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Commentaire de Bertrand Lemaire

sur Comment un krach spéculatif devient une crise


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Bertrand Lemaire Bertrand Lemaire 12 octobre 2008 00:48

L’objectif était ici de rester simple et pédagogique. Cependant, il semblerait que les ratios exigés par Bâle II aient été respectés. D’une certaine manière, ce sont même ces ratios qui sont en cause.
En effet, grâce à Bâle II, la quantité de fonds propres nécessaire pour prêter une somme X peut varier selon le risque du prêt. Si cela permet de prêter beaucoup plus lorsque le risque est faible, une augmentation brutale du risque implique de devoir augmenter en catastrophe ses fonds propres (cas de la Société Générale par exemple).
Sous le régime de Bâle I, on pourrait "presque" dire que la crise aurait été moins soudaine. La prévision de la crise était établie depuis longtemps mais c’est la soudaineté qui a surpris beaucoup de gens, y compris des spécialistes, qui n’avaient pas anticipé l’effet cumulatif de plusieurs phénomènes juxtaposés (les prêts pourris, la titrisation, les ratios prudentiels variables, etc.).


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