L’autre jour, j’ai encadré des gosses de CM1 et CM2 pour une sortie scolaire.
Je ne le ferais plus ! Le degré de violence de certains gamins est ahurissant... et l’impunité totale dont ils bénéficient face à la loi ne permet plus, aujourd’hui, de faire quoi que ce soit contre eux.
Je surveillais un petit groupe qui était en train de jouer pendant le pique-nique et soudain un garçon s’est jeté sur un autre en le frappant à coups de poing très violents dans la figure et à coups de pied dans les parties génitales. Comme ça, sans prévenir !
J’ai juste eu le temps de me lever pour les séparer et j’ai remis en place le gamin avec un petit coup de pied aux fesses. Un peu comme la "claque" de Bayrou, mon pied parti tout seul ! Lorsque, le soir, j’ai expliqué ça au père du gamin pour qu’il fasse la leçon à son fils, il m’a, au contraire, menacé de porter plainte contre moi. Vous pensez bien que le gamin était tout fier et prêt, donc, à recommencer en toute impunité.
Dans le bus, au retour, deux gosses se chamaillaient, la maîtresse, pour les séparer, a demandé à un des gamins de changer de place. Celui-ci a catégoriquement refusé de bouger. La maîtresse a réitéré son ordre, mais le gamin l’a regardé dans les yeux en lui disant : " Non je ne bougerai pas !" Comme il y a plus aucune "contrainte par corps" possible avec les enfants sans risquer de se retrouver accusé de violences sur enfant, l’institutrice a baissé les bras et est passé à autre chose...
On n’est pas sorti de l’auberge !
Vous pouvez aller voir l’article que j’ai écrit il y a quelque temps sur Agoravox et qui explique l’ambiance de cette petite école de Haute-Savoie.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37419