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Commentaire de poetiste

sur Royal krach


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poetiste poetiste 5 octobre 2008 18:08

Haro !

En vénerie, à la curée, on achève la biche et on donne les entrailles aux chiens. Mais si la biche n’est pas morte, qu’elle s’échappe, la meute hurle et s’excite, mord dans le vide. Il ne faut pas vendre la peau de la biche avant de l’avoir tuée. Il n’existe de chasse à courre virtuelle que pour des apprentis chasseurs, peu expérimentés et leurs mots tombent à plat. Comme la meute, ils n’ont rien à se mettre sous la dent alors, ils vocifèrent. Ces chasseurs aux arguments fallacieux vous disent qu’ils ne sont pas machistes mais ils ne sont que ça, obsessionnellement contre Ségolène Royal. Ah ! Ce que les mots cachent de frustrations chez les amateurs de chasse à courre virtuelle ! Devant un clavier, chez soi, comme tout est facile et comme on peut s’offrir un plaisir pervers à dénigrer systématiquement la femme. La biche reste libre, elle est loin devant les détracteurs. J’ai vu Ségolène, je n’ai pas aboyé.


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