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Commentaire de l ecolo

sur Le coup d'Etat permanent de l'écologisme


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l ecolo 4 octobre 2008 11:30

 

à krolik pour son intervention du 3 octobre 2008 à 19H23 : « Mais les problèmes de nucléaire médical n’intéressent pas les anti-électronucléaires, alors ça ne leur manquera pas »

Pour ce qui est de la considération du nucléaire médical, à ce que j’ai pu constater, les anti-nucléaires sont très partagés.

Certains anti-nucléaires accepte très volontiers le dépistage et les soins médicaux effectués par des matières radioactives, surtout quand ils se rendent compte que leur santé et leur propre vie en dépendent. Un nombre de moindre importance (dont les adeptes de Greenpeace qui ont bravement donné l’assaut au seul réacteur nucléaire australien et dont l’activité est strictement réservée au médical) s’opposent à toute application du nucléaire dans les domaines médicaux,  et industriels, même lorsqu’il s’agit de prévention d’accidents. Ces derniers reprochent d’ailleurs leur mollesse aux anti-nucléaires qui acceptent certaines applications.

Au premier groupe, on peut reprocher de ne pas comprendre que l’électronucléaire est aussi bénéfique à la santé publique que le dépistage et le traitement de maladies ainsi que la détection de métaux dangereux et la prévention d’accidents.

Quant au groupe qui refusent même les applications médicales, c’est la politique du : « plutôt perdre la santé et même mourir que vivre en bonne santé grâce au nucléaire ».

J’ai pu constater que ce groupe est lui-même divisé en deux sous-groupes :

1.- les anti-nucléaires forcenés que les ennuis de santé ont amenés à se faire traiter par la médecine nucléaire et qui rejoignent le groupe des anti-nucléaires non opposés au nucléaire médical (ce qui expliquerait que le groupe des anti-nucléaires favorables au nucléaire médical soit plus important que le groupe de ceux qui s’y opposent),

2.- les anti-nucléaires qui, bien qu’ayant utilisé les soins du nucléaire médical pour leur propre usage ou celui de membre de leur famille, continuent à proclamer qu’il faut s’opposer à toute application du nucléaire, même médicale.

Il n’est pas impossible qu’il existe un troisième sous-groupe, celui des anti-nucléaires ayant préféré la maladie et la mort aux soins de la médecine nucléaire, mais je n’en ai pas encore connu ni entendu parler.

Sur le fond du problème que vous évoquez, il est évident que le nucléaire médical, ainsi que tout ce qui est recouvert par l’expression « petit nucléaire », devrait être soumis à des règles aussi strictes que celle de l’électronucléaire ou « grand nucléaire ». La santé publique y gagnerait.

 


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