1- Relevé d’un fait précis grave : non respect des règles de la classe ou injure
2- Accompagnement de l’élève au bureau de la vie scolaire par un délégué d’élèves
2- Rapport circonstancié au chef d’établissement identifiant le fait précis et non livrant des impressions
3- réintégration en classe de l’élève mais après lettre d’excuses et d’engagement à respecter les règles de la classe (BO 4 novembre 1999)
Bonjour Mr Villach, merci pour votre article. Très intéressant. Légèrement déprimant mais intéressant.

Cette liste de procédures me fait frémir à l’idée qu’un professeur ait tout ça à faire rien que pour sortir un élément perturbateur de sa classe. Plus un délégué de classe qui ratera une partie de son cours pour amener le trublion... On reconnaît la patte des législateurs habitués aux ronds de cuir...
J’ai l’impression (et donc le regret) qu’on ne pourra jamais trouver un équilibre entre tenir sa classe correctement, tout en faisant son travail de professeur et non de flic ni de fonctionnaire de l’administration, respecter les élèves afin de gagner leur confiance et leur apprendre le programme.
Il me semble qu’il y a une multitude d’intervenants et de conditions dans ce processus : l’élève, le professeur, l’administration, les parents, tous empreints de leurs certitudes, conditonnés par leur entourage, leur condition sociale, leur état d’esprit (vous et moi avons été adolescents, on ne peut demander à des enfants de ne pas faire ce que nous avons éventuellement fait de mal).
Le pire, c’est qu’on s’aperçoit (en tout cas dans mon cas) un peu plus tard que l’apprentissage que nous avons refusé dans le passé nous intéresse incroyablement à un âge un peu plus avancé.