Et j’ai déjà répondu. En faisant systématiquement refinancer par Freddy et Fanny les prêts risqués, les hommes de l’état ont crées les conditions d’un emballement. En effet, il était devenu impensable de ne pas faire ce que son voisin et concurrent faisait, sous peine de disparaître.Un problème de lunettes ?
Zalka parle de la norme comptable, et du dogme débile du marché. Okay, le marché est débile. Supprimez donc le marché. Mais qui fixera les prix ? Monsieur Zalka, du haut de sa science ? Et que viennent faire ici les normes comptables, qui n’ont que deux buts : l’un, permettre aux hommes de l’état de procéder à la spoliation légale, et l’autre de piloter l’entreprise. Pour ce qui est du deuxième but, est-ce que vous n’êtes pas libre chez vous de faire vos comptes comme vous l’entendez ? Est-ce que ce n’est pas votre problème ? Quand au premier but, perso, rien à foutre de savoir comment le vol se calcule.
On peut aussi parler de Bale I et de Bale II, des indices prudentiels bureaucratiques imposés d’en haut, des agences de notation aux ordres qui mettent triple A à un état parce que c’est inimaginable de faire autrement. Alors, on est dans un système cadré de toutes parts, réglementé, bordé, contingenté, administré, régulé, normalisé, au point que le travail du bureaucrate est simplement de voir s’il est dans les clous de la sainte loi étatique et bourreaucratique, et vous osez parlez d’ultra néo machin libéralisme ?
On croit rêver.