A titre personnel, je désapprouve le ralliement de Bayrou à l’initiative de Sarkozy. Ce n’est pas parce que la démarche est européenne qu’elle est bonne. Le plan voté consiste à subventionner la spéculation sur le dos des gens. L’Etat garantit mais n’aura aucun contrôle sur les suites, les abus tels que les parachutes dorés ne sont pas remis en cause malgré des annonces de bonnes intentions. On lève des sommes gigantesques pour verser dans un bas trué par des ordures et des magouilleurs en tous genres qui mènenet le monde par l’argent et, ailleurs, on mégote sur la politique d’insertion, la politique du logement, la revalorisation des salaires. De plus, ce plan de sauvetage sera à peu près sans effet et la crise ne va faire que s’aggraver. Ce sont toujours les mêmes qui en souffriront !

La position de Bayrou a juste le mérite d’être plus claire que celle du PS qui montre qu’il n’aurait pas agi -parce que trop divisé - s’il était au pouvoir. Mais si l’on luttait contre la pauvreté aussi vite que l’on vole au secours des riches, le peuple comprendrait. Là, il pense plutôt "tous pourris !"

Je réclame :

Que l’on finance une politique du logement digne de ce nom et non pas le plan de restriction budgétaire injuste de madame Boutin !
Que l’on donne de vrais moyens financiers pour le RSA en faisant participer aussi les riches ! Et que l’on crée un dispositif de contrôle d’éventuels abus par les employeurs avec sanctions en cas d’abus constastés !
Que l’on mène une politique plus active de l’emploi et du pouvoir d’achat !
Que l’on cesse de faire des cadeaux aux riches, aux spéculateurs, aux bandits de la finance, aux patrons voyous !
Que l’on assure une vraie démocratie dans notre pays qui tend plutôt vers une nouvelle forme de stalinisme ! Avec un rôle réel des Citoyens !
Que l’on construise l’Europe des Citoyens, une Europe voulue et non imposée et subie !

J’accuse le système de mépriser les gens et de donner trop aux puissants qui mènent le monde avec le gouvernail de leur seul intérêt et qui font des fêtes somptueuses sur les cadavres des victimes du capitalisme.