Le premier constat que l’on peut faire après la déferlante Clearstream, n’est-pas le pouvoir de nuisance et de désinformation de la presse officielle qui n’a fait que, à quelques rares exceptions près, noyer le poisson plutot que de soutenir contre vents et marées Denis Robert qui doit maintenant payer au prix fort son enquête laquelle met à mal l’édifice tout entier de nos sociétés complètement corrompues ? Les commentaires ne servent plus à rien quand on a une bonne fois pour toutes ouvert les yeux sur le système mafieux qui « désintègre » les peuples et leur culture. L’avachissement généralisé des populations révèle l’étendue des dégâts dans nos pays riches qui devraient être à la pointe de la conscience humaine. Il nous reste suffisamment d’espaces démocratiques, de liberté et d’information pour réagir avant qu’il ne soit trop tard. Dans un premier temps, j’aimerais savoir s’il existe un comité de soutien à Denis Robert, est-ce qu’une pétition circule en la faveur de cet ami de la justice sociale qui combat le Goliath de la Haute Finance Internationale ? Ce qu’il dénonce à travers Clearstream, nous pouvons déjà en constater l’étendue des dégâts (chômage, salaires au rabais, prix délirants des loyers et charges, démantelement progressif des organismes sociaux, acroissement de la télésurveillance....etc...) dans notre vie quotidienne, n’est-ce pas en définitive le torpillage tous azimuts des valeurs essentielles qui fondent l’existence plus ou moins harmonieuse des communautés humaines ? L’Europe qui aurait pu faire figure de phare dans la défense de ces valeurs de plus grande justice sociale et de démocratie est en passe de devenir une confédération d’états sordides à la solde des multinationales hypercapitalistes qui di-gèrent la planète et tous ses habitants. En nous expliquant les courants (réseaux) glauques de Clearstream qu’emprunte la pieuvre du véritable pouvoir mondial, Denis Robert nous tend, à ses risques et périls, la boule de cristal folle où se profile le cauchemar tellement prévisible du Meilleur des Mondes. Nous nous doutions tellement de ce qui se trame dans les coulisses des théatres politico-financièrs, que la démonstration n’en n’est que plus magistrale et déconcertante. Nous, citoyens lambda, n’avons-nous plus que les bouts de planches du radeau des utopies désintégré auxquelles nous raccrocher ? Au-delà des querelles idéologiques qui ont toujours servi les manipulateurs et les stratèges pervers il nous échoit plus que jamais de choisir notre camp en rejoingnant les mouvements engagés, hors des débats stériles polluant les guerres de pouvoir, dans la « pratique active » d’une vie plus juste sur la terre. Merci infiniment Monsieur Denis Robert pour ce combat que vous livrez en notre nom à tous. Reçevez l’amitié et le soutien d’un homme révolté, André Chenet