@ l’auteur
Bonjour Paul. J’avais apprécié votre article précédent et j’ai apprécié celui-ci. Vous mettez le doigt là où ça fait mal et c’est une attitude qui n’est franchement pas « tendance ». Bravo !
Vos propos sur le thermomètre sont incontestables et étant fils d’enseignante en banlieue difficile (Les Mureaux), je peux vous dire que le problème ne date pas d’hier, contrairement à ce que les législatures successives voudraient nous faire croire.
Par contre, c’est sur la fin de votre article que je tique un chouia. Quand vous parlez de responsabilités...
Loin de moi l’idée de dédouaner les équipes enseignantes de toutes responsabilités dans le résultat final, mais je crois que le vrai problème n’est pas là.
Il faut bien reconnaitre que si le problème n’est pas neuf, il prend une ampleur qui n’existait pas, à ma connaissance, il y a 25 ans de cela. En tout cas pas dans les mêmes proportions.
Et pour moi, le soucis vient principalement :
- de parents démissionnaires, volontairement ou pas (voir le cas des familles monoparentales en grande difficulté)
- des irresponsables qui se mettent la tête dans le sable depuis des années et qui donnent pour consigne de « ne parler de rien - tout va bien ».
Cette politique n’a eu pour effet que de laisser les soucis existants prendre de l’ampleur. Tant qu’on affirme qu’il n’y a pas de problème de violence particulier en milieur scolaire, les choses ne peuvent que s’aggraver d’année en année.
Ne croyez-vous pas ?
Cordialement