fauves, il transmets une éducation , des valeurs et une culture à DES GRUMEAUX DE 15 ANS...
Une autre des choses que je ne comprends pas c’est vraiment de faire des études ( statistiques ) afin de les réfuter ensuite si le résultat n’est pas celui attendu, s’ il ne plait pas... S’il me restait quelques lettres je vous citerai Beaumarchais « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ». Bref c’est vraiment pour rassurer, mais qui d’autre que soi-même et quelques damnés imbéciles...
Enfin, tout cela pour dire que l’ on fait ce qu’il faut pour sauvegarder les apparences. Terrible culture que celle du corps qui n’est pas celle de l’esprit, comme si l’un pouvait aller sans l’autre...
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Pour commcencer a comprendre le probleme, il faudrai d’abord expliquer a quoi sert l’ecole. Des notre plus jeune age, nous sommes enfermer entre 4 murs, sa dure des dizaines d’années sa continu au moment du bac et parfois certains vont plus loin. La violence de l’ecole est d’enfermer des gens qui restent 8 heures par jours pendant des dizaines d’années ingurgitant tellement d’nformations incoherentes qu’au final la plupart d’entre nous ne savent meme pas ecrire correctement, un niveau de culture plutot pitoyable, etc etc. J’aimerai bien que l’ont m’explique pourquoi nous rentrons en prisons des l’enfance, pour qu’elle mal ?. L’education telle que nous la pratiquons dans sa forme est tres violente, les professeurs n’ont jamais quitté ce systeme. En ce qui concernent les professeurs, les eleves tout comme moi etions a l’ecoute et c’etait instinctif de ceux qui avaient de nombreuses années d’experience dans le monde du travail peut importai la matiere qu’ils essayaient de nous apprendre, car ils etaient differents de ces profs qui n’avaient jamais quitter le systeme, ils connaissaient le monde réel. Les eleves ont besoin de repere, d’avoir quelqu’un qui puisse enseigner le monde et non pas d’etre incapable qui n’ont jamais quitter le cocon scolaire. De plus il faut l’admettre le monde est violent, le monde du travail est de l’esclavage meme plus voilé ou le salarié est payer au lance pierre meme si celui ci s’use la santé et d’une grande honneté, pendant ce temps la television montre des grands bandits politique par exemple Alain Juppé pouvant commettre toutes les fautes du monde ils auront toujours leurs place dans la sphere des elites. Pour finir Il y a aussi ces footballeurs qui ne font que tappé dans un ballon pour amassé des millions auquel jamais ils ne connaitront la vrai souffrance du manque d’argent et de la fatigue et le stresse du au monde du travail auquel la television bombarde sans arret en disant que se sont des demi dieux. Les enfants au dela de l’ecole n’ont pas de repere, ils ne font que nous imité, ils repetent ce qu’ils voient a la television. Le sexe qui est honnetement devenu de la pornographie meme plus voilé, a la television, les magasines, les afiiches, les differents magasines, il faut voir que sa a un impact sur ces futurs hommes et femmes. Le cocktail est suffisement interpellant pour comprendre leurs violences, c’est un tout. L’ecole est la goutte d’eau qui fait deborder le vase.
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@matthieu
Merci pour votre commentaire qui m’a donne une nouveau perspectif.
Je suis curieuse si le pluparte des citoyens sont d’accord avec vos idees :
que les etuduantes sont " enfermer entre quatre murs...8 heures par jour’
et que « les profs’ n’ont jamais quitte ce systeme »...etc. etc.
Il me semble que chaque professeur a une famille ? Une epouse ? des amies ? Enfants lui-meme ? Proches ? Qu’il connais le ’monde’ assez bien que vous ?
Qu’il a experience lui-meme qui est valide ?
Qu’il a prepare plusieurs annees avant d’etre professeur ?
Qu’il a choisi cette travail parce que il aime enseigner ?
« Entre 4 murs »...comme une prison ? Il me semble que l’ecole peut etre, au contraire, offre une experience qui libere chaque etudiant, qui expose chaque etudiant a les sujets divers, et profondes ? qu’il develope dans l’etudiant un desire d’etudier plus ? de connais plus notre monde ?
Les plupartes des ecoles ont le temps pour les sports, une heure, et aussi un temps pour dejeuner ?
C’est possible que vous avez le mauvaise chance d’etudier dans une ecole qui vous avez condemne pour quelques manques...mais votre phrase « d’informations incoherentes » est tres severe....
Le mathematiques...sont incoherentes ? La literature...sont incoherentes La science...sont incoherentes ? La musique...sont incoherentes ? La grammaire d’un language...sont incoherentes ? L’art...est incoherente ? Le philosophie...est incoherente L’orthographie...est incoherente ?
Non. Ils sont les choses qui nous elevent, qui nous developpent...comme etres humains...
Grace a nos ecoles nous arrivons avec une civilzation, et ne reste pas encore dans la jungle.
Peut etre vous avez generalise ? Que les plupartes des ecoles ne sont pas si oppressif ? si miserable ?
J’espere.
Cordialment,
Verite (retraite prof)
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@l’auteur
Monsieur Villach,
Vous avez suggeste que la faut reste avec les professeurs...mais il me semble que la ’faut’ reste avec les familles des enfants dans laquelle un enfant n’a developpe pas aucun respect pour son professeur.
Education est un privilege tres cher. Dans le plupart de monde, les lycees comme vous avez en France, n’existent pas...c’est une opportunite chere : reste en France, etudier dans une bonne ecole (libre), dans un bonne universite,(libre)...alors La France a develope pendant mille annees,( il commence avec les monasteres en 1000), un systeme d’ecucation qui est l’envie du monde, surtout cette systeme est l’envie d’Afrique.
C’este pour cette raison que je ne peut pas comprendre le manque de respect chez les etudiantes qui sont d’origin Afrique ( du Nord ou du Centrale).
A France ils ont recu une vie qui etait seulement un reve loin en Afrique,- les possibilites en France sont enorme pour les jeunes qui VEUT etudier.
Mais, comme ici, en Amerique, les drogues, ont rendu une generation tres violent,et tres debile - mais,- au meme temps il y a milliones des etudiants serieux qui origine dans familles emigres,( Vietnamese,Russe, chinois, Indienne,Filipino,etc etc) qui ont respect pour l’ecole et pour les professeurs et qui fait les etudes tres tres bien. Dans une generation ils sont medecins, avocats, rechercheurs..tous...)
La violence ice est de deux formes : un tres jeune homme, seule, schizophrenique, qui arrive a l’ecole avec des armes et tue plusieurs personnes. Cela arrive deux, trois fois par annee dans une ecole rurale ou le pere a armes a la maison.
Le deuxieme formes de violence qui est chaque jour, dans les ecoles dans quelque cites, sont les viols est`coupes des poignard entre etudiants,( garcons et femmes), Africain-Americain et Hispanic, et cela est entre eux : une jalousie pour un amour, un demand de l’argent pour paye pour les stupefiants, etc.(Tristement le police ne peut pas entrer dans l’ecole sans invitation de la directeur...ni l’armee,peut entre dans l’ecole a cause de nos lois...mais si les lois sont changes...ces problems arreterent vitement...parceque les personnes qui vend les drogues peut sera arreter, et mis dans une ecole pour les jeunes deliquants. (Il faut observe qu’ il y a un percentage tres miniscule des etudiants qui sont violentes et predators...si ces etudiants seront separe des etudiants normales...nous pouvons avoir les ecoles calmes....)
Le problem est le « droits » de cettes predators.Et alors, ils restent...et la violence continuera...)
Et pour tous cela j’ai observe toujours que la fondation que la famille donne l’enfant est la chose qui determine si l’enfant reussira...dans l’ecole.. et surtout dans la vie.
En votre article vous n’avez pas parle d’importance de la famille, de cette fondation ...pourquoi ?
Votre article cherche la faut chez les ecoles..., mais il me semble vous avez trop facilement place le « faut » chez les professeurs,- par erreur.
La faut reste avec la famille, et avec les lois ...qui permi les predators la liberte de terrorize les innocentes.
Cordialment,
Verite
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je suis dsl mais tu a tord, pour affirmer mes dires ils n’a qu’a observer les actes des autres. Nous sommes illetré, au niveau mathematique nous sommes pitoyables, au niveau de l’histoire ils semblent que nous ne la connaisson pas du tout et d’ailleurs repetons les memes erreurs idéeologiques. Plus tu voudra gaver quelqu’un d’information moin la personne comprendra l’information en lui meme, de plus l’ecole n’apprend pas la vie, sa dit que tu dois avoir de bonne notes pour aller en classe superieur et c’est tout, aucunes explications, rien le neant total. Je l’affirme encore une fois, en quoi un enfant est il coupable d’etre enfermer 8 heures par jours assi sur une chaise et qu’au final il ne sache tout simplement rien ? Bourré le crane des gens n’a jamais a servi a quelque chose, la preuve est je crois criante. Les enfants et adolescents ne font qu’imiter les adultes. La preuve de ce dire ? simple, la publicité vantant les Adidas et autres marques ou belles voitures et le Fric, ces adolescents reve de ce que la tele leurs vends et rien d’autre. Si tu veux m’affirmer que j’ai tord prouve le, moi je le demontre dans les faits.
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@Mathieu,
Merci encore pour votre analyse.
Je suis d’accord avec vous apropos de les horreurs de la Tele, mais la famille n’a pas besoin de regard le tele. C’est un choix...
Il me semble un grande part de la classe moyenne est impoverise par le tele, le pornographie, le stress, etc.
Apropos de les ecoles, peut etre il sera une opportunite pour une dialogue national, pour examen les syllabus, le curriculum..et, augmentera une change...
Je me souviens que en Scotland chaque ecole determine le curriculum apres avour ecouter les idees de les parents. Les ecoles ne sont pas independentes de la famille.
Peut etre cela marche chez vous, dans le futur...je crois vous avez besoin d’organizee un committee pour discuter les problems dans chaque ville, chaque department... les committees des tous : etudiants, familles, professeurs,— et enfin trouver une modele pour le 21eme siecle qui marche....
Les socialistes ont reussir d’emascule l’education classique...et la vide qui result est une crime absolut.
Bien a vous,
Verite
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Je suis secrétaire dans un établissement scolaire situé en ZEP et mes compétences ne sont pas remises en question par l’augmentation des violences scolaires. D’autre part, l’usage de SIGNA fait partie de mon quotidien. Je ne suis pas d’accord avec votre article. Je pense que vous ne vous êtes pas réellement penché sur la question et que vous ne vous êtes attaché qu’à réfuter sans les comprendre les arguments des personnes qui se sont élevées contre l’article du Point. Il me semble qu’il ne s’agit pas de nier l’augmentation des violences scolaires, même dans son propre établissement, mais de démontrer qu’un classement d’après SIGNA n’est pas pertinent. D’ailleurs, une simple comparaison entre la carte produite par Le Point et celle des zones sensibles devrait déjà nous rendre circonspect. S’il est vrai que certains arguments peuvent paraître absurdes pour quelqu’un qui ne connaît pas l’application SIGNA, ils sont néanmoins valables et il faut replacer l’usage de ce logiciel dans son contexte pour les comprendre. SIGNA est présenté aux établissements comme un outil statistique. Il est exact que son utilisation est laissée à l’appréciation des personnels. Il est également vrai que les personnels d’éducation dans les zones sensibles ont de multiples cas à gérer et passent le plus clair de leur temps sur le terrain ce qui les conduit généralement à mettre de côté les procédures administratives dont le caractère n’est pas obligatoire. Vous vous étonnez qu’un établissement scolaire souhaite bénéficier de moyens supplémentaires et emploie les outils à sa disposition pour le faire valoir ? Je trouve cela étrange de la part d’un enseignant. Vous citez les paroles d’un parent d’élève qui vous suffisent pour mettre en doute les qualités d’enseignement d’un établissement scolaire ? Vous utilisez des mots tels que « image hideuse », « nier mordicus », « ruse », « tricher » ? Vous estimez qu’une dénégation aussi véhémente ne peut être que l’expression d’un sentiment de culpabilité ? Finalement, que désirez-vous démontrer ? A ce qu’il me paraît, votre article ressemble moins à une analyse objective qu’à un règlement de compte. Au fait, peut-être avez-vous enseigné au Collège Papillon Monsieur VILLACH ?
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Il apparaît, à vous lire, que vous adhérez à cette dénégation de la réalité. Votre technique à vous est de ne surtout pas lire ce qui est écrit pour donner corps à votre représentation imaginaire.
- D’abord, j’ai pris la peine, dès le chapeau de l’article, de souligner 1- que le classement du « Point » est injuste, 2- que l’utilisation du logiciel « Signa » a varié selon les établissements. Mais vous ne tenez aucun compte de ces préliminaires.
- Ensuite, j’ai analysé les déclarations de responsables pédagogiques et administratifs publiés dans un magazine, sous réserve qu’elle fussent rapportées fidèlement. Les procédés d’expression que je relève, de la minimisation à la vaccine, ne peuvent être contestés. Mais pour vous, ils sont nuls et non avenus.
- Enfin, dans la bonne tradition des méthodes de dénégation, vous préférez accuser l’auteur de l’article d’une malveillance infondée. Votre technique de dénégation est encore plus radicale, c’est celle de l’autruche qui plonge la tête dans le sable ! Bonne continuation ! Paul VILLACH
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Et bien, c’est à mon tour d’être taxé de mauvaise foi et d’aveuglement. Si je m’en tenais à vos méthodes d’analyse, je serais enclin à penser que j’ai touché juste et que vous nous en donnez ici la preuve. Trêve de plaisanterie. Ce qui me dérange dans votre article, ce sont avant tout les intentions que vous prêtez aux auteurs des propos que vous citez. J’affirme que leurs arguments, replacés dans leur contexte, ne sont pas faux. Je pense que la réalité à laquelle ils se rapportent vous échappe et qu’en conséquence les procédés d’expression que vous relevez sont effectivement nuls et non-avenus. Enfin, je ne vous accuse de rien, je vous demande simplement si votre démonstration est parfaitement impartiale car je constate que les termes que vous employez, « bourde », « pathétique », « malheureux », « désastre », « insoutenable », n’appartiennent pas au vocabulaire d’un travail d’analyse objectif. Quant à votre citation de Montesquieu, un esprit taquin pourrait y voir une touche de démagogie. Salutations
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