• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Emile Zola

sur De l'art d'avouer les violences scolaires en les niant


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Emile Zola (---.---.160.11) 13 octobre 2006 19:56

J’ai écrit dans « L’oeuvre » (chapitre 2) « Les souvenirs étaient lâchés, Claude et Sandoz ne tarirent plus (...)Ce fut d’abord le collège, l’ancien couvent moisi (...) les classes du bas dont les plâtres ruisselaient, et les réfectoires empoisonnés du continuel graillon des eaux de vaisselle, et le dortoir des petits, fameux par ses horreurs (...) Puis le personnel entier défila, une chevauchée lamentable, grotesque et terrible, des profils de la méchanceté et de souffrance : le proviseur qui se ruinait en réceptions pour marier ses filles, deux grandes belles filles élégantes, que des dessins et des inscriptions abominables insultaient sur tous les murs (...) la kyrielle de professeurs, chacun éclaboussé de l’injure d’un surnom (...) la Crasse qui teignait les chaires en noir, du continuel frottement de sa tête,, Tu-m’as-trompé-Adèle, le maître de physique, un cocu légendaire, auquel des générations de galopins jetaient le nom de sa femme, jadis surprise, disait-on, entre les bras d’un carabinier, d’autres encore. » Etc. Ce n’était que du roman : rien à voir avec un collège d’autrefois à Plassans / Aix-en-Provence. Aujourd’hui, tout n’est qu’horribles nouveautés, dont la mode entêtée, indéfiniment reprise -comment ne l’a-t-on pas remarqué ?- d’une presse hystérique à sonner le tocsin pour mieux battre monnaie.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès