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Commentaire de Dudule

sur Au Québec, scandaleux échec scolaire lié à la langue française


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Dudule 3 octobre 2008 15:41

Alors, si la façon un peu alambiqué d’écrire le français impliquerait la formation d’un esprit tordu, retord et sous-développé (c’est comme ça que je comprends l’article), malheureux anglophones !

Parce que l’ortographe de l’anglais, complètement déconnecté de sa phonétique, ça se pose là ! Comme disait mon prof d’allemand au lycée (pour mettre l’accent dur la facilité de l’ortographe de l’allemand) : "En anglais, on écrit élastique et on prononce caoutchouc."

Au moins en français, quelqu’un qui sait le lire peut lire n’importe quel mot qu’il ne comprend pas. En anglais, par exemple, il existe 7 façons très différentes de prononcer ough ("af", owt, oug, et j’en passe). Impossible d’être sûr de prononcer correctement un mot que l’on voit écrit et que l’on a jamais entendu dans cette langue !

De plus, en ce qui concerne l’anglais, le sous-idiome internationnal que je maîtrise à peu près n’a aucun rapport avec la langue parlé par un anglophone qui maîtrise sa langue.

La comparaison entre les canadiens anglophone et francophone et donc très probablement juste, mais n’a sûrement pas pour origine les structures mentales que les langues induiraient pour peu qu’elles existent. Je pense plutôt que les langues ayant toutes pour finalité d’exprimer les infinis nuances de la pensée, elles sont toutes alambiquées. Croire qu’on maîtrise l’anglais parce qu’on maîtrise le sous-anglais mondial archi-simplifié doit en induire beaucoup en erreur sur la complexité relative des langues.


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