Comment comparer la facilité des langues ?
Certes pas par des moyens mathématiques : la facilité est un critère subjectif et les mathématiques sont objectives. D’ailleurs, dans la suite du message, ce qui va être compté, ce n’est pas la facilité mais le temps. C’est très différent. Ce n’est pas parce qu’une tâche est longue qu’elle est dure, dit autrement, l’ensemble T des tâches longues n’est pas inclus dans l’ensemble D des tâches difficiles.
Pour le démontrer, on utilise des statistiques. On admets ici que "facile" signifie "faisable par la plupart des êtres humains" Exemple : marcher. Le nombre d’êtres humains qui ne peuvent ou ne savent pas marcher est cependant loin d’être négligeable. On est donc dans l’approximation la plus totale.
Maintenant, pour prouver que T n’est pas inclus dans D, il suffit de trouver une tâche qui n’appartienne pas à D, mais qui appartienne à T.
Exemple : compter des haricots dans un bocal.
Cette tâche appartient bien à T, puisque ça peut devenir assez long, mais pas à D, puisque la plupart des êtres humains peuvent le faire.
Bon, c’est très amusant, mais pas très sérieux.
Analyse théorique : soit A le temps de mémorisation, d’un nouveau mot dans les conditions optimales d’apprentissage :
Nous observerons deux cas distincts ceux des langues théoriquement purement isolantes et agglutinantes et ceux des cas des langues fusionnelles ( que l’on nomme communément langues fusionnelles) selon la definition d’un prof de linguistique qui dès que j’aurais retrouver ses cours, je fournirais le lien.
Dans le cas des langues fusionnelles pures théoriquement :
Prenons un exemple ; rêve son adjectif est onirique, son verbe rêver, dans ce cas trois mots sont à apprendre, prenons un autre mot sommeil son adjectif endormi, son verbe dormir, trois nouveau à apprendre. Nous voyons qu’a chaque notion que l’on nommera X, dans chaque cas substantif, adverbe et verbe, existe trois formes differentes à apprendre en plus donc 3*X. Mettons une variable supplémentaire que l’on nommera Z, elle correspond aux nombres de formes de X .Donc Z*X est la formule qui permet de terminer le nombre de terme total à apprendre, qui multiplié par A, en donne le temps, soit Z*X*A.
Je vois ici un erreur particulièrement ridicule.Vous prétendez ici que le temps A nécessaire pour mémoriser une forme X sera le même pour mémoriser une forme X’. c’est faux. Prenons le verbe "mouvoir". Le nom correspondant est "mouvement". Une fois qu’on connait les règles s’appliquant auxnoms en français, le temps de mémorisation de "mouvement" sera quasi-nul et le terme "mouvement" pourra dès lors être employé dans une phrase. Mais le verbe "mouvoir" se conjugue, et pis, sa conjugaison est irrégulière ! On peut donc supposer que sa mémorisation prendra plus de temps.
Et il est d’autant plus désopilant que vous ayez fait cette erreur que, mine de rien, cette donnée joue en votre faveur puisqu’elle rallonge encore l’apprentissage.
De plus, il peut très bien exister des valeurs de X telles qu’il n’y ait pas de verbes. Rien ne vous permet de supposer qu’il y ait bijection entre l’ensemble N (noms) et V (verbes).
Dans le cas des langues isolantes et agglutinantes pures théoriquement
Reprenons nos exemples dans le cas de langues isolantes ou agglutinantes dont le principe est exactement le même (seule la forme visuelle est différente). En esperanto rêve se dit sonĝo, onirique sonĝa et rever se dit sonĝi, sommeil se dit dormo, endormi se dit dorma, dormir se dit dormi. On remarque qu’a chaque forme differentes de notion se répète o pour les substantif, a pour les adjectifs et i pour les verbes, donc nous apprenons deux notions et trois cas soit cinq elements donc X+Z permet de savoir dans les langues isolantes le nombre d’éléments à apprendre et (X+Z)*A le temps d’apprentissage.
Je rêve ! En espéranto, par contre, on peut établir des bijections entre l’ensemble des noms et celui des verbes et des adjectifs. Sauf qu’en fait non. Comment on dit "rêverie" ? "songe" ? Fait on la distinction entre le rêve aspiration et le rêve endormi ? Vos conceptions simplistes sont tout simplement désopilantes.
Cependant, on remarque que l’espéranto utilise plusieurs formes pour dire la même chose, et qu’il faut connaitre ces différentes formes pour comprendre l’espéranto.
Ce que l’on peut remarquer indiscutablement c’est que Z*X est toujours supérieur à Z+X, avec x equivalent dans dans les deux formules donc que le nombre de mots à apprendre dans les langues flexionnelles est toujours plus grande que celui à apprendre dans les langues isolantes ou agglutinantes.
Que de rigueur ! Vous n’avez absolument pas démontré que X des notions françaises était égal à X’ des notions espérantistes. D’ailleurs, vous ne vous êtes pas préocuppé de définir quoi que ce soit de façon rigoureuse : "notions", pfff. Le nombre de choses que vous admettez est bien trop élevé pour faire une démonstration acceptable.
Mais en pratique les langues sont un mélange de langues fusionnelles, isolantes et agglutinantes, donc pour pouvoir déterminer plus facilement leur tendance à la flexion ou à l’agglutination, on a inventé l’indice de fusion. Plus cet indice est bas, et plus elle se rapproche d’une langue agglutinante parfaite. Et donc selon l’ analyse au dessus, au niveau arithmétique, plus la langue ,au niveau de l’apprentissage des mots, est réduit.
"Analyse" ? C’était pas une blague comme celle ou vous confondiez les mongols et les mongoliens ? Vous étiez sérieux ??? No Joke !
Mais bon, même en s’en tenant au temps, il est impossible de faire une démonstration mathématique de quoi que ce soit au sujet de l’espéranto pour la bonne et simple raison que l’apprentissage des langues obéit à des critères subjectifs tels que la motivation, à des variables individuelles telles que le volume d’air entre les oreilles d’espé, et que tout ceci est à peu près aussi rigoureux que ma démonstration du début, voire moins.
METROPOLIS