Oh oui, mon cher Villach, ,je sais ce que je dis ! J’ai l’esprit libéré des conformismes, y compris de ceux qui radotent la même antienne réactionnaire depuis trois-quarts de siècle en se croyant pertinents ; je juxtapose sans crainte une reproduction de La Tour et une autre de Picasso, je sais que le génie les combine. C’est plutôt vous qui ne savez pas de quoi vous parlez, car l’art , au moins dans sa dimension plastique, vous est manifestement étranger, je vous l’ai déjà écrit.
Et puis, quoique je ne fasse pas moi-même profession de modestie, encore que modeste je le sois assez pour vous répondre, ,je pense qu’il faut tout de même réfléchir à deux fois au risque de se couvrir de ridicule avant de conchier en bon philistin satisfait de ses limites l’expertise de milliers d’artistes, de conservateurs et de critiques professionnels pour la réduire à une triviale spéculation financière (à ce compte-là valable pour la moindre esquisse du Greco).
Quant à votre sortie totalement hors contexte, « puisque les rusés personnages qui revendiquaient l’absence de règles, sauf celle du marché, n’ont même pas pressenti qu’ils sciaient la branche sur laquelle ils étaient assis ", elle m’évoque celle-ci, que j’ai éditée le 8 octobre in La crise du capitalisme,une chance pour l’écologie politique ?*, « la rapacité des actionnaires qui, à force d’exigences de rendement exorbitantes ont fini par scier la branche d’où ils comptaient leur bénéfice annuel à deux chiffres ». »
Nous tombons au moins sur un point d’accord. Est-ce bien rassurant ?
* Le Post puis Agoravox le jour suivant.