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Commentaire de Paul Villach

sur Non, je ne suis pas le père de l'enfant de Rachida Dati ! Et vous ?


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Paul Villach Paul Villach 8 octobre 2008 16:22

@ JC Moreau

« J’entrevois pour ma part une seconde possibilité. Peut-être que plus prosaïquement, le mystère éveille cette très ordinaire curiosité qui, déçue de n’être pas assouvie, s’invente des intérêts supérieurs pour enfin être satisfaite. Ou comment invoquer les vertus de la transparence démocratique pour assouvir un vice proche du voyeurisme. »

C’est en effet ce que soutiennent les partisans de l’opacité tyrannique en appelant exhibitionnisme la nécessaire lumière qui doit éclairer la conduite des responsables politiques, et voyeurisme, le contrôle exercé par les citoyens.

Je ne vois pas, en effet, ce qu’il y a d’illégitime à s’interroger sur les raisons du secret opposé dans ce cas de figure qui ne peut que nourrir le soupçon.
Si la fonction ministérielle n’a rien à en souffrir, pourquoi tant de mystère ? Dussé-je vous décevoir, ce n’est que l’exercice de la fonction ministérielle qui m’intéresse ici. Mais peut-être est-ce indécent à vos yeux de s’inquiéter des conditions d’exercice de la fonction, comme si on était en démocratie. Justement, je croyais pourtant que "la femme de César ne (devait) même pas être soupçonnée".

Il reste, je vous l’accorde, que la manière dont la justice est rendue aujourd’hui, devrait suffire à satisfaire toute curiosité. il n’y a plus là, c’est vrai, aucun mystère. Paul Villach

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