Je plussoie votre intervention, malgré que je ne pressente pas franchement de ’meilleures indicateurs’ pour demain... Car si l’on ramène tout ce système à un conglomerat d’intérêts personnels, franchement il y a de quoi être pessimiste : indicateurs de quoi ? de faire du pognon à court terme, en l’occurrence, les indicateurs étaient parfaitement clairs et ont rempli leur rôles... Et les sociétés qui établissaient ces notations, les commanditaires des notations, et ceux qui étaient susceptibles de d’arbitrer, tout le monde fut partie prenante et a certainement largement baigné dans l’argent facile.
Clairement les quelques fous qui ont du vouloir faire leur boulot sur un vague fond humaniste (’heu, boss, ce titre là, si tout le monde l’achete et que ca pête, ca va etre le krach et la recession pour le pays, c’est mal, non ?’) ont du être virés fissa.
Je râle, je râle, mais comme à chaque fois que je lis les portraits de Boursorama, ou ses recommandations financieres : jamais ô grand jamais, on y trouve la moindre considération pour son prochain, mais uniquement des attributs qualifiants une prospérité financière ¢ court terme... Arf, une mise en garde contre une possiblité de mauvaise action et de pétage de bulle à venir, je l’attends celle-là.
Comme j’attends toujours une tentative explication ou un mea culpa des gros investiseurs. Au moins Kerviel s’est justifié.
Rien ne peut barrer la route à une aveuglante promesse de gros gain à court terme, et vu les sommes en jeu dernièrement, il y a eu de quoi dévoyer toute plusieurs fois toute la morale de la terre.