@ Nobody knows
Je voudrais tout de même vous rassurer ! J’ai eu effectivement à suivre de strictes procédures (pas celles du pauvre prof d’"Entre les murs" !) face à une administration-voyou (je pèse mes mots !) capable de soutenir des petites frappes à la dérive, en se fichant apparemment pas mal de les naufrager, pour tenter de nuire à un professeur indocile. Voilà pourquoi j’en parle en connaissance de cause !
Mais si vous saviez comme nos élèves n’aiment rien tant que des règles du jeu claires qui fondent le respect mutuel. On s’y tient. Ou si on les transgresse, on en connaît le prix. Mais le droit à l’erreur est reconnu. C’est le droit de persévérer dans l’erreur qui ne l’est pas.
Cela permet au cours de se dérouler dans la sérénité et même souvent dans un climat amical comme vous ne pouvez pas savoir. Comment pensez-vous qu’en organisant tout par moi-même (surtout pas d’agence de voyage !!!) j’aurais pu emmener pendant 15 ans sur les champs de fouilles de Campanie (Pompéi, Herculanum, Paestum, Le Vésuve, Capri) et à Venise plus de cinq cents élèves en tout dont certains reportages photographiques sont toujours sur internet ? Le plus bel hommage que j’ai reçu des chauffeurs, des restaurateurs et hôteliers est qu’ils nous aient conduits et reçus pendant 15 ans !
Renseignez-vous autour de vous auprès de ces prestatataires de service sur la sale réputation que traînent les voyages scolaires et pour cause !
En ce qui me concerne, chauffeurs, restaurateurs et hôteliers sont évidemment devenus des amis, ravis de nous conduire et de nous recevoir, car ils savaient qu’il s’agissait d’un groupe attentif à répondre par une égale courtoisie à la gentillesse avec laquelle il était accueilli.
Tendez l’oreille ! L’élève finit par mépriser le démagogue et est reconnaissant au professeur qui lui assure les conditions de travail auxquelles il a droit. Paul Villach