Il n’a jamais été dit qu’un individu n’est pas responsable et il ne s’agit pas de comparer des individus avec des entreprises.
Par individu, j’entends vous et moi, ou le citoyen moyen. Le secret bancaire est un droit. Mais à partir du moment oou ovous investissez dans une entreprise, cet investissement n’est plus individuel, il devient collectif, car une entreprise est une activité économique liée à la collectivité. Mais cela ne veut pas dire non plus que l’individu n’est pas lui-même responsable de la collectivité ou qu’il n’agit pas sur elle.
Le secret bancaire n’est ni luxembourgeois, ni belge, ni français, ni américain, européen ou que sais-je encore. Une harmonisation des normes bancaires doit donc se faire de manière dépassionnée et non nationalisée ou communautarisée.
La réalité est que les entreprises et leurs services financiers échappent aujourd’hui aux contrôles car le développement de la mondialisation financière rend ces contrôles impossibles. Le contrôleur est lui-même pris dans les carcans nationaux et administratifs, tandis que les flux financiers échappent à toutes les frontières administratives et étatiques. Et ce sont des entreprises, des banques, des services financiers qui utilisent ces moyens bancaires internationaux, ou des sociétés écrans pour le compte de telle ou telle personne.
Je passe votre réflexion sur l’internationale qui n’a rien à voir avec l’article et est complètement hors de propos ici, excepté peut-être celui de montrer comment des personnes avec vos idées évoque encore de nos jours la chasse aux sorcières communiste, quand il s’agit de réfléchir sur la mondialisation ou le système bancaire lui-même, et ce faisant de poser des questions sur ce qui est, dans les faits.
Le problème n’est pas tant qu’il y ait une autorité de régulation, le problème est qu’il n’y a pas véritablement de régulation car toute régulation se fait de manière fragmentée selon les directives de nations particulières ou de blocs ou de groupes de nations particuliers, selon leurs intérets propres.