J’ai placé par erreur ce post en cours de file. Je le replace donc en fin de file afin de respecter l’ordre chronologique.
Une dame présentait un jour à Picasso un portrait dessiné par un jeune homme. Un de ces portait au crayon, rempli de traits pour souligner, qui un oeil, qui l’arrondi d’une aîle du nez. La dame demandant : ’’Qu’en pensez vous maître ? C’est bien ?’’, Picasso répondit : ’’Hum .... dans tous ces traits il doit bien y en avoir 1 de bon’’.
Et moi, je dirais pour commenter l’article de Monsieur Villach : dans tous ces mots il doit bien y en avoir 1 de bon !
Pour comprendre la réplique de Picasso, il suffit de revoir ’’Le mystère Picasso’’ (de Henri Georges Clouzot - 1956)
L’article de Monsieur Villach est titré :
Picasso face aux grands maîtres : va-t-il pouvoir s’en remettre ?
Terrible question ! On tremble !
Je veux dire à Monsieur Villach que Picasso ne s’en remettra pas ! Ecrasé par le poids d’un jugement aussi bien argumenté, suite logique de l’examen de ses toiles par l’oeil acéré d’un homme dont le vaste talent s’étend jusqu’à la tragédie (Eschyle va en prendre plein la gueule !), l’immonde Pablo Ruiz, caché sous le pseudonyme de Picasso (le lâche !) vient d’être chassé du paradis des artistes et l’a quitté, la tête basse, la honte au front, malgré les larmes de Matisse, Kandinsky, Soutine, et autres barbouilleurs qui seront de la prochaine charette !
Ca tombe bien car la section ’peintres’ était un peu encombrée, Puvis de Chavannes et Meissonier s’incrustant (en rappelant sans cesse que Picasso avait demandé qu’ils restent, au prétexte que tout artiste est témoin de son temps) alors qu’on devait les déménager à la section ’momies’.
Ce matin, regardant sur LC1 l’inénarrable Luc Ferry (la mèche rebelle et l’oeil rivé sur son image sur l’écran de contrôle), Luc Ferry donc, descendre Picasso, je ne réalisais pas qu’une véritable conjonction de cerveaux allait ainsi dans la même journée révéler au monde la supercherie d’un Picasso.
Se levant de son fauteuil à la fin d’une interview, Salvador Dali avait lâché à ses interviewers médusés, en guise de conclusion à l’entretien :’’Messieur s n’oubliez pas que le monde tourne autour du trou du cul !’’
Monsieur Villach, je vous rassure, le monde de l’art ne vous considère pas comme son centre !