Machinchose, voici une petite anecdote sur Fabius. Le premier ministre et ministre des finances luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, champion de la Droite catholique luxembourgeoise, a fait ce commentaire sur Fabius lorsque ce dernier s’est engagé bec et ongle (par calcul politique ?) pour le NON en 2005. « Lors des réunions du conseil européen des ministres des finances, M. Fabius m’a régulièrement doublé à droite sur des questions économiques et financières », a lancé Juncker lors d’un débat télévisé en 2005. Demandez à Fabius aujourd’hui où se trouve le fameux Plan B qu’il promettait à nos amis nonistes français. Pourquoi ne pas le confronter avec ce mensonge monstrueux ? Les idées de Fabius comment sortir l’Europe de sa crise institutionnelle, sont plus que flous. Des vielles recettes qui ne marchent pas ! Entre-temps nous continuons en Europe avec le traité de Nice, adopté sous le gouvernement Jospin, un traité à 100% néolibéral, totalement inadapté pour une Union (politique) à 25 voire 27. DSK et Fabius ne sont pas crédibles notamment sur les questions sociales et de l’emploi. Nous pensons que profondément ces messieurs sont des utilitaristes qui sont en réalité assez détachés des difficultés journalières des gens. Il faut un changement radical du discours, de l’action et des pratiques politiques, en France et ailleurs, et c’est à ce niveau-là que Royal est porteuse d’espoir, non seulement pour la France, mais pour beaucoup d’autres pays européens. Et elle semble avoir beaucoup de courage, et c’est une erreur de croire qu’elle aurait peur d’un débat. Bien au contraire. Elle donne l’impression qu’elle attend avec impatience d’affronter le candidat de la Droite. Hollande l’a dit en ces mots : « méfiez-vous, elle n’a peur de rien ! ».