Monsieur Lecomte,
La liberté religieuse,partie intégrante de la liberté d’opinion,est un droit fondamental de l’homme.
Ce droit implique la liberté de quitter une religion ou de choisir de n’en avoir aucune.Et de pouvoir critiquer une religion,comme on peut critiquer une thèse de philosophie ou une doctrine politique.
C’est le socle de notre civilisation,conquis de haute lutte.
"Une simple constatation : Les musulmans peuvent reprocher des choses aux autres croyants, mais on a jamais entendu un musulman dire du mal du Christ ou de Moïse..." dites vous.
Le problème, Monsieur Lecomte n’est pas entre croyants musulmans et autres croyants , mais celui entre croyants musulmans et les non croyants ou les laîcs et ceux qui, d’une manière générale ne brandissent pas leur croyance comme un étandart et gardent leur croyance par devers eux dans leur domaine privé sans interférer en aucune manière avec ce que nous appelons chez nous les valeurs démocratiques et républicaines.
Je vais vous faire un aveu, Monsieur Lecomte/Sanisson, on s’en fout des religions et c’est notre droit de le penser et de le dire.
Quand on voit les affrontement sanglants entre chiites et sunnites, les sanglants attentats partout dans le monde où il y a des musulmans, les atteintes multiples aux principes de laîcité chez nous en Occident, on a de quoi être inquiet.
Faire croire que nous sommes responsables des dérives de l’Islam est une escroquerie.
Quand on sait qu’en Algérie , on met en prison pour 2 ans ferme des individus pour "prosélytisme et exercice illégal du culte non musulman" sur la base d’une loi de février 2006 qui« considère comme prosélyte toute personne qui "incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion"
On se dit que vous vous feriez mieux de vous adresser à vos frères de religion pour les raisonner et vous reviendrez nous voir quand vous aurez réglè vos problèmes.