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Commentaire de Gilles

sur La mort de Jörg Haider plonge l'Autriche dans l'inconnu (1)


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Gilles Gilles 14 octobre 2008 12:02

Haider mort. Un déchet de moins. Qu’Hitler gaze sont âme à jamais

Mais il semble que son ex accolyte du FPO, Heinz Christian Strache, soit encore pire que lui car s’il a quitté le FPO c’est parce qu’il n’a pu écarter les ex nazi et les jeunes néonazi du parti

En 1991, Haïder doit cependant renoncer à son poste pour avoir fait l’éloge de la politique de l’emploi du IIIe Reich.

En 1995, il récidive en qualifiant la Waffen-SS de « partie de l’armée allemande à laquelle il faut rendre honneur ». Multipliant parallèlement les dérapages antisémites, il déclare au Parlement de Vienne que les camps de concentration nazis n’étaient que des « camps disciplinaires ».

Haider et le FPÖ pensent du rôle que doivent jouer les femmes dans la société : "Leur tâche première [...] est d’élever leurs enfants."

Haider n’hésite absolument pas à mentir de façon éhontée au sujet des déclarations qu’il a faites devant une assemblée d’anciens SS, assurant au journaliste qu’il ne s’agissait d’une part que de "commentaires sur l’Histoire qui avaient été approuvés par le public [une assemblée d’anciens SS ??]" et qu’il n’avait fait que rendre "hommage [aux] anciens qui avaient reconstruit l’Autriche après la guerre et jeté les bases de la nouvelle démocratie autrichienne."

Haider a fait la déclaration suivante au sujet d’un néo-nazi autrichien : "En Autriche, on met le jeune Schimanek en prison pendant huit ans parce qu’il a monté un petit club de sports de combat. En Allemagne, un sympathisant de la Fraction Armée rouge a pu accéder au poste de ministre des Affaires étrangères." Le "jeune" Schimanek en question, fils d’un cadre du FPÖ, s’assume tout à fait en tant que néo-nazi puisqu’il a été longtemps un cadre dirigeant de la VAPO (1), aujourd’hui interdite pour apologie du nazisme. Il a été condamné à une peine de huit ans de prison dans le cadre de l’affaire des lettres piégées qui avait secoué l’Autriche en 1992 (2).

Haider, qui n’a jamais fait amende honorable pour ses dérapages passés ni abjuré ses anciennes sympathies pour le nazisme, s’était encore fait admonester la semaine dernière par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) pour avoir exilé des demandeurs d’asile dans un centre isolé au milieu des alpages.

Marié et père de deux filles, Haider ne faisait pas mystère de son amitié pour Seif al-Islam Kadhafi, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.


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