La notion de circularité se trouve appliquée dans la thologie chrétienne. Dans Fides et Ratio de Jean-Paul II, justification de la foi par la Révélation (I, §§ 8, 9 et 15 ; IV, § 43), cercle vicieux que Malebranche relevait déjà (c), à l’époque où la foi cherchait encore un fondement rationnel, ce qui n’est visiblement plus le cas.
Jean-Paul II fait reposer le fondement de la foi sur ... le témoignage de Dieu (I, § 9), autre cercle vicieux ; mais on sait qu’aux yeux des croyants et selon leur "logique", la circularité est davantage une perfection qu’une objection.
Affirmation, là encore entachée de circularité, selon laquelle la lumière de la raison et celle de la foi ne peuvent se contredire, car "elles viennent toutes deux de Dieu" (IV, 43). « La raison et la foi sont de nature contraire » disait Voltaire (Lettres philosophiques, XIII, appendice 1).
Enfin, compétence "circulaire" qui viendrait à l’Église « du fait qu’elle est dépositaire de la Révélation de Jésus Christ » (Introduction, § 6).
La dialectique marxiste, qui admet et promeut le contradictoire, l’identité des contraires, le raisonnement circulaire, et que Lénine appelait, a-t-on dit, "l’algèbre de la révolution", est elle aussi opposée à la logique classique qui exigeait et exige toujours la non-contradiction.