Ceux qui avaient de gros portefeuilles ont vendu massivement dans un climat de doute aggravé : les prix on chuté, mais la liquidité du marché était suffisante pour qu’il y ait preneur. Donc vendu = gros cash récupéré.
Mais ce serait dommage de ne rien faire de tout ce cash, alors, dans les starting blocks pour fuser au plus profond du desespoir médiatisé de la planète fi. On rafle tout en bas ce qui, avec des garanties publiques de secours assurés, fait monter les cours et boum ! +11%
Une grosse reprise technique.
Il suffit maintenant de tout refourguer et regarder la chute. Et on recommence. Bingo.
La crise, c’est le pied pour les traders pourvus de cash et de goût du jeu.
Le renflouement du système permettra sa continuité et des crises semblables ou pires se répéteront. Or, que voyons nous ? Ceci : pas de remise en cause éthique DANS LES FAITS. Parce que dans les mots seuls les sourds n’entendent pas les trémolos politico-banquiers d’une moralisation indispensable de l’économie.
Mais DANS LES FAITS, rien. Rien qui entame ne serait-ce que le début de la fortune des 2% d’hommes les plus argentés du moment, rien qui va vers une distribution plus égale de la valeur ajoutée (soit le PIB et son évolution : croissance-récession), rien vers une fiscalité régulatrice de l’investissement, rien vers des sanctions financières de la responsabilité avérée.
Fiscalité, plafonnement des revenus, éthique de l’investissement, paradis fiscaux et sanctions financières internationales. Voilà des pistes rarement évoquées, pourtant indispensables.
Si l’exemple doit venir d’en haut, il doit être exigé d’en bas, sur une base éthique et pas sur la jalousie stupide du béotien. Sur un contrat social intelligent, humaniste et démocratique. Rêvons !